C'est en lisant l'article de Sophie sur la généablogueuse Selma Cayol, et son site "De la terre vers la mer", que j'ai redécouvert la base de données Léonore. Selma en parle d'ailleurs comme un de ses sites préférés.
Ce n'est pas la première fois que j'entends parler de ce site. Mais vu l'objet, je ne voyais vraiment pas quelle pouvait en être l'utilité à titre personnel et pour ma généalogie.
Quel aïeul ou ancêtre aurait-il pu avoir une décoration au titre de la Légion d'Honneur.
A aucun moment, je n'ai entendu dire qu'un ancêtre avait été décoré.
Cependant, pourquoi ne pas vérifier?
C'est ce que je fis le week-end dernier.
Mais par où commencer?
La recherche par patronyme me semblait d'avance trop difficile et longue, tellement j'ai de noms dans ma généalogie. Je préférais d'emblée la recherche par départements, puis par commune ; choisissant les communes où j'avais le plus d'ancêtres et où j'avais le plus de possibilités de trouver un ancêtre décoré.
Je commençais par le département de la Meuse, et la commune de Brauvilliers, qui a vu la naissance de mon arrière grand-mère, Fernande Gaillet : rien de concluant, à part de lointains cousins.
Puis je passais à la commune de Rigny-la-Salle, commune de naissance de Emilienne JACOB, mon autre arrière grand-mère. Et là...je vois le nom d'un ancêtre: Pierre MUTELOT.
Pourquoi ce nom, d'emblée, m'a sauté aux yeux?
Parce que lors de la préparation de ma visite des Archives Départementales de la Meuse à Bar-le-Duc au mois de mai, je souhaitais retrouver ses origines, et plus exactement le nom de son père.
En effet, Pierre est né en 1776 de père inconnu à Rigny-la-Salle.
J'aurais souhaité découvrir un jugement de tutelle, voire au mieux, la déclaration de grossesse de sa mère ; mais je n'eus malheureusement pas assez de temps.
Me voilà avec un ancêtre titulaire de la Légion d'Honneur. J'avoue que je ne m'y attendais pas.
Contenu du dossier de Pierre Mutelot:
Le dossier comporte 7 pages, comme suit:
Source: LEONORE |
Cette première page m'apprend que Pierre Mutelot a été nommé chevalier de l'ordre royal de la légion d'honneur le 6 avril 1813.
Elle me confirme qu'il est bien né à Rigny-la-Salle le 15 octobre 1776.
Ce début de dossier m'indique surtout sa fonction, à savoir lieutenant de voltigeurs.
"En théorie, le voltigeur est un soldat capable de sauter en croupe d'un cavalier afin d'augmenter sa mobilité. Napoléon s'est toutefois opposé à cette pratique car il estimait qu'elle était incompatible avec l'exécution des missions de la cavalerie. Il souhaitait toutefois que les voltigeurs soient plus mobiles que les autres fantassins. Pour cela, ils devaient être équipés d'un fusil plus léger, mais ce fut rarement le cas. Tout comme la compagnie des grenadiers, celle des voltigeurs était d'élite et la solde était aussi plus élevée. Les voltigeurs étaient généralement de petite taille. Ils portaient des cols de couleur jaune (chamois) et des épaulettes à franges vertes. Les voltigeurs pouvaient selon les circonstances agir comme éclaireurs ou protéger le flanc gauche du bataillon, le flanc droit étant défendu par les grenadiers." (source: Wikipédia)
Le tampon "mort" est présent en bleu sur le dossier.
Est-il déjà décédé en 1813, ou entre 1813 et le 29 juin 1819, date à laquelle a été signé le billet? Cette question sera résolue par la suite.
Au mariage de sa fille Catherine Mutelot, le 23 juin 1819 avec Joseph Louis Vibrac son père, Pierre Mutelot n'est pas mentionné comme étant décédé mais....absent! sans plus d'indications
La deuxième page est la preuve d'identité de Pierre Mutelot: son extrait d'acte de naissance; acte que j'avais déjà trouvé sur les registres paroissiaux.
