mardi 30 avril 2013

Z comme Zambeau Christine #challengeAZ

Mon ancêtre Pierre MICHEL, marchand de petits porcs, ou devrait-on dire maquignon, s'est marié en 1786 ) Catherine Brugnot et est décédé dans la petite commune de Bouconville sur Madt, dans la plaine de Woëvre, département de la Meuse.

Il était né à Loupmont, commune voisine au pied des Côtes de Meuse, du mariage de Gérard Michel et de Christine Zambeau (orthographe imprécise...).

J'avais déjà mentionné son père dans un précédent article, puisqu'il était décédé des suites d'une épilepsie: "1785 à Loupmont : un ancêtre épileptique". 

Au cours de mes recherches sur la commune de Bouconville où était allé vivre Pierre, j'ai trouvé l'acte de décès de sa mère Christine:


Dans cet acte, on n'apprend pas grand chose sur ses origines, ni le lieu de naissance, ni le nom de ses parents!
Âgée de 88 ans, on peut logiquement calculer qu'elle est née aux alentours de 1719.

Continuant mes recherches, petit à petit, je me suis dirigé vers les registres paroissiaux de Loupmont.

J'y ai alors trouvé l'acte de décès de son mari, Gérard Michel, l'épileptique notoire de Loupmont, qui curieusement, donne l'origine de Christine.
Son acte d'inhumation me permet d'apprendre que Christine ZAMBEAU est originaire de la paroisse de Joncourt, qui se trouverait être Ajoncourt, à la limite de la Meurthe & Moselle / Moselle (commune que je trouve dans aucun des 2 sites d'archives en ligne...).

Ci-dessous l'acte d'inhumation:

 "Gerard Michel, originaire et vigneron de cette paroisse époux de Christienne Jambeau originaire de Jonquours [les deux lettres se ressemblent, aussi je pense à un J] est décédé subitement dans un accès d'épilepsie, maladie dont il était souvent attaqué ayant [écrit ici aïant] plusieurs fois reçu l'extrême onction à la suite des accès est décédé après avoir reçu deux jours auparavant la communion pascale avec les autres fidèles, âgé de cinquante-cinq ans, mort à deux heures du matin le premier avril mil sept cnet quatre-vingt-cinq. Son corps a été inhumé le deux du dit mois à six heures du soir au cimetière de cette paroisse avec les cérémonies ordinaires en présence de Pierre Michel vigneron et de François Michel aussi vigneron de cette paroisse ses fils et frère qui ont signé avec moi lecture faite."(Transcription proposée par François Frémeau).
Il s'agit bien du nom Zambeau et non Jambeau après recherches.

En recherchant Ajoncourt sur Google, il semblerait qu'Ajoncourt se trouve en Moselle.
Mais cela n'était qu'un hameau.
Wikipédia: " En 1765, Ajoncourt est cité dans les registres paroissiaux (exemple :le 27 janvier 1765, décès de Gabrielle Broquart) comme hameau du village voisin d’Arraye-et-Han. La commune ne possède pas d'église et relève en effet de la paroisse d’Arraye-et-Han."

Je vais ainsi profiter de ces quelques jours de congés pour essayer de retrouver sa trace.

Le nom de ZAMBEAU est surtout porté en Lorraine (55, 54), tout comme ses variantes Zambau, Zambeau, Zambeaux. Il semble renvoyer à un nom de personne d'origine germanique qui pourrait être *Isambaud (isan = fer + bald = audacieux), à moins que ce ne soit un hypocoristique d'Isabeau (source: geneanet).



Y comme Yvon Gaillet, lointain cousin #challengeAZ

Mon arrière grand-mère Fernande Renée Gaillet est née à Brauvilliers en 1888, commune dont j'ai déjà parlé précédemment :
B comme Brauvilliers, village de mon enfance...et de mes ancêtres #challengeAZ

Fernande est la fille de Jules Aimé Gaillet, lui-même fils de François GAILLET et de Marie Anne CAUBLIER.

Au début de ma généalogie, un certain Yvon Gaillet m'a écrit et m'a transmis ses recherches sur les Gaillet qui sont originaires de Juvigny en Perthois, juste à côté de Brauvilliers, toujours dans le département de la Meuse.

Le plus lointain ancêtre Gaillet connu est Jean Gaillet né vers 1607 et marié à Marguerite Guilloto.

Yvon est en fait un lointain cousin, descendant également du couple François Gaillet et Marie Anne Caublier.

Le tableau ci-dessous avec tous les descendants de ce couple a ainsi été reconstitué.

