jeudi 30 juin 2016

S comme Suicide à #Euville

C'est en cherchant le nom du beau-frère de mon arrière grand-père, Paul Chenevat, sur +Gallica BnF que je suis tombé sur les archives de l'Est Républicain du 3 juin 1910.

Alors que mon arrière grand-père Eugène PETIT, et son beau-frère, Paul Chenevat, se promenaient dans la forêt d'Euville, ils firent une macabre découverte!

Kiosque Lorrain
Que de curieuses découvertes dans ce Gallica, et qui parlent de la vie quotidienne de mes aïeux.
Vive la presse ancienne!

Après quelques recherches sur la presse de l'époque et sur le recensement d'Euville, je n'ai pas retrouvé la famille de Louis Tisserand.

Un article macabre mais qui me permet de faire le "S" de mon #challengeAZ.

Kiosque Lorrain
Et vous?
Quelles sont les découvertes plus ou moins agréables de vos aïeux?

R comme Rixe ou quand grand-papa s'énerve...#Euville

C'est à travers les archives militaires et la fiche matricule de mon  arrière grand-père Eugène PETIT, que je suis tombé sur cette information....:
" Condamné par le tribunal de St Mihiel le 27 juillet 1909 pour coups volontaires"

Mon arrière grand-père a eu affaire à la justice??
Eugène-Adrien PETIT en 1919 à Paris
Grâce à aux archives de la Meuse en ligne, j'ai pu retrouvé l'Avenir Meusien du 11 juillet 1909 qui mentionne les « méfaits »:
Lien vers la source

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Les fais sont là: mon grand-père s'est emporté contre un autre jeune du pays: un collègue? dispute pour un travail? une fille du village?

Cela se passe dans une commune qui est en pleine expansion avec les carrières de pierre.
Cependant, beaucoup d'ouvriers sont mécontents: des italiens arrivent en masse pour prendre le travail.
Des conflits sociaux et culturels sont alors en cours.

Pour revenir à mon arrière grand-père, l'audience se tient au tribunal correctionnel de Saint-Mihiel le 27 juillet 1909.


Lien vers la source

 Le 3 août 1909 (à 20 ans), Eugène est condamné par le tribunal de St Mihiel à 16 francs d'amendes pour coups volontaires!

Lien vers la source

Une curieuse découverte qui me permet d'en apprendre plus sur un autre aïeul que j'aurais bien voulu connaître.

Et vous? avez-vous trouvé dans antécédents judiciaires sur vos aïeux?

mercredi 29 juin 2016

Q comme un père Quercinois #Ventilhac #Quercy #Barry d'Islemade

Pour cette lettre, je reprends un article du 22 juin 2014 dont le thème était les voyages de mes ancêtres, et dont l'intitulé était "T comme Tarn-et-Garonne, berceau des FILIE".

Le mardi 15 avril 1760, se sont mariés, Etienne Fillie et Barbe Morizot, dans la paroisse de Rigny-la-Salle, proche de Vaucouleurs, dans l'actuel département de la Meuse.
Pour quelles raisons, Etienne est-il venu en Lorraine?
Lui qui, en effet, vient de la région de Montauban (Tarn-et-Garonne), plus exactement de la paroisse de Ventilhac, qui fait aujourd'hui partie de la commune de Barry d'Islemade.

Regardons plutôt leur acte de mariage :
Archives départementales de la Meuse - vue 77 RIGNY-LA-SALLE > Baptêmes, Mariages, Sépultures 1750-1769 Cote E dépôt 329 (1 E 5)
 " Lan mil sept cen soixante le quinzième jour
du mois d’avril Etienne fillié fils du Sr (sieur) Etienne
fillié et de louise Mally ses pere et mere de
la paroisse de ventillac diocese de montauban
d’une part et Barbe Morizot fille de françois
Morizot et d’anne Madot ses pere et mere
de cette paroisse d’autre part ont été fiancez
et le même jour apres avoir cy devant publié
trois bans de Mariage au prône de la messe
paroissiale savoir le premier le dimanche
vingt troisième jour du mois de mars le second
le jour de la fête de l’annonciation vingt cinq
du meme mois et le troisième le dimanche
treizieme jour du mois d’avril sans qu’il y ait
eu aucune empechement ny opposition"

Archives départementales de la Meuse - vue 77 RIGNY-LA-SALLE > Baptêmes, Mariages, Sépultures 1750-1769 Cote E dépôt 329 (1 E 5)
"Je Louis Joseph lefebvre Prêtre curé de Rigny la
Salle ay recû Leur mutuel consentement de
Mariage les leur ay donné la Bénédiction
nuptiale avec les cérémonies prescrites
par la Sainte Eglise en présence des
parents et temoins qui ont signé avec moi

signés:
Bruneau Sebastien
Francois Morizo
Roger
Barbe morisot
Lefebvre curé de Rigny"

Etienne Filié ou Filier est bien né dans cette petite paroisse de Ventilhac sur les bords de la Garonne, au confluent du Tarn et de l'Aveyron, entre Montauban, Castelsarrasin et Moissac, dans l'ancienne province du Quercy.

Ventilhac se trouve en haut à gauche, nord-ouest de Montauban - Ehess.fr
Il a été baptisé le 14 octobre 1733 à Ventilhac et avait pour parrain, son grand-père maternel, Estienne Maluy, qui lui a ainsi donné son prénom.

Les raisons du départ d'Estienne Filié de son village natal peuvent être multiples:
- il est devenu militaire et lors de son passage en Lorraine, il y a rencontré sa future femme.
- la région de Montauban était protestante, et Estienne a pu vouloir fuir de probables persécutions malgré l'édit de tolérance de l'époque,
- il a migré pour trouver du travail ; migration facilitée en Lorraine suite aux guerres de Trente ans? 

Nombreux sont nos aïeux ayant voyagé: 
et vous? avez-vous un ancêtre quercinois venu en Lorraine?

mardi 28 juin 2016

P comme Paul Chenevat, civil tué par les allemands #aide

Le #challengeAZ est l'occasion de rendre hommage à mon arrière grand-oncle, Paul CHENEVAT.