Ci-dessous le serment prêté par le chevalier à l'ordre de la légion d'honneur :
Pour répondre à mon questionnement d'il y a quelques paragraphes, Pierre Mutelot était bien vivant en 1817 puisqu'il a signé ce serment. D'ailleurs c'est très important de découvrir qu'il savait écrire, ou tout du moins, signer, et cela donne encore un peu plus de vie à cet ancêtre à mes yeux.
Ci-après, le procès-verbal d'individualité présent dans tous les dossiers de la base LEONORE, qui résume la situation des membres de l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur (justificatifs, situation personnelle...) :
Mon ancêtre avait a priori malencontreusement perdu le brevet justifiant de sa nomination à l'ordre royal. Il a dû ainsi fournir une "déclaration sur l'honneur et circonstanciée de la perte de son brevet original et de la lettre d'avis de cette nomination".
Il est indiqué comme lieutenant de l'Infanterie de l'...la Garde....?
Passons dans le vif du sujet, et lisons attentivement l'état des services de Pierre Mutelot.
D'après wikipédia, "la Garde nationale est le nom donné lors de la Révolution française à la milice de citoyens formée dans chaque ville, à l’instar de la garde nationale créée à Paris. Dès le début de 1789, des villes et bourgs de province organisent des
milices pour lutter à la fois contre les complots aristocratiques et les
soulèvements populaires."
J'en déduis que Pierre fût chargé de la sécurité de la commune de Rigny la Salle de 1801 à 1809, et était donc sûrement craint de ses concitoyens.
Wikipédia m'apporte un autre renseignement : "Pendant tout le règne de Napoléon, les gardes nationaux ont servi de réserve à l'armée et ont été mobilisés au gré des guerres de l'Empire.
Ainsi, lors de la reprise de la guerre contre la Prusse, le 17 septembre 1806, l'empereur ordonna la levée, le 23 octobre, de 3 000 grenadiers et chasseurs de la Garde nationale de Bordeaux pour renforcer la défense des côtes.
Le décret du 12 novembre 1806, signé à Berlin, réaffirmait l'obligation de tous les Français âgés de 20 à 60 ans d'effectuer le service de la Garde nationale. Il en confirmait également l'incompatibilité pour ceux travaillant dans la fonction publique et dans l'administration ainsi que pour les ecclésiastiques. Les autres pouvaient se faire remplacer.
Les compagnies de grenadiers et de chasseurs, composées d'hommes, si possible, de 20 à 40 ans, pouvaient être appelées à effectuer un service intérieur dans les villes de plus de 5 000 habitants, ou un service militaire. Dans ce cas, elles étaient assimilées aux troupes de ligne."
Ces dernières informations m'expliquent pourquoi Pierre a été enrôlé dans l'armée. Sa fonction municipale l'y a aidé. En 1809, Pierre avait 32 ans, et comportait les conditions requises pour être chasseur.
- Entré au service actif en qualité de Sergent major au 1er bataillon de la Meuse (Garde Nationale) le 29 août 1809,
- En cette qualité (sergent major?) au Régiment des Gardes Nationales de la garde du 1er avril 1810,
- au 7ème régiment des Voltigeurs de la Garde le 21 mars 1813,
- sous-lieutenant le 8 avril 1813,
- lieutenant le 14 septembre 1813,
- chevalier de la Légion d'Honneur le 6 avril 1813.
Quelle ascension fulgurante pour Pierre en 1813! Cela s'explique forcément par les campagnes menées...quelles sont-elles?
Pierre a dû voir et vivre beaucoup de choses. Cela demandera des recherches de ma part, pour trouver les guerres auxquelles il a participé.
D'avance, je sens que ce sera passionnant et enrichissant pour ma culture historique.
Le bas de la page détaillant les services et les campagnes se finit comme suit:
Que de trouvailles sur cet ancêtre!
Je n'ai pas encore trouvé la date exacte de décès de Pierre.
Je profite alors de cet article pour en savoir un peu plus, étant curieux de l'âge de son décès.