Je viens ainsi remercier Yvon d'avoir fait toutes ces recherches et de les avoir partagées.







dimanche 28 avril 2013

X comme Xtophe VIER #challengeAZ

Xtophe comme ...Christophe!
Le X servait beaucoup comme abréviation pour désigner le "Christ" je suppose.
"Xtophe" VIER ou VIERRE serait né à Apremont la Forêt, commune dont je vous ai déjà parlé dans mes précédents articles.
Il a épousé Nicole Gérard qui a donné naissance à Jean Nicolas devenu garde des bois à Apremont.




X aussi comme mariage.
En généalogie, le signe "x" désigne l'union entre 2 époux (comme ° pour une naissance, et + pour un décès).
Signe que j'utilise jusque dans le titre de mes fichiers pour indiquer de quel acte il s'agit.

vendredi 26 avril 2013

W comme Woinville et Woëvre #challengeAZ

Woinville est une des communes d'origine de ma famille paternelle, du côté de ma grand mère, plus exactement avec les VIARD.
Située en contrebas des côtes de Meuse, d'où on peut voir la plaine de Woëvre, Woinville fait partie de l'ancienne paroisse dite des "Trois Villes".

Les « trois villes » recouvrent en fait quatre lieux d’habitation : Buxières-Buxerulles, Woinville et Varneville.

Le village peut tirer son nom « Vidinovilla » de l’étendue de son territoire.
C’est en effet la réalité. Certains pensent que le préfixe provient du mot « oint » ou consacré – ce que confirmeraient les immunités octroyées par l’abbaye.

Au début du 14° siècle, les « trois villes » sont à la fois sous la tutelle du seigneur de Trougnon, de l’abbaye de Saint Mihiel, de l’évêque de Verdun , des comtes et ducs de Bar.

Woinville est citée en 709, comme patrie de Nicolas Beuve, un des fondateurs du collège de la Marche, à Paris (1360-1421).

source: http://buxieres.com/pagina3.html

jeudi 25 avril 2013

V comme Vlan! #challengeAZ

Eh oui, Vlan!
Benoît, n'oublies jamais de te relire!
Et pourtant c'est toujours une activité à laquelle je m'oblige à chaque rédaction d'article.
Hier soir, j'ai publié un article sur l'union d'une ancêtre à l'âge de 11 ans :
http://mesracinesfamiliales.blogspot.fr/2013/04/u-comme-unions-un-tres-jeune-age-et.html?m=1

L'avantage du blog et surtout la partage sur les réseaux sociaux c'est de le faire connaître et que chacun puisse le commenter.

J'ai voulu rédiger mon article fort tard et une commentatrice n'a pas tardé à me signaler mon manque de rigueur.

Monique a bien fait de me corriger:
"Attention à ce que vous écrivez, vous n'êtes pas aussi fiable que vos bénévoles Thomas mort en 1702 puis 1704 et né vers 1764! Marie morte en 1714 et née en 1774, Madeleine née puis décédée 2 jours plus tôt, que de bizarreries dans ces vies!"

En effet, au lieu d'écrire 1674, j'ai écrit 1764...et 1774 au lieu de 1674.
J'étais sûrement brouillé avec le XVII EME hier soir
Bon, merci Monique!
Par contre, je tiens à préciser que je ne conteste pas les relevés des bénévoles, bien au contraire. L'expérience leur est reconnu.
Mais étant comme Saint Thomas, je préfère vérifier par moi même , et c'est tout de même mieux de trouver un acte par soi-même.

Merci pour vos encouragements et vos commentaires.

V comme...Vachère! #challengeAZ

C'est en regardant le dictionnaire pour trouver mon sujet d'aujourd'hui que je suis tomber sur le mot "vacher".
Je me suis tout de suite rappelé de l'activité exercée par mon arrière grand-mère, Juliette CHEVALIER, alors jeune fille à Vouzeron ; aussi appelée pour les intimes comme moi "grand-mère Juju" (eh oui j'ai eu la chance de la connaître tout petiot que j'étais et je m'en souviens !)

Juliette est née le 16 avril 1894 à Vouzeron, et fille de Jules Chevalier et Marie VEILLAT.
A l'âge de 10 ans, Juliette devient orpheline de père avec ses frères.
En effet, Jules Chevalier décède à l'âge de 36 ans le 9 mars 1903.

En étudiant le recensement de la commune de Saint Laurent, jouxtant celle de Vouzeron, j'ai trouvé que Juliette était devenue domestique très jeune dans une famille résidant "aux Pointes".