Paul, comme mon arrière grand-père, Eugène Adrien PETIT, était mécanicien au village des carrières à Euville dans la Meuse.

Marié en 1908 à Euville avec Henriette Alice PETIT, il a eu une fille unique, Andrée.


Alice était la seule sœur survivante de mon arrière grand-père (une étant décédée de la méningite, l'autre disparue pendant la 2ème guerre et sûrement tué par les allemands à cause de son handicap).

Paul Chenevat était ainsi le seul beau-frère, en plus d'un collègue.

Mon grand-père me parlait souvent de l'oncle Paul et de la façon dont il est décédé.

Il fait partie des nombreux "dommages collatéraux" de la 2ème guerre et des civils tués.

Je ne retrouve pas malheureusement pas la date de son décès.

Je sais simplement qu'un jour, alors que quelqu'un frappe à la porte de la maison familiale, Paul ouvre la porte. C'est alors qu'un allemand lui tire dessus!
J'avais compris que Paul était décédé immédiatement de ses blessures.

Mais un autre arrière petit-neveu (arrière petit-fils d'Ernest Chenevat) a lui une autre version: il serait mort un an après avoir reçu les balles dans le corps, apparemment suite à ses blessures.

A part la mention de Paul sur le monument aux morts de la commune d'Euville, comment pourrais-je avoir d'autres informations?

NB: nouvelle information au 30 juin 2016
Je viens de découvrir sur Gallica que Paul Chenevat, grade de caporal, s'est vu décerné la médaille de la résistance française à titre posthume par le Journal Officiel du 20 octobre 1945.

lundi 27 juin 2016

O comme Orelle, lieu d'origine de mon aïeul Jacques Berrard #Savoie #ChallengeAZ

Sainte Aurelle, ou plutôt Orelle, est le lieu d'origine de mon Sosa n°2526, alias Jacques BERRARD.

C'est ce qui apparaît dans son acte de mariage avec Mengeon Vaillant le 4 juillet 1673 à Void, dans la Meuse.

Cela me fait un nouvel aïeul et ainsi un nouveau père savoyard!
Origines auxquelles je ne me serais pas attendu de la part de mes ancêtres lorrains.

Voyez plutôt:
Archives départementales de la Meuse - Void 1670-1709 (2 E 587 (2)) Lien d'accès

"Jacques berrard fils de feu Nicolas Berrard aagé de vingt sept ans
natif de saint Aurelle diocese de St Jean de Morienne en Savoye au vu
permission et certificat du curé dudit lieu et permission de Me Le....
... official capitulaire apres serment epousat Mengeon fille de Blaise Vaillant du
bailliage de Vacon aagé de vingt cinq ans le quattriesme Juillet, tesmoings
Ledit Vaillant père Nicolas...."

...un ancêtre savoyard, qui sait signer, ce qui est à signaler!

D'après les cartes de Cassini disponibles sur le site Géoportail, Orelle se situe bien dans le duché de Savoie, et il n'y a donc pas plus de précisions disponibles.

Source: géoportail

vendredi 24 juin 2016

N comme Nounou: le père veuf et les enfants dans tout ça?

Combien de fois j'ai pu croisé des ancêtres, mariés maintes fois, alors qu'ils étaient déjà pères?
La plupart sont devenus veufs, une fois, deux fois, voire plus, car leur épouse est décédée lors ou des suites de l'accouchement.
Suite au décès de l'épouse et de la mère de famille, que fait le chef de famille pour des enfants alors qu'il est censé aller s'occuper de ses terres?
Plusieurs possibilités s'offraient à lui
- confier les enfants à ses parents, s'ils sont en vie?
- les confier à ses beaux-parents?

La solution la plus aisée serait de se trouver une nouvelle épouse, mais au-delà de ça, une nouvelle mère qui puisse s'occuper des enfants du ou des premiers lits, c'est-à-dire, une mère sociale pour les enfants : la fameuse Marâtre.

Une complexité familiale et organisationnelle qui ne date pas de notre époque.
Encore fallait-il régler la succession et bien veiller, et cela était l'affaire de la famille maternelle, à ce que les enfants du 1er lit héritent bien de leurs mères, afin que leur père, et surtout la marâtre n'aient pas accès aux biens maternels, et ne puissent en disposer.

Je vais prendre pour exemple mon aïeul berrichon, Fiacre MARTINAT, laboureur dans le lieu-dit "Les Mottes" en la commune de Rezay, village de sorciers.
Source: Carte générale de la France - Cassini - lien d'accès

Fiacre est né le 8 mai 1794, fils d'Etienne et de Marie MENIT (ou MENY).

De son mariage le 12 janvier 1818 à Rezay avec mon aïeule Marie BESSEMOULIN, il aura 6 enfants:
    Seuls 3 d'entre eux vont dépasser le stade de nourrisson.

    Le 23 octobre 1831, à l'âge de 31 ans, Marie Bessemoulin décède, laissant Georges, 1 an, Marguerite, 4ans et Anne, 6 ans!

    Il faudra attendre le 19 août 1834 pour que Fiacre se remarie le 19 août 1834 à Rezay avec Marie Jeanne AUBAILLY, qui décèdera à son tour peu après le 17 avril 1835 à 27 ans.

    Le 3ème mariage de Fiacre n'arrivera qu'en 1837.

    Comment Fiacre a t-il "géré" ses enfants entre 1834 et 1837?

    Un indice est peut-être donné dans le premier recensement de la commune en 1836 mis en ligne par les archives du Cher.
    Archives du Cher - Lien d'accès
    En 1836, Fiacre a donc bien 3 enfants...en vie! 
    Mais je ne retrouve pas Marguerite, qui devrait avoir 9 ans! A la place, je trouve une Marie qui a 6 ans...
    Marguerite a t-elle été confiée à une autre famille? Mais pourquoi en aurait-il récupéré une autre?

