jeudi 31 janvier 2013

Marre d'être sage-femme?

1790...
Paroisse d'Apremont la Forêt,
département de la Meuse, en Lorraine.

Malheureusement, les registres paroissiaux ne remontent pas très loin mais j'ai peu découvrir ou confirmer certaines informations.

En parcourant les registres, page par page (c'est là qu'on fait le plus de découvertes), je tombe sur le nom de mon ancêtre Catherine Maronier.


Mais pourquoi parle-t-on d'elle?

Tout simplement, parce que celle-ci a décidé de démissionner de sa fonction matrone, ou plutôt sage-femme.
Il s'agit d'une fonction élective.
Elue par qui? par la municipalité, sorte de conseil municipal?
Tout le monde devait sans doute avoir son mot à dire, après la messe :-)

Pour le moment je n'ai pas vu mention de formation, ou de règles spécifiques.

"le cinq septembre mil sept cent nonante Catherine maronier femme a Jean Louis Gronard sage femme ayant faite au greffe sa demission il a été annoncé aux prosne que lon ferait après la messe une nouvelle élection en presence de la municipalité. La pluralité des voix est tombé sur Rose humbert femme a Jean vincent masson et élu de la municipalité, laquelle a preté le serment preséent entre mes mains le meme jour apres les vespres en l'église de la paroisse
                                                                                                                                                                 NHuguenin Curé"





dimanche 27 janvier 2013

Des racines de..."Céleri"... introuvables! Help....

Je parle bien de céleri en effet!
Je n'y peux rien, c'est le nom d'un de mes ancêtres qui, j'avoue, me donne beaucoup de fil à retordre.

Je veux parler de Léonard Céleri...Celery....Celleret....Selleret....Selerié...
La plus ancienne écriture de son nom est Céleri en 1741 dans la paroisse d'Aigurande, située dans le Bas-Berry (aujourd'hui département de l'Indre), à la limite de la Creuse.


Un petit historique:

Tout commence par mon ancêtre André Celleret, dont j'ai retrouvé le mariage à Saint Christophe en Boucherie (Indre) en 1781 avec Catherine Parny.
Cet acte de mariage indique que celui-ci est originaire de Crozon sur Vauvre à presque 40 km de Saint Christophe.
Je lui ai compté 6 enfants pour le moment.
Son nom de famille reste un mystère.
Je sais qu'un nom de famille n'a pas d'orthographe, surtout à l'époque! mais tout de même!
Aucun de ses enfants, ni même lui, n'ont la même orthographe de leur nom de famille.
Soit le nom se termine en -i/y, soit en -é, sans parler du début du nom qui commence soit par S- ou C- voire les deux (Selrait, Selleré, Cailleret...).

Il en de même pour son père, Léonard, dont j'ai retrouvé l'acte de décès en 1766, plus exactement le 22 octobre 1766. Il est d'ailleurs dit "mendiant" (enfin c'est ce que je lis).

Il est mentionné son âge : 80 ans ! et sur la même page du registre, son épouse, Antoinette Roux est décédée 5 jours avant, et son plus jeune fils, Silvain, 6 jours.
Je signale que Silvain n'avait que 2 ans et que par conséquent, Léonard aurait été père à 78 ans...


 Ils ont sûrement été victimes d'une maladie infectieuse pour être emportés en si peu de temps...

Méthodes de recherche:

Pour trouver le mariage de Léonard, rien ne sert de chercher à tout va.
- Les généalogistes avec des origines berrichonnes, ont la chance de disposer de beaucoup de dépouillements de registres mis en ligne par des particuliers ou associations, à savoir notamment les relevés des mariages de l'Indre mis en ligne par la Société Généalogique du Bas-Berry (SGBB).
Je trouve bien sur ces relevés les mariages des enfants, mais pas celui de Léonard, à Crozon.

- Je vais alors sur généanet pour trouver des cousins généalogiques...que je trouve, mais aucun n'a d'informations sur Léonard et Antoinette.
Pourquoi ne serais-je pas le découvreur des origines :-)?

- Je prends mon mal en patience, et je décide de décortiquer les registres de Crozon sur Vauvre et remonte petit à petit, au fil des naissance des enfants, jusqu'en 1751, et là....plus rien. Je remonte, pas de mariage, et plus de naissances...Le désespoir me guette.

- C'est là qu'il faut se réarmer de courage et appliquer la bonne vieille méthode du généalogiste (désormais appelée celle de l'escargot), à savoir, dépouiller les registres des paroisses avoisinantes.
J'avais remarqué que beaucoup de paroissiens étaient originaires d'Aigurande, paroisse avoisinante beaucoup plus grande.
Et bingo! je retrouve les baptêmes d'