samedi 15 septembre 2012

Visite du nouveau site des Archives Nationales à Pierrefitte sur Seine

Journées européennes du patrimoine 

Le nouveau site de Pierrefitte sur Seine consacré pour recevoir les archives postérieures à 1789 a ouvert ses portes pour les "JEP" 2012.
Un  lieu encore vide à première vue mais un bâtiment qui ne manque pas de séduire par son architecture.
Le site se démarque par son ampleur, son originalité, ses fenêtres ovales, sa façade en acier, ses bassins d'eau, le tout au milieu des 3 communes que sont Stains, Pierrefitte et Saint Denis, dans un quartier qui devrait en profiter je l'espère (des nouvelles lignes de tramway vont bientôt être inaugurées à quelques encablures du monument!).

Un certain gigantisme se dégage à première vue.

Une chance: il faisait beau et donc plus agréable d'admirer le résultat.

Tout de suite, on remarque les bassins, future source de zénitude pour les chercheurs et les archivistes...?:-p


Je suis arrivé à peine avant 14h30 mais il était déjà trop tard pour effectuer la visite guidée dans l'après-midi. Et pourtant, le site venait juste d'ouvrir à 14h00...pointe de déception.
Ce n'est que parti remise pour 2013!

Cependant, ouf...un film était projeté dans un auditorium (assez grand d'ailleurs!) présentant l'historique du projet.

Le documentaire a retracé l'origine du projet et les craintes des anciens directeurs des archives, voyant l'accumulation des archives et le manque de place.
Une décision fût prise d'installer le futur site à Pierrefitte tout en gardant celui de Fontainebleau...écartant l'idée d'un regroupement des archives.
Le film relate le concours de maîtrise d'oeuvre attribué à Massimilano Fuksas, l'association des amis des archives et le soutien de René Rémond, les quelques années d'envasement du projet.


Puis le projet revient sur le devant de la scène avec Jacques Chirac.

La première pierre est enfin posée en 2009.

Le documentaire fait également état des travaux de dépoussiérage des documents transférés et notamment des boîtes contenant les lois de la 1ère République.
Agnès Magnien, directrice des archives nationales, y a enfin rappelé que les archives notariales restaient à Paris, ainsi que le musée.

La visite du lieu était ponctuée d'une exposition chronologique des travaux de construction, conçue et commandée à Gilles Raynaldy.

Comme je n'ai pu faire la visite guidée, je me suis "vengé" en prenant des photos du bâtiment :-)


Le nouveau site ouvrira ses portes en janvier 2013.

RDV l'année prochaine quand les archivistes seront installés.



jeudi 13 septembre 2012

Le mystère Catherine Monet...

Encore une ancêtre qui laisse plein de questions en suspens...
J'aimerai vraiment en savoir plus sur son parcours.

Catherine, vosgienne de Raon l'Etape

Catherine est née à Raon l'Etape le vendredi 12 février 1773 et baptisée le lendemain, du mariage de Pierre MONET et Catherine MANGEARD.

Source: site Internet des AD 88
Son père, Pierre, était ouvrier dans une scierie à eau de Raon l'Etape, scieries qui se sont développées dans cette commune au confluent de la Plaine et de la Meurthe, en contrebas des Vosges.

Dans sa 6ème année, sa mère Catherine Mangeard décède, laissant également 2 fils orphelins de mère.
Pierre Monet se remarie alors en août 1778 à Anne Margueritte George à Raon L'Etape.

Dix ans plus tard, en 1788, c'est au tour de Pierre Monet de décéder et de laisser les enfants orphelins avec leur belle-mère.
Que devient Catherine?


Son mariage dans la Meuse

Elle réapparaît alors le 25 brumaire de l'an VI (15 novembre 1797) dans l'acte de mariage qui l'unit à Nicolas MORISOT, marchand boucher de Rigny la Salle, département de la Meuse.