    Bref, avec le père et ses 3 enfants, il y a 3 domestiques: pas mal pour un laboureur! à savoir:
    - Marie AUPERT, domestique, 18 ans
    - Jean ALLEGRET, aussi domestique, 18 ans également,
    - et Fiacre GALèSE, domestique de 15 ans.

    Les enfants étant toujours avec le papa, j'en déduis que c'est sûrement la domestique, Marie, qui devait s'occuper du lange et du chaudron.
    Je n'y vois pas de mère-grand, de marâtre ou autre.

    Les enfants ont-ils gardé un lien avec cette Marie AUPERT? 

    Et vous, vos aïeux avaient-ils également recours à une "nounou"?

    samedi 18 juin 2016

    M comme Matricule Militaire de Michel au XIXème siècle #challengeAZ

    On entend souvent parler, ici et là, du matricule militaire de nos aïeux combattants lors de la Première guerre mondiale.
    Il est bon de rappeler que ces registres et fiches matricules de nos soldats existaient bien avant cette guerre et notamment depuis la période napoléonienne.

    J'avais beaucoup d'informations sur mes arrières grands-pères et leur parcours pendant la première guerre: âge, degré d'instruction, résidence et profession du moment, régiments et bataillons, taille, poids, informations physiques...

    Pourquoi limiter la consultation des registres matricules aux seuls "Poilus" de nos familles?

    C'est alors que j'ai consulté les registres plus anciens du XIXème siècle lors d'une visite aux archives départementales du Cher.

    J'ai ainsi pu en savoir plus sur les pères de mes arrières-grands-pères.

    A titre d'exemple, je vais vous parler de mon aïeul Michel BONNIN, né à La Celle-Condé dans le Cher.
    Dans le registre de l'année 1871 ou 1872 (je ne retrouve pas mes notes....), outre son numéro matricule,  j'y trouve les informations suivantes:
    - les prénoms et noms de ses parents: Georges BONNIN et Solange PLISSON
    - sa domiciliation: La Celle-Condé
    - sa date de naissance: 29 janvier 1851
    - sa taille: 1m63
    - sa couleur de cheveux, de sourcils, des yeux: châtains
    - sa forme de front, de nez, de bouche: même si ces informations sont très relatives et subjectives au déclarant
    - sa profession: laboureur
    Source: Archives départementales du Cher - salle de lecture
     Sur la 2ème page du matricule, j'y trouve son parcours militaire:
    - Parti pour le 23ème régiment d'artillerie le 29 décembre 1872. Comme appelé le 30, arrivé au corps le 31,
    - Immatriculé sous le numéro 7821,
    - 1er canonnier sergent le 16 juillet 1874,
    - en congé en attendant son passage dans la réserve
    - affecté au régiment d'artillerie divisionnaire stationné à Bourges
    - passé dans la réserve de l'armée active le 30 juin 1877
    - a accompli une période d'exercices au 1er régiment d'artillerie du 26 avril au 22 mai 1880,
    - passé dans l'armée territoriale le 1er juillet 1881
    62 Régiment Territorial d'Infanterie, soldat
    - a accompli une période d'exercices dans le 8ème régiment généra d'artillerie du 13 au 25 avril 1882,
    - passé dans la réserve de l'armée générale le 1er novembre 1888,
    - libéré définitivement du service militaire le 1er novembre 1897.

    
    Source: Archives départementales du Cher - salle de lecture

    Et vous? avez-vous déjà exploré les archives militaires du XIXème siècle?

    mercredi 15 juin 2016

    L comme Légitimation par le père #challengeAZ

    J'évoquerai dans cet article mes aïeux Brigitte Robin et de son père Michel Aubailly.

    Le 17 floréal an V, dans la paisible paroisse berrichonne de Maisonnais (actuel département du Cher), naît la petite Brigitte.
    Sa mère Françoise déclare alors aux témoins que le père est inconnu.
    Ainsi, Brigitte portera le patronyme ROBIN, comme sa mère.

    Archives du Cher - page 50 Maisonnais 1794 1800 3E 619 - Lien d'accès
    L'histoire aurait pu se finir là dans mes recherches généalogiques, et avoir un enfant de père inconnu, de plus!

    Deux ans plus tard, en l'an VII, Françoise Robin, se marie dans le chef-lieu de canton, comme tous les couples de l'époque.
    Françoise épouse le 20 germinal an VII, Michel Aubailly, couvreur de son état, à la mairie du Châtelet.

    A la fin de leur acte de mariage, un paragraphe supplémentaire est ajouté:
    Archives du Cher - page 113 - Châtelet (Le) 1796 1799 3E 484  - Lien
    "Et ledit jour vingt germinal an sept Pardevant le président
    susdit et soussigné et en présence des témoins dénommés
    et l'acte cidessus et de l'autre part, les dits michel aubailly
    et francoise robin ont reconnu et reconnaissent pour leur
    enfant Brigite Robin née à Maisonnaiis le dix sept floréal
    L'an cinq suivant l'acte de naissance dressé par le dit Chéraux
    agent de la dite commune ledit jour ; laquelle Brigitte est
    annoncée dans ledit acte fille de françoise Robin et d'un
    père inconnu ; de laquelle reconnaissance ils ont requis acte ;
    et avons signé avec les cit. Pasquet et Berthoulat les
    dits michel aubailly francoise robin gabriel aubailly,
    claude robin et etienne roger ayant déclaré ne savoir
    signer de ce interpellés."

    Cet évènement mérite d'être signalé car il me semble rare.
    Il intervient pendant la période révolutionnaire, ce qui n'est pas à négliger puisqu'un tel acte de légitimation ne serait pas intervenu 10 ans plus tôt.

    Mon aïeule a donc eu un père et c'est bien l'essentiel.
    Savoir s'il s'agissait de son père biologique, est-ce important?