Lorsqu'avec mon grand-père nous nous promenions en Sologne, nous passions souvent devant un lieu-dit perdu dans le bois de Vouzeron, "Lascent" et où mon arrière grand-mère gardait les vaches de son patron lorsqu'elle était adolescente! Avant qu'elle ne rencontre Désiré chez sa cousine, mais ça, c'est une autre histoire :-))


mercredi 24 avril 2013

U comme Unions à un très jeune âge et disgressions sur la survie des enfants #challengeAZ

Marie BAUDON est née vers 1674 à Nançay, petite commune solognote, située dans le département du Cher, dont j'ai déjà parlé auparavant.
 
Je dis bien "vers" 1674.... car je n'ai pas accès aux registres de cette commune qui ne sont pas encore tous mis en ligne sur le site www.archives18.fr

Toutes les données présentées ci-après m'ont été fournies par le site de dépouillement gratuit des communes du Cher, Registres18.fr, et notamment la partie consacrée aux communes du Pays de Sancerre Sologne
J'ai commencé par trouver son acte de mariage avec Thomas LANOUE, avec qui elle a eu, une fille, mon ancêtre, Jeanne LANOUE.
Marie et Thomas se sont mariés à Nançay le 18 août 1685.
Thomas est d'ailleurs appelé DELANOUE et non LANOUE (encore une variante..) et le vicaire s'appelait...Petit, comme moi, mais pas de rapport car "mes" Petit sont lorrains.

Aucun âge n'est signalé, comme c'est souvent le cas à l'époque.

Thomas Lanoue décède le 20 avril 1702 à Nançay à l'âge de 38 ans.
J'en déduis donc qu'il est né vers 1764.

Toujours grâce aux dépouillements effectués par les bénévoles, je trouve que Marie Baudon se remarie le 28 août 1704 à Nançay, avec François CARRé.
J'y apprends d'ailleurs que les témoins étaient drapiers, tixier en toile et domestique.

Petit à petit, je retrace ainsi le parcours de Marie jusqu'à son décès le 3 décembre 1714, toujours dans la paroisse de Nançay.
Un âge y est enfin indiqué : 40 ans.
Elle décède donc aussi fort jeune! 
Par conséquent, elle serait née vers....1774.

Ce qui voudrait dire que lors de son premier mariage, Marie n'aurait eu que 11 ans...!
J'emploie le conditionnel car, même si je fais confiance aux relevés des bénévoles, je n'ai cependant pas pu vérifier l'acte de naissance.
Pour le moment, il s'agit de la mariée la plus jeune que je connaisse parmi mes ancêtres.

- D'après les relevés, son premier enfant serait arrivé... 5 ans après son mariage, avec le petit Pierre LANOUE, né le 10 juin 1690 mais décédé 3 jours plus tard.
- Est venu ensuite Jean (De)Lanoue, né et décédé le le 8 mai 1691.

(En écrivant cet article, je demeure effaré par tous ces décès en bas âge...!)

- Le 14 août 1693 est né Nicolas LANOÜHE qui est malheureusement décédé 2 mois plus tard!

Pour le moment, aucun enfant ne survit...

- 19 janvier 1696, Marie LANOUHE qui semble survivre,
- 14 juillet 1698, Estienne DELANOÜE, qui survit 7 mois jusqu'à son décès le 25 février 1699,
- et enfin mon ancêtre Jeanne LANOUE, née le 27 mars 1700 à Nançay.
Est survenu ensuite le décès de leur père, Thomas LANOUE, en 1704.

Le remariage s’imposait alors de façon dramatique lorsque l’époux restant devait assurer la survie d’enfants en bas âge. 
Il fallait d’urgence trouver un nouveau père ou une nouvelle mère. 
Ainsi, sous l’Ancien Régime, la moitié des remariages intervenait dans l’année qui suivait le veuvage pour les hommes, un quart pour les femmes ; d'où le remariage avec François CARRé en 1704.

Seuls 2 enfants sur 6 ont survécu à la petite enfance, à savoir : les filles! Seraient-elles plus résistantes?

Les deux filles, Marie et Jeanne, se marieront d'ailleurs le même jour avec les 2 frères POUCET le 18 février 1716 à Nançay, avec l'accord de leur tuteur, Jean Prognon.

De son mariage avec François CARRé : 
- Madeleine Carré née le 3 juin 1705, décédée 2 jours plus tôt,
- les jumelles Marie et Marie Anne, née le 14 octobre 1706, mais qui n'ont survécu que 2 jours,
- et Sylvain né en novembre 1714 et mort un mois plus tard, le 26 décembre 1714.

C'est d'ailleurs sûrement à cause de ce dernier accouchement, que Marie Baudon est décédée...

Encore une femme morte en couches et tant d'enfants décédés en bas âge : que de progrès en médecine depuis et heureusement! Je suis content de vivre à notre époque.

Relativiser sa vie quotidienne devait être le maître mot à  la fin du XVIIème siècle pour mon ancêtre, Marie BAUDON.