Je sais simplement qu'il est décédé entre 1838 (année de décès de sa femme, Marie Anne DEROBE) et 1854 (année de décès de sa fille Pauline Antoinette), et qu'il n'est pas décédé à Rigny-la-Salle. A-t-il déménagé après le décès de sa femme...?
Grâce au site de dépouillement "Meuse Archives", j'ai pu découvrir que Pierre Mutelot était décédé à Sorcy Saint Martin dans la Meuse, non loin de Rigny la Salle, et où résidait son fils Charles Hyppolite.
"L’an mil huit cent quarante cinq, le six mars, à
quatre heures du soir. Devant nous Jean Baptiste Hyppolite
Merclier, Maire et Officier de l’état civil de la commune de
Sorcy, arrondissement de Commercy, département de la Meuse, sont
comparus les sieurs Charles Hyppolite Mutelot âgé de trente neuf ans,
charron, domicilié à Sorcy, fils au décédé, et Dominique Protais
Gervais, propriétaire, domicilié à Sorcy, non parent, âgé de soixante
sept ans ; lesquels nous ont déclaré que cejourd’hui, à une heure après
midi, le sieur Pierre Mutelot, âgé de soixante huit ans, chevalier
de la Légion d’Honneur, né à Rigny-la-Salle (Meuse), domicilié
à Sorcy, fils de défunte Anne Mutelot, décédée audit Rigny,
veuf de défunte Marie Anne Dérobe, décédée audit Rigny,
est décédé en cette commune.
Sur cette déclaration, nous susqualifié nous sommes
transporté au lieu indiqué, où nous avons vu et reconnu le cadavre
du prénommé Pierre Mutelot, et nous étant ensuite rendu en la
Maison commune, nous avons écrit sur le champ le présent
acte sur les deux registres à ce destinés, en présence des deux témoins
et déclarant qui l’ont signé avec nous après lecture et collation."
Malgré toutes ses pérégrinations militaires, Pierre est tout de même décédée à l'âge de 68 ans. En effet, je ne pense pas qu'il soit revenu de ces différents voyages sans blessures, ni traumatismes...
Conclusion:
La rédaction de cet article, comme d'habitude, m'a permis de découvrir et d'approfondir la connaissance de mes ancêtres mais aussi l'Histoire en général.
Merci d'avance pour votre lecture
Elle me confirme qu'il est bien né à Rigny-la-Salle le 15 octobre 1776.
Ce début de dossier m'indique surtout sa fonction, à savoir lieutenant de voltigeurs.
"En théorie, le voltigeur est un soldat capable de sauter en croupe d'un cavalier afin d'augmenter sa mobilité. Napoléon s'est toutefois opposé à cette pratique car il estimait qu'elle était incompatible avec l'exécution des missions de la cavalerie. Il souhaitait toutefois que les voltigeurs soient plus mobiles que les autres fantassins. Pour cela, ils devaient être équipés d'un fusil plus léger, mais ce fut rarement le cas. Tout comme la compagnie des grenadiers, celle des voltigeurs était d'élite et la solde était aussi plus élevée. Les voltigeurs étaient généralement de petite taille. Ils portaient des cols de couleur jaune (chamois) et des épaulettes à franges vertes. Les voltigeurs pouvaient selon les circonstances agir comme éclaireurs ou protéger le flanc gauche du bataillon, le flanc droit étant défendu par les grenadiers." (source: Wikipédia)
Le tampon "mort" est présent en bleu sur le dossier.
Est-il déjà décédé en 1813, ou entre 1813 et le 29 juin 1819, date à laquelle a été signé le billet? Cette question sera résolue par la suite.
Au mariage de sa fille Catherine Mutelot, le 23 juin 1819 avec Joseph Louis Vibrac son père, Pierre Mutelot n'est pas mentionné comme étant décédé mais....absent! sans plus d'indications
Source: LEONORE |
La deuxième page est la preuve d'identité de Pierre Mutelot: son extrait d'acte de naissance; acte que j'avais déjà trouvé sur les registres paroissiaux.