    Il semblerait que Michel soit bien son père, comme j'avais essayé de le montrer dans un article de 2013 relatif également à Brigitte, et à l'état d'enfant naturel (lien vers l'article).

    En tout cas, la lignée des Aubailly fait partie de mes racines ; une famille de couvreurs, sûrement d'origine creusoise.
     
    Et vous, avez-vous eu des aïeux reconnus et légitimés par leur père?

    dimanche 12 juin 2016

    K comme Kilomètres parcourus par un aïeul déja papa #challengeAZ

    Il y a des aïeux dans mon arbre qui ont parcouru des kilomètres pour diverses raisons...alors qu'ils étaient déjà pères!
    Pour quelles raisons? financières je suppose...

    C'est le cas notamment de mon ancêtre Pierre MUTELOT, né de père inconnu le 15 octobre 1776 à Rigny la Salle, département de la Meuse.

    Marié le 12 avril 1794 à Marie Anne DEROBE, toujours à Rigny la Salle, il devient papa de Nicolas Pierre le 30 octobre 1795, alors qu'il vient d'avoir 19 ans.

    Il sera père de 6 enfants de 1795 à 1805.

    J'ai découvert que Pierre avait été capitaine de la garde nationale, de manière sédentaire à Rigny la Salle pendant 8 années, je présume de 1801 à 1809, c'est-à-dire pendant la période napoléonienne.

    Je devine que Pierre était un "bon élément" et un fervent soutien de Napoléon.

    Est-ce pour cela qu'en 1809, il est parti faire campagne avec les armées napoléoniennes?
    Je suppose qu'une somme d'argent était promise à la clé, et était nécessaire à l'entretien de la famille...

    Sa fille, Marie Catherine, mon aïeule, née en 1799, a peu connu son père, et celui-ci ne sera même pas présent à son mariage en 1819, considéré comme absent.

    Il se pourrait que la famille pensait que le chef de famille était décédé ou avait disparu...et es revenu un jour comme...miraculé!

    Cette histoire militaire, je l'ai découverte grâce à son dossier de demande de la légion d'honneur, légion qu'il a obtenue en devant chevalier de la légion d'honneur.

    Ci-dessous, je vous cite les éléments de certains de mes articles relatifs à Pierre, à savoir :
    - 8 décembre 2013 : "Pierre MUTELOT, chevalier de la légion d'honneur "
    - 4 juin 2014 : "E comme Espagne et sa traversée par Pierre MUTELOT en 1813 "
     
    Bonne lecture...
    Avez-vous également des ancêtres voyageurs alors qu'ils étaient déjà pères?

    Retour sur mon glorieux aïeul :

    "Pendant tout le règne de Napoléon, les gardes nationaux ont servi de réserve à l'armée et ont été mobilisés au gré des guerres de l'Empire. 
    Ainsi, lors de la reprise de la guerre contre la Prusse, le 17 septembre 1806, l'empereur ordonna la levée, le 23 octobre, de 3 000 grenadiers et chasseurs de la Garde nationale de Bordeaux pour renforcer la défense des côtes. 
    Le décret du 12 novembre 1806, signé à Berlin, réaffirmait l'obligation de tous les Français âgés de 20 à 60 ans d'effectuer le service de la Garde nationale. Il en confirmait également l'incompatibilité pour ceux travaillant dans la fonction publique et dans l'administration ainsi que pour les ecclésiastiques. Les autres pouvaient se faire remplacer. 
    Les compagnies de grenadiers et de chasseurs, composées d'hommes, si possible, de 20 à 40 ans, pouvaient être appelées à effectuer un service intérieur dans les villes de plus de 5 000 habitants, ou un service militaire. Dans ce cas, elles étaient assimilées aux troupes de ligne."

    Ces dernières informations m'expliquent pourquoi Pierre a été enrôlé dans l'armée. Sa fonction municipale l'y a aidé. En 1809, Pierre avait 32 ans, et comportait les conditions requises pour être chasseur.

    - Entré au service actif en qualité de Sergent major au 1er bataillon de la Meuse (Garde Nationale) le 29 août 1809,
    - En cette qualité (sergent major?) au Régiment des Gardes Nationales de la garde du 1er avril 1810,
    - au 7ème régiment des Voltigeurs de la Garde le 21 mars 1813,
    - sous-lieutenant le 8 avril 1813,
    - lieutenant le 14 septembre 1813,
    - chevalier de la Légion d'Honneur le 6 avril 1813.

    Quelle ascension fulgurante pour Pierre en 1813! Cela s'explique forcément par les campagnes menées...quelles sont-elles?
    • 1809, à l'armée de tête de Flandre sous les ordres immédiats de Monseigneur le Prince de Ponto Corvo et de Son Éminence le Duc d'Istrie,
    Bessières, Jean-Baptiste, duc d'Istrie, 1769-1813
     
    • de 1810 à 1813 en Espagne, sous les ordres des généraux Dorsenne et Casarelly (Caffarelly?). 
    Mon ancêtre a peut-être participé avec le Général Dorsenne au siège d'Astorga, tentative réussie de la prise de la ville d'Astorga par les Français du 21 mars au 22 avril 1810 lors de la guerre d'indépendance espagnole.
    • 1813 en Saxe et Silésie sous les ordres de S.M. l'empereur Napoléon,
    • 1814 dans l'Intérieur sous les ordres de S.M. l'empereur Napoléon.
    Bref, des déplacements intenses!
    Pierre a dû voir et vivre beaucoup de choses. Cela demandera des recherches de ma part, pour trouver les guerres auxquelles il a participé.
    D'avance, je sens que ce sera passionnant et enrichissant pour ma culture historique.