Nicolas est alors déjà veuf d'Elisabeth Guillaume et divorcé de Jeanne Thiebaut (la raison du divorce restant à découvrir...) et est de 19 ans son ainé.
Catherine est elle âgé de 25 ans à l'époque, et était sa domestique, et a accouché d'ores et déjà d'un fils, François.

Pourquoi Rigny la Salle?

A son mariage, son témoin est François LECAPé, son oncle, aubergiste de la commune de Vaucouleurs et qui était le mari de Marie Anne Mangeard, tante maternelle de Catherine.

A sa majorité et aux lendemains de la Révolution, Catherine a sûrement rejoint sa tante maternelle pour y trouver refuge et travail.

La noyade de son époux

Cet épisode, déja traité dans un précédent post, fait ressurgir Catherine qui est témoin dans l'acte de décès de Nicolas Morisot du 13 fructidor an VII, qui s'est noyé au retour d'un jour de foire.
Catherine se retrouve ainsi veuve avec 1 fils en bas âge, et enceinte de mon ancêtre Auguste MORISOT, qui naîtra le 18 plûviose an VIII.

Est-elle restée seule, s'est-elle remariée...? Aucune piste.

C'est là que s'arrête la dernière trace de Catherine....jusqu'à...

Son décès dans les Pyrénées...sous un faux nom!

 Son fils et mon ancêtre Auguste Morisot, devenu tailleur d'habits à Rigny la Salle, se marie le 21 février 1828 à Barbe FILIER.

Dans l'acte de mariage, est évoqué son père, Nicolas, et bien évidemment sa mère Catherine, qui est dite décédée, à Nay, département des Basses Pyrénées.
L'officier d'état civil précise que Catherine est enregistrée dans les actes de décès de cette commune sous le nom de SENVILLE (ou Seuville) au lieu de son propre nom qui est Monet.


Pourquoi est-elle décédée si loin de son domicile? et surtout sous un faux nom?
Etait-elle recherchée?

Si quelqu'un a une piste de recherche, elle est la bienvenue! :)





vendredi 7 septembre 2012

Fin des égarrements, reprise des recherches! par courrier...

Après quelques vacances...
...la reprise du travail...
... il est temps de reprendre sérieusement les recherches :-)

J'étais bien assidu à la veille généalogique et la rentrée fût bien fournie à ce sujet :
  • nouveaux blogs (rhit généalogie - http://www.rhit-genealogie.fr), 
  • nouveaux rdv hebdomadaires de La gazette des ancêtres sur la généalogie et la technologie : http://lagazettedesancetres.blogspot.fr/2012/09/genealogie-et-technologie-la-revue-web.html
Cependant, pas de nouveaux messages postés de ma part sur mon blog.

Malgré tout, j'avais entamé un travail de recherche: en regardant mon arbre, je me suis dit "c'est bien de remonter certaines branches, mais as-tu les infos complètes sur les ancêtres qui te sont proches" : bien entendu, non!

Les informations manquantes sur ces ascendants étaient surtout relatives à leur décès, car ayant eu lieu après 1902 en général, je ne pouvais les trouver sur la plupart des archives en ligne.

Que faire? regarder sur généanet? Oui, mais s'agissant d'ascendants assez proches (aïeux ou arrières grand-parents de mes grand-parents), je ne disposais pas de cousins généalogiques descendants de ces mêmes ancêtres.

Ne pouvant aller consulter en mairie directement, m'est venue l'idée : "mais pourquoi ne pas refaire la bonne vieille technique d'antan (:-)! = écrire à ces chers messieurs les maires pour obtenir une copie des actes d'état civil".

Lorsque j'ai commencé ma généalogie vers 15/16 ans avec mes grand-parents, c'était un des seuls moyens d'obtenir des informations lorsqu'on habitait pas la région...(excepté aller directement au service des archives départementales concernées).

Donc me voilà sélectionnant les informations manquantes et rédigeant mes 3 lettres.
A ce jour, les 3 mairies concernées m'ont répondu pour des demandes envoyées le 20 août.