Ci-dessous le serment prêté par le chevalier à l'ordre de la légion d'honneur :
Source: LEONORE |
Pour répondre à mon questionnement d'il y a quelques paragraphes, Pierre Mutelot était bien vivant en 1817 puisqu'il a signé ce serment. D'ailleurs c'est très important de découvrir qu'il savait écrire, ou tout du moins, signer, et cela donne encore un peu plus de vie à cet ancêtre à mes yeux.
Ci-après, le procès-verbal d'individualité présent dans tous les dossiers de la base LEONORE, qui résume la situation des membres de l'Ordre Royal de la Légion d'Honneur (justificatifs, situation personnelle...) :
Source: LEONORE |
Il est indiqué comme lieutenant de l'Infanterie de l'...la Garde....?
Passons dans le vif du sujet, et lisons attentivement l'état des services de Pierre Mutelot.
Source: LEONORE |
Pierre est nommé Chevalier de l'Ordre Royal.
Royal, puisqu'en 1817, la France est redevenue un royaume avec Louis XVIII qui instaura une monarchie constitutionnelle (période de La Restauration - de la monarchie). Mais les services rendus par Pierre ont eu lieu pendant la période Napoléonienne, soit avant 1814. Ceux-ci s'étalent entre 1809 et 1814.
En 1809, cela faisait déjà 15 ans que Pierre était marié avec Marie Anne DEROBE. Sa fille (mon ancêtre), Marie Catherine, avait l'âge de 10 ans.
Pourquoi Pierre est parti dans l'armée? par obligation? pour des raisons financières?
Sûrement à cause des guerres napoléoniennes...
Le détail de ses services est le suivant:
- Capitaine des gardes nationales sédentaires de sa commune pendant 8 années :
J'en déduis que Pierre fût chargé de la sécurité de la commune de Rigny la Salle de 1801 à 1809, et était donc sûrement craint de ses concitoyens.
Wikipédia m'apporte un autre renseignement : "Pendant tout le règne de Napoléon, les gardes nationaux ont servi de réserve à l'armée et ont été mobilisés au gré des guerres de l'Empire.
Ainsi, lors de la reprise de la guerre contre la Prusse, le 17 septembre 1806, l'empereur ordonna la levée, le 23 octobre, de 3 000 grenadiers et chasseurs de la Garde nationale de Bordeaux pour renforcer la défense des côtes.
Le décret du 12 novembre 1806, signé à Berlin, réaffirmait l'obligation de tous les Français âgés de 20 à 60 ans d'effectuer le service de la Garde nationale. Il en confirmait également l'incompatibilité pour ceux travaillant dans la fonction publique et dans l'administration ainsi que pour les ecclésiastiques. Les autres pouvaient se faire remplacer.
Les compagnies de grenadiers et de chasseurs, composées d'hommes, si possible, de 20 à 40 ans, pouvaient être appelées à effectuer un service intérieur dans les villes de plus de 5 000 habitants, ou un service militaire. Dans ce cas, elles étaient assimilées aux troupes de ligne."
Ces dernières informations m'expliquent pourquoi Pierre a été enrôlé dans l'armée. Sa fonction municipale l'y a aidé. En 1809, Pierre avait 32 ans, et comportait les conditions requises pour être chasseur.
- Entré au service actif en qualité de Sergent major au 1er bataillon de la Meuse (Garde Nationale) le 29 août 1809,
- En cette qualité (sergent major?) au Régiment des Gardes Nationales de la garde du 1er avril 1810,
- au 7ème régiment des Voltigeurs de la Garde le 21 mars 1813,
- sous-lieutenant le 8 avril 1813,
- lieutenant le 14 septembre 1813,
- chevalier de la Légion d'Honneur le 6 avril 1813.
Quelle ascension fulgurante pour Pierre en 1813! Cela s'explique forcément par les campagnes menées...quelles sont-elles?
- 1809, à l'armée de tête de Flandre sous les ordres immédiats de Monseigneur le Prince de Ponto Corvo et de Son Éminence le Duc d'Istrie,
Bessières, Jean-Baptiste, duc d'Istrie, 1769-1813:
Source: Gallica http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b10207527g.r=duc+d%27Istrie.langFR |
- 1810, en Hollande, sous les ordres de S. L. M. le Duc de Reggio (né dans la Meuse comme mon aïeul),
- de 1810 à 1813 en Espagne, sous les ordres des généraux Dorsenne et Casarelly (Caffarelly?).