    Le bas de la page détaillant les services et les campagnes se finit comme suit:
    Source: LEONORE


    "Certifié véritable par nous membres composant le conseil d'administration 
    dudit Régiment. Le présent état des services de Mr. Mutelot Lieutenant,
    Fait à Sandillon Près Orléans le 24 mai 1814
    signé Maillart Capitaine, Gallois Capitaine, Conus Sergent, 
    et Cousseau chef de Bataillon, le Chevalier Gatté Colonel.
    Vu par nous Sous Inspecteur aux Revues ayant eu l'Inspection
    de ce régiment: à Paris le 19 septembre 1814. Signé Liégeand

    Pour copie conforme à l'original
    qui nous a été représenté pour
    être annexé au procès-verbal d'Individualiré
    Le sous Insp. aux revues..."





    Duplicata, certificat de la Légion d'Honneur , Source: LEONORE

    Que de trouvailles sur cet ancêtre!

    Pierre Mutelot est décédé à Sorcy Saint Martin dans la Meuse, non loin de Rigny la Salle, et où résidait son fils Charles Hyppolite.
    Archives départementales de la Meuse - Cote 2 E 507 (13)  page 206
    "L’an mil huit cent quarante cinq, le six mars, à
    quatre heures du soir. Devant nous Jean Baptiste Hyppolite
    Merclier, Maire et Officier de l’état civil de la commune de
    Sorcy, arrondissement de Commercy, département de la Meuse, sont
    comparus les sieurs Charles Hyppolite Mutelot âgé de trente neuf ans,
    charron, domicilié à Sorcy, fils au décédé, et Dominique Protais
    Gervais, propriétaire, domicilié à Sorcy, non parent, âgé de soixante
    sept ans ; lesquels nous ont déclaré que cejourd’hui, à une heure après
    midi, le sieur Pierre Mutelot, âgé de soixante huit ans, chevalier
    de la Légion d’Honneur, né à Rigny-la-Salle (Meuse), domicilié
    à Sorcy, fils de défunte Anne Mutelot, décédée audit Rigny,
    veuf de défunte Marie Anne Dérobe, décédée audit Rigny,
    est décédé en cette commune.
    Sur cette déclaration, nous susqualifié nous sommes
    transporté au lieu indiqué, où nous avons vu et reconnu le cadavre
    du prénommé Pierre Mutelot, et nous étant ensuite rendu en la
    Maison commune, nous avons écrit sur le champ le présent
    acte sur les deux registres à ce destinés, en présence des deux témoins
    et déclarant qui l’ont signé avec nous après lecture et collation."

    Malgré toutes ses pérégrinations militaires, Pierre est tout de même décédée à l'âge de 68 ans. En effet, je ne pense pas qu'il soit revenu de ces différents voyages sans blessures, ni traumatismes...

    Conclusion:
    La rédaction de ces articles, comme d'habitude, m'a permis de découvrir et d'approfondir la connaissance de mes ancêtres mais aussi l'Histoire en général.

    J comme Jean, Jeune marié et Jeune père #challengeAZ

    Je n'ai malheureusement pas accès actuellement à mon logiciel de généalogie mais le sujet de l'âge du père était prévu pour la lettre J.

    Après quelques petites recherches, je viens vous évoquer mon lointain ancêtre Jean GAILLET, le jeune, car fils de Jean, et de Marguerite LESCHAUDEL, né le 19 février 1741 dans la paroisse de Juvigny-en-Perthois, dans l'actuel département de la Meuse, non loin de Bar-le-Duc et de Saint-Dizier.

    source: Gallica
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b53095241k/f1.item
    Cordonnier de profession, il épouse à l'âge de seulement 18 ans, sa lointaine cousine, Marguerite GAILLET, le 11 février 1760.
    Les époux ont obtenu une dispense de consanguinité au 3ème degré.
    D'ailleurs, Jean est un peu plus jeune d'une année que Marguerite.

    Leur premier enfant, Anne, naît le 25 décembre 1760. Jean a alors 19 ans.
    Archives Meuse - permalien

    "L'an mil sept cent soixante le onze de fevrier apres avoir
    publiés les trois bans de mariage au prosne de la messe paroissialle...
    ...le premier le 27 dudit mois et le dernier dimanche d'apres l'epi-
    phanie cest a dire le quatrieme le ... le jour de la septuagesime et le"

    Archives Meuse - permalien
    "troisieme jour de la sexagesime, de plus les futurs epoux
    on ainsi obtenus dispense du troisieme degré de parenté dans le
    quel ils etaient etant issus de germain comme a été constaté par
    par la .... de la ditte dispense, je soussigné prestre curé de la
    paroisse de danemarie a la priere et commission qui m'a été
    faite part f. Charmard curé de Juvigny au recu le mutuel
    consentement des consentants ...et leurs ay donnés
    la benediction nuptialle selon les formalites prescrites en pareil
    cas en presence de Jean, et Jean baptiste les gaillet, et J. baptiste
    parisot recteur decolle. Or ledit mariage entre jean gaillet
    cordonnier fils de Jean gaillet laboureur et de déffunte Mar
    guerite leschaudelle dune part et entre marguerite gaillet
    fille de Nicolas gaillet cabaretier et de Magdelaine parisot
    ses père et mere tous de cette paroisse qui ont signes
    les témoins cy dessou
    J Haillet laboureur
    JB Parisot
    J. Gaillet
    J Baptiste
    M Gaillet
    C Parisot..."

    Le très jeune âge se remarque beaucoup plus du côté des femmes mais je suis certains que vous avez remarqué dans vos généalogies des aïeux mineurs devenus père. Qu'en est-il?

    Merci de me suivre fidèles lecteurs.

    NB: le sexagésime est le dimanche qui précède de quinze jours le premier dimanche de carême, dans le calendrier ecclésiastique et qui est environ le soixantième jour avant Pâques.
    Le temps liturgique de la Septuagésime (lat: Septuagesimus, 70e) introduit, dans le calendrier liturgique catholique de la forme tridentine du rite romain, une période d'environ 70 jours précédant Pâques (en fait, neuf semaines, soit 63 jours). Il succède au temps liturgique de Noël (les dimanches après l'Épiphanie), et précède le Carême.

    jeudi 9 juin 2016

    I comme Insolite, le décès d'un aïeul ocrier et de ses fils

    Pour ce challenge 2016 consacré aux hommes et à "mes" pères, je reviens sur un article récent concernant la découverte de l'acte de sépulture d'un de mes aïeuls berrichons, à savoir Sylvain BLAIN: un acte à la fois ignoble, terrifiant et insolite.