Première réponse: Ville de Paris

La première réponse reçue concernait l'acte de mariage de mes arrière grand-parents, Eugène Petit et Fernande Gaillet qui s'étaient mariés en 1919 à Paris.
Pour cette demande, je n'ai pas adressé un courrier classique. Je me souvenais, en effet, via le site "service-public.fr" qu'il était dorénavant possible d'obtenir un acte d'état civil via ce site ou celui de la ville concerné.
La ville dispose d'un espace dédié à la demande d'acte d'état civil. Après avoir rempli les infos nécessaires à l'obtention non pas d'un extrait, mais d'une copie (nom et dates de naissance des époux), j'ai reçu un mail m'informant du traitement de la demande et un autre m'indiquant l'envoi de la copie à mon domicile.
Je disposais auparavant que d'une partie de l'acte ; il me manquait la 2ème page détaillant les témoins, ainsi que les signatures.
J'ai bien reçu la copie entière comme prévu.

Et bien sûr, toujours aussi ravi de recevoir une lettre, curieux d'avance d'en connaître le contenu.

2ème réponse: Mairie d'Euville (Meuse)

Après cette première réponse, mon impatience s'accrut et je finis par recevoir la 2ème réponse de la mairie d'Euville.
Je n'avais pas forcément un bon a priori sur la réponse, me souvenant des problèmes à obtenir des documents. En effet, je n'ai jamais pu obtenir les actes de naissance de mes grand-parents, et l'acte de mariage de mes arrières grand-parents mariés en 1919!
Et pourtant! Même si normalement, on ne pouvait pas communiquer d'actes datant de moins de 100 ans, j'avais toujours cru qu'il était possible d'obtenir des copies en prouvant la filiation directe avec ces personnes, chose faite à chaque demande.
Quinze ans après, je me suis dit: "pourquoi pas retenter?" et en profiter pour demander si 2 ancêtres directs n'étaient pas éventuellement décédés dans cette commune.
La réponse fût pour le moins déconcertante et j'en montre une copie délibérément.


J'avais tout d'abord demandé si 2 ancêtres auraient pu être présentes sur les registres après certaines dates. Je suppose que dans ce cas, la personne en charge de l'état civil examine les tables décennales et voit en peu de temps la présence ou non des personnes concernées.
A cela, la mairie me répond, a priori, sur l'année concernée, et non sur la période postérieure : je ne sais pas en fait si la recherche a été faite ou non après, mystère...

Le pire, c'est que pour l'acte de mariage de mes grand-parents, j'avais vraiment donné toutes les infos sur les noms de leurs parents, lieux et dates de naissance, pensant que cette fois- ci j'allais enfin recevoir la copie de l'acte...mais non! Je reçois un extrait avec filiation mais qui fait office de copie pour la mairie...je ne comprends plus...quelle frustration! Je pense que le seul moyen d'obtenir une réponse et d'aller directement en mairie.

Je suppose donc qu'il n'est pas possible d'avoir une copie même en étant un descendant direct...

3ème et dernière réponse:
Je viens de recevoir aujourd'hui la réponse.
Ma requête était le décès d'une ancêtre directe après 1926 dans la commune de Montlouis (Cher).
La réponse a mis plus de temps à venir (rentrée oblige) mais j'ai reçu la copie de l'acte de décès comme demandé...


J'avais envie de partager cette expérience pour montrer que certaines mairies peuvent être réticentes, toujours à l'heure actuelle, à communiquer certains documents.
Je tiens à préciser qu'à chaque envoi, j'insérais avec ma demande une enveloppe timbrée de retour.

En tout cas, j'ai pu observer la même impatience que j'avais lorsque j'ai commencé la généalogie: l'attente de la réponse et l'empressement d'ouvrir le courrier pour en connaître le contenu :-)

N'hésitez pas à déposer vos commentaires et me laisser vos observations.

Bonne rentrée généalogique à tous,

Benoît