Banque d'images de l'Université Paris Descartes
http://www.biusante.parisdescartes.fr/histmed/image?CISB0806



lundi 22 avril 2013

T comme Trotereau Michel et Tixier en Toile #challengeAZ

Mon plus lointain ancêtre de la lignée des TROTEREAU, patronyme du côté maternel de ma famille, Michel Trotereau.
Né vers 1667, fils de Gilles Trotereau et Anne Baillif,  il épousa Marie Boulault, avec qui il a eu 8 enfants.

Il était journalier mais aussi tixier en toile.
La profession de  tixier" (ou" tissier") est synonyme de tisserand.
Ce métier, courant au XVIIème et XVIIIème siècle, consistait à fabriquer des tissus de laine, de soie, de lin, de chanvre...(source: http://sylvaine.serdin.free.fr/Utiles/metiers_d.htm)

Les tixiers en toile constituaient des entreprises familiales. Selon leur importance, ils employaient un certain nombre de tisserands (ouvriers). Leur production était écoulée auprès des marchands drapiers, qui fixaient les cours et dont on peut imaginer qu`ils étaient craints. (Source : http://www.fougerouze.com/tixier.htm)


Il réalise de la toile (et non pas du drap).
Son métier est à celui de tisserand (en toile). En effet, un relevé précis des porteurs de ce terme montre que sous la plume des curés et des notaires, les deux mots sont équivalents.

Un dictionnaire célèbre de la langue française (édition de Rouen de 1712 en deux tomes) permet de préciser que le tixier (ou tissier) en toile ne travaille pas la laine (de mouton), mais la fibre végétale : le chanvre ou le lin. Le tissier n'est donc pas un drapier. Un inventaire portant sur 500 individus allant du XVe au XIXe siècles exercant les deux métiers montre aucun cas d'ambivalence.

Je ne sais pas quel type de fibre était travaillée dans le Berry ou en Sologne.

S"agissant du chanvre, celui-ci était récolté et "roui" dans des pièces d'eau (les roises, parfois des pièces d'eau de château) où il est débarrassé de son enveloppe végétale. La préparation qui s'en suit, confiée aux femmes et aux enfants, est à l'origine de redoutables incendies de villages

dimanche 21 avril 2013

S comme Signatures de mes ancêtres PETIT #challengeAZ

Au tout début de mes recherches généalogiques, j'ai eu la chance d'être aidé, comme je l'ai déjà dit, par Michel VIARD de Saint-Dizier, lointain cousin du côté de ma grand-mère.

Celui-ci avait effectué des recherches pour mon compte aux archives départementales de Bar-le-Duc et m'avait gracieusement envoyé ses trouvailles par courrier à l'époque.
Tout un pan de l'histoire des PETIT s'est alors ouvert, et ce fût, avec impatience, que nous découvrions, avec mon grand-père les actes d'état civil des communes de Rambucourt, et Fréméréville dans la Meuse.

Ce qui nous avait surpris mon grand-père et moi, c'étaient les signatures présentes sur les actes, qui semblaient maîtrisées. De là, à en conclure, qu'ils savaient lire et écrire...je ne pourrais le dire.
J'avoue que c'était intéressant d'examiner ces signatures, preuve de vie d'un ancêtre et aussi, esquisse de création artistique, qui montre la dextérité dans la maîtrise de la plume.

C'est pour cette raison, que je vais vous montrer, les différents signatures adoptées par chaque génération des PETIT.
Entendons nous bien, il ne s'agit pas de signatures comprenant des "ruches", ni de nobles maîtrisant parfaitement l'écriture, mais j'avais envie de vous les montrer pour exemple.

Commençons par Jean Emile PETIT, charron de profession, né le 22 mai 1861 à Fréméréville sous les côtes (Meuse), fils de Ferdinand PETIT et Appoline ARNOULD
- Joseph Alexandre Ferdinand PETIT, menuisier, charron, fils de Alexandre et Luce LARTILLOT, né à Rambucourt, le 14 mai 1837.




- Alexandre PETIT, charron, né le 18 mars 1797 à Rambucourt (Meuse), fils de Jean André et Anne Françoise SALZARD,

 - Jean André PETIT né vers 1760, fils de Jean PETIT et Marie SALEUR, charron,


 - Jean PETIT né le 10 octobre 1709 à Andilly (Meurthe et Moselle), maître charron, fils de Claude PETIT et Marguerite GROSMANGIN



- Claude PETIT, fils de Mansuy PETIT et Marguerite LALLEMAND
signatures de lui et sa femme en 1705 à Andilly

- Mansuy PETIT, mon plus lointain ancêtre connu sur cette branche, à Andilly (54)

en 1696
en 1685:

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