    Je reprends donc cet article publié le 5 mai 2016:

    C'est en flânant sur mon arbre que j'ai décelé une branche peu renseignée, à savoir les parents de Catherine BLAIN, du village de Saint-Georges-sur-la-Prée, dans le département du Cher, à la limite des départements de l'Indre et du Loir-et-Cher.

    Source: géoportail
    Lien d'accès
    Lors de son mariage en 1765 avec Jean AUDOIRE, Catherine est dite fille de Sylvain BLAIN et Marie MASSAY (ou MACé), parents dont je n'ai pas encore trouvé le mariage.

    J'ai tout de même trouvé, via le site de généalogie "Généra Cher Indre", une indication sur le décès de son père, Sylvain, mentionné comme étant décédé le 7 septembre 1748 à Saint-Georges, et "ocrier" de profession.

    Je tombe facilement sur son acte sur le site des archives départementales du Cher:
    Archives départementales du Cher, page 177 Saint-Georges-sur-la-Prée 1731 1760 3E 309 http://www.archives18.fr/ark:/41383/s005594eb962f614/55a110db5560d

    Archives départementales du Cher, page 177 Saint-Georges-sur-la-Prée 1731 1760 3E 309 http://www.archives18.fr/ark:/41383/s005594eb962f614/55a110db5560d
    L’an mil sept cent quarante huit le sept septembre les corps
    de Silvain Blain agé de quarante neuf ans epoux de marie
    massé, nicolas Blain agé de vingt ans, Et Jean Blain agé
    de seize ans, ses enfants, morts du jour précédant et trouvés
    Etouffés dans l’ouverture / l...trou à locre ont été inhumes par moy par par
    moy Curé soussigné en presence de nicolas gardefroy, nicolas
    massay, Jean Badan, Estienne Sallé, françois et antoine gendrant Sonneurs qui ont déclaré
    ne scavoir signer
    Pinault curé de St george

    Une fin tragique pour mon aïeul, et pour ses 2 fils!
    Je ne peux imaginer le bouleversement dans la famille et la communauté villageoise.

    Cet acte me rappelle en effet l'histoire ocrière de ce petit village berrichon, qui possède un musée dédié à l'ocre.

    Saint-Georges-sur-la-Prée est bien connue depuis le haut Moyen-Age pour ses carrières d'ocre (pigment naturel utilisé pour les fresques et la décoration), dont la diffusion s'effectuait par bateau.

    Dès les XIe – XIIe siècles et sans doute avant, l’ocre était retirée de carrières, bien en contrebas du village. Un terrain très accidenté, situé dans la zone ocrière, en serait la preuve et, dans les cartes anciennes, ce lieu est appelé " Les Anciennes Ocreriez " (mentionnées au-dessus du village sur la carte de Cassini ici bas)

    Source: +Gallica BnF
    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530952065

    Au fil du temps, on en vint à l’exploitation minière, c’est-à-dire en creusant puits et galeries.
    Cette dernière forme d’exploitation était une pratique très difficile, présentant bien sûr des risques, et demandant un grand savoir-faire.

    C'est en extrayant l'ocre avec ses deux fils comme employés, que mon ancêtre est peut-être tombé sur une poche de gaz au fond de la mine, ou fût étouffé par la fumée de leur lampe à huile.
    Ces deux explications sont plausibles.

    L'ocrier creusait des puits, larges de 1m50 environ, et pouvant descendre jusqu’à 30m de profondeur. Il fallait traverser d’épaisses couches de terres argileuses, incrustées de cailloux, puis très souvent des bancs de grès très dur, qu’il fallait détruire à l’aide pics et, parfois, par explosion, puis à nouveau une couche de terre argileuse, avant d’arriver, enfin, à la couche d’ocre… 
    Les ocriers établissaient alors un réseau de galeries horizontales disposées en étoiles autour du puits.

    Outre le métier d'ocrier que je ne connaissais pas, la lecture de cette tragédie familiale me ramène à la dure réalité des conditions de travail de nos aïeux, pendant que je lis tranquillement le registre paroissial.

    L'ocre de Saint-Georges était connu dans toute la France pour sa qualité et était transporté par bateau sur le Cher, en contrebas du village jusqu'à Nantes notamment, pour y être exporté.

    Si vous souhaitez avoir plus d'éléments sur l'extraction ocrière, je vous invite vivement à visiter le site internet du Musée de l'Ocre de Saint-Georges sur la Prée, mais également sa page Facebook.


    Avez-vous aussi rencontré dans les registres paroissiaux des actes retraçant la fin tragique de vos aïeux lors de leur activité professionnelle?




    Extrait "Nouveau manuel complet du peintre en bâtiments, du fabricant de couleurs, du doreur, du vernisseur, du vitrier et de l'argenteur."Source: +Gallica BnF
    Lien d'accès





    H comme Henri et Hyppolite, prénoms d'usage, mais aussi Héritage! Défi triplement relevé!

    Pour cette lettre H , je vais vous parler de mon arrière grand-père Henri Trotereau, aïeul dont j'ai l'impression de ne pas connaître grand chose, et de son père, Hippolyte.
     
    S'il vous venait l'idée de chercher les actes de naissance de ces 2 aïeux, père et fils, vous ne les trouveriez pas...tout simplement car ils n'existent pas.
     
    Enfin des actes existent bien, mais pas avec les mêmes prénoms.
     
    - Henri est né le 5 février 1888 à Mennetou-sur-Cher (Loir-et-Cher) sous le seul et unique prénom de Désiré,
    - Hippolyte est né le 22 avril 1855, au lieu-dit "Les Quenets" à Saint-Loup sur Cher (Loir-et-Cher) sous les prénoms suivants: Paul Jean-Baptiste Sylvain.
     