- 1813 en Saxe et Silésie sous les ordres de S.M. l'empereur Napoléon,
- 1814 dans l'Intérieur sous les ordres de S.M. l'empereur Napoléon.
Pierre a dû voir et vivre beaucoup de choses. Cela demandera des recherches de ma part, pour trouver les guerres auxquelles il a participé.
D'avance, je sens que ce sera passionnant et enrichissant pour ma culture historique.
Le bas de la page détaillant les services et les campagnes se finit comme suit:
Source: LEONORE |
"Certifié véritable par nous membres composant le conseil d'administration
dudit Régiment. Le présent état des services de Mr. Mutelot Lieutenant,
Fait à Sandillon Près Orléans le 24 mai 1814
signé Maillart Capitaine, Gallois Capitaine, Conus Sergent,
et Cousseau chef de Bataillon, le Chevalier Gatté Colonel.
Vu par nous Sous Inspecteur aux Revues ayant eu l'Inspection
de ce régiment: à Paris le 19 septembre 1814. Signé Liégeand
Pour copie conforme à l'original
qui nous a été représenté pour
être annexé au procès-verbal d'Individualiré
Le sous Insp. aux revues..."
Duplicata, certificat de la Légion d'Honneur , Source: LEONORE |
Que de trouvailles sur cet ancêtre!
Je n'ai pas encore trouvé la date exacte de décès de Pierre.
Je profite alors de cet article pour en savoir un peu plus, étant curieux de l'âge de son décès.
Je sais simplement qu'il est décédé entre 1838 (année de décès de sa femme, Marie Anne DEROBE) et 1854 (année de décès de sa fille Pauline Antoinette), et qu'il n'est pas décédé à Rigny-la-Salle. A-t-il déménagé après le décès de sa femme...?
Grâce au site de dépouillement "Meuse Archives", j'ai pu découvrir que Pierre Mutelot était décédé à Sorcy Saint Martin dans la Meuse, non loin de Rigny la Salle, et où résidait son fils Charles Hyppolite.
Archives départementales de la Meuse - Cote 2 E 507 (13) page 206 |
quatre heures du soir. Devant nous Jean Baptiste Hyppolite
Merclier, Maire et Officier de l’état civil de la commune de
Sorcy, arrondissement de Commercy, département de la Meuse, sont
comparus les sieurs Charles Hyppolite Mutelot âgé de trente neuf ans,
charron, domicilié à Sorcy, fils au décédé, et Dominique Protais
Gervais, propriétaire, domicilié à Sorcy, non parent, âgé de soixante
sept ans ; lesquels nous ont déclaré que cejourd’hui, à une heure après
midi, le sieur Pierre Mutelot, âgé de soixante huit ans, chevalier
de la Légion d’Honneur, né à Rigny-la-Salle (Meuse), domicilié
à Sorcy, fils de défunte Anne Mutelot, décédée audit Rigny,
veuf de défunte Marie Anne Dérobe, décédée audit Rigny,
est décédé en cette commune.
Sur cette déclaration, nous susqualifié nous sommes
transporté au lieu indiqué, où nous avons vu et reconnu le cadavre
du prénommé Pierre Mutelot, et nous étant ensuite rendu en la
Maison commune, nous avons écrit sur le champ le présent
acte sur les deux registres à ce destinés, en présence des deux témoins
et déclarant qui l’ont signé avec nous après lecture et collation."
Malgré toutes ses pérégrinations militaires, Pierre est tout de même décédée à l'âge de 68 ans. En effet, je ne pense pas qu'il soit revenu de ces différents voyages sans blessures, ni traumatismes...
Conclusion:
La rédaction de cet article, comme d'habitude, m'a permis de découvrir et d'approfondir la connaissance de mes ancêtres mais aussi l'Histoire en général.
Merci d'avance pour votre lecture
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