    S'agit-il d'une tradition familiale d'utiliser un prénom qui ne fait même pas partie des prénoms mentionnés dans l'état civil?
     
    - Pour revenir à mon arrière grand-père, il a toujours été surnommé Henri par ses proches, mais pourquoi? Était-ce en mémoire d'un proche disparu ou d'un prénom qui ne lui convenait pas?
    Excepté un cousin qui portait ce prénom, et né la même année que lui, je n'ai pas de pistes....
     
    - Concernant son père, j'avais eu l'occasion, lors de la rédaction d'un article, de découvrir qu'un recensement effectué en 1866 à Mennetou-sur-Cher, Paul était mentionné comme Hippolyte!
    Le recenseur faisait-il preuve de rigueur? Prenait-il pour "argent comptant" les informations que lui communiquait la famille...?
    De plus, il n'était même pas considéré comme le fils car il était le beau-fils du chef de famille, sa mère s'étant remarié. Il est indiqué comme domestique de son beau-père à 10 ans!
    Pourquoi Hippolyte? était-ce pour rendre hommage à Hippolyte CADOT, son oncle maternel? un autre mystère...

    Paul TROTEREAU lors de son service militaire - collection personnelle.
    Cet article est l'occasion de revenir sur l'Héritage du père de Paul, Silvain.
    Lors de l'inventaire après-décès de Paul TROTEREAU en 1910, il est fait mention de le la succession et de l'héritage ainsi obtenu de son père, qu'il n'a jamais connu: lien vers l'article.

    Ainsi, je relève 3 fois ce challenge avec une mention "triple H" :-))

    Et vous, quels sont les surnoms de vos aïeux?


    G comme Géniteur #challengeAZ


    Auparavant, il n'y a pas si longtemps, l'état civil et la société parlaient du père en ces termes: père naturel, père légitime, bon père de famille, autorité paternelle...
    Aujourd'hui, la sociologie passant par là, on emploie des nouveaux termes qui collent peut-être plus à notre réalité sociale d'aujourd'hui même s'ils peuvent être réducteurs :
    - géniteur 
    - père intentionnel,
    - père social
    - beau-père...dont un statut aurait dû voir le jour, tellement il joue un rôle important, et ce, depuis toujours.

    A la question: le géniteur est-il un papa?
    Oui et non
    Il n'est quelquefois qu'un géniteur et n'accomplira jamais la fonction de père pour une multitude de raisons et ne deviendra ainsi jamais Le Papa.
    C'est là qu'intervient souvent un père non géniteur: un père "informel".
    Un homme qui joue le rôle de père: un oncle, un grand frère..., un grand-père, un tuteur, les hommes de la famille.
    C'est à ces hommes dont le rôle de père fut permanent ou épisodique, que je veux rendre hommage car il n'apparaissent que rarement dans nos recherches généalogiques.
    Aujourd'hui je pense à Ernest Jacob qui a fait l'objet de mon article E, et qui au décès de son gendre Marcel Viard, a pris sous son toit, sa fille Émilienne, et ses deux petits-enfants, Jean et Huguette, ma grand-mère.
    C'est aussi François Popineau (http://gw.geneanet.org/benetit_w?lang=fr&pz=benoit&nz=petit&ocz=0&p=francois+desire&n=popineau), qui s'est occupé de mon aïeul "Paul" Trotereau quand il s'est marié avec la mère de ce dernier, Pauline Cadeau.
    Je pense également à Charles Diot (http://gw.geneanet.org/benetit_w?lang=fr&pz=benoit&nz=petit&ocz=0&p=charles&n=diotqui s'est occupé de mon arrière grand père Marcel Viard alors que celui-ci était déjà orphelin de père à 10 ans.

    Et vous, quels sont ces hommes dans vos arbres généalogiques qui ont joué un rôle de père tout en ne l'étant pas officiellement?

    Ci-dessous Anne-Marie Léonie Dumanois, mon aïeule épouse de Charles Diot, avec sa petite-fille devant sa maison de Bouconville-sur-Madt dans la Meuse.

    lundi 6 juin 2016

    E comme Ernest Jacob, Entrepreneur #challengeAZ

    J'ai remarqué il y a peu que le père de mon arrière grand-mère maternelle, Eugène Ernest Jacob, avait la profession d'entrepreneur signalée dans un acte de mariage.
    Ernest est né en 1860 à Rigny la Salle dans la Meuse
    Chose peu commune, il était fils unique de Pierre Jacob et Catherine Vibrac.

    De lui, j'ai trouvé une lettre écrite à sa mère à l'âge de 6 ou 8 ans depuis la ville de Pantin....dans le 93.... Pourquoi? C'est un mystère pour le moment
    Et c'est d'ailleurs dans cette ville que je viens de m'installer...ah coïncidence...
    Bref je m'égare ...

    En quoi consiste réellement le métier d'entrepreneur?
    En tout cas, il est plus qu'un maçon puisqu'il a construit la maison familiale rue des Prés à EUVILLE où il a été s'établir avec sa femme Juliette Morisot et leur fille unique, Émilienne.

    J'ai même retrouvé des factures de l'époque, entre 1900 et 1910.
    Voyez plutôt !
    
    Collection personnelle - Benoît PETIT

    Je n'ai que 2 /3 photos de lui mais c'est déjà ça et je sais que c'est une chance.

    Encore un métier et une œuvre pour rendre hommage à un aïeul que j'aurais été curieux de connaître!

    À demain pour la lettre F...

    dimanche 5 juin 2016

    F comme Farceur

    Eh oui il y a des arrières grands-papas dont une des qualités retenus dans mon enfance était celle d'être blagueur et farceur.
    Joie de vivre et allégresse sont des marqueurs positifs, surtout pour un homme qui a vécu l'ensemble de la guerre 14-18 et même plus que ça, jusqu'en 1919 en Allemagne.
    Un homme qui n'a connu sa fille aînée qu'à l'âge de 5 ans puisque née peu après son départ fin 1914.

    Ma grand-mère maternelle aimait beaucoup me parler de son père.
    J'ai même une photo de lui où il fait le pitre avec son frère Marcel...mais je n'arrive pas à remettre la main dessus suite au déménagement (numérisez...numérisez !!).

    Néanmoins quelques photos de lui que je garde précieusement.
    J'ai eu le plaisir de parler de lui dans une série d'articles sur son parcours pendant la première guerre (lien vers l'article: http://mesracinesfamiliales.blogspot.ca/2013/11/eugene-prehau-parti-de-bourges-le-18.html?m=1 ).
    Ce plaisir fut même partagé au sein d'une émission de la radio d'Enghien sur la mémoire 14-18.

    Quelle est la qualité ou le trait de caractère qui caractérise vos pères et aïeux ?

    D comme Décédé trop jeune #hommage #challengeAZ

    Un bref hommage à mon arrière grand-père, Marcel Arthur VIARD.

    Il est décédé jeune en 1927 à l'âge de 36 ans laissant sa femme avec un garçon de 6 ans et ma grand-mère âgée d'un an.
    Mon arrière grand-mère, Emilienne, n'a pas eu d'autres choix que travailler pour subvenir aux besoins de la petite famille.

    Né le 5 février 1891 à Bouconville (Meuse), il avait pour profession, Garçon de culture, lors de son incorporation dans les armées le 2 août 1914.

    Il fût caporal le 1er janvier 1915.
    Il est indiqué sur sa fiche matricule: 
    "Pendant les périodes de janvier 1915 à juin 1915 et de mars à juin 1916, a assuré sous de violents bombardements le ravitaillement en matériel des unités de 1ère ligne : caporal très brave"

    Blessé évacué le 13 avril 1917 à Sapigneul (village de la Marne disparu lors 1GM) près Chalons, il entre à l'hôpital temporaire n°31 à Chateau-Thierry le 16 avril 1917.
    Blessure :
    "Plaie pénétrante face antérieure poignet droit, plaie parotidienne gauche par éclats d'obus"

    Il fût envoyé à l'hôpital auxiliaire n°5 de nevers du 29 avril 1917.
    inapte 2 mois : légère limitation de l'extension du poignet droit
    cicatrice douloureuse à la face intérieure du poignet
    décision de la commission de réforme de Nevers du 18 octobre 1917
    Arrivé au dépôt le 31 octobre 1917, il rentre hôpital mixte d'Alençon pour suite de blessures du 8/12/1917.
    En convalescence du 3/1/18 aux armées le 18 juillet 1918 : 9ème bataillon 35ème compagnie.

    En congé illimité de démobilisation 25 juillet 1919

    Classé affecté spécial : société des Farges et acieries de Commercy


    Il y a de quoi être fier de cet arrière grand-père puisqu'il a obtenu la croix de guerre : étoile de bronze

    Marcel serait mort des suites de ses blessures de la première guerre mondiale.



    Collection personnelle - Benoît PETIT - photo de Marcel Arthur VIARD
    Ci-dessous une photo présente sur son certificat de capcité de conduire obtenu en 1921 à Nancy et qui avait fait l'objet d'un de mes premiers articles en 2012..., déjà!
    Lien vers cet article:
    Collection personnelle - Benoît PETIT - photo de Marcel Arthur VIARD en 1921

    C comme Carrier de père en fils #challengeAZ

    Carrier est un métier dont j'entends parler depuis mon enfance, et ce, pour plusieurs raisons:

    - mes grands-parents paternels vivaient dans un village connu pour ses carrières de pierre blanche qui ont servies notamment à construire le socle de la statue de la liberté,

    - Mon grand-père Marcel est né dans le village des carrières d'Euville dans la Meuse,

    - Mon arrière grand père Eugène y travaillait et habitait avec sa famille dans la maison Civet Pommier, son employeur,

    - Sa femme, Fernande Gaillet, vient elle-même d'un village de carriers, Brauvilliers, également dans la Meuse.


    Bref beaucoup de discussions et d'événements se sont passés autour et dans ces carrières.
    Et notamment l'exercice du métier de carrier, aussi bien dans les familles Petit, que Gaillet.

    A Euville, au début du XXème siècle, dDans les carrières Fèvre, plus de 1500 carriers y travaillaient chaque jour (Source: http://pierredeuville.org/histoire.html). 
     (Source: http://pierredeuville.org/histoire.html). 

    Parmi eux, plus de la moitié était français, essentiellement meusiens ; l’autre moitié était des ouvriers étrangers : Espagnols, Portugais, Yougoslaves, Allemands, Russes, Grecs mais surtout Italiens (plus d’un  tiers)  (Source: http://pierredeuville.org/histoire.html). .

    Le père de Fernande, le bien nommé Aimé Gaillet , dit "Gaillet le riche" et qui a construit la maison familiale, était entre autres, carrier de son état.
    Son père avant lui, François, était également carrier.
    Son frère également.
    Collection personnelle - années 1910 - Brauvilliers - maison familiale

    La sœur de Fernande, Georgette, tenait l'auberge du Point de vue, point de rencontre des carriers de Brauvilliers où les chopines s'entrechoquaient en compagnie de l'oncle Camille.
    Collection site "Amis de la pierre" http://amisdelapierre.hautetfort.com/album/carriere-de-la-fontaine/page1/
    Collection site "Amis de la pierre" http://amisdelapierre.hautetfort.com/album/carriere-de-la-fontaine/page1/

    Bref, un métier de famille, mais surtout qui se faisait de père en fils.

    Il y a quelques temps j'écrivais un article similaire sur le métier de charron chez les pères et fils Petit....ai-je loupé ma vocation?;).
    Ci-dessous, les liens vers les articles:
    Charron: le métier 1/2


    Et vous, retrouvez vous aussi des métiers qui se transmettent de génération en génération parmi les hommes de la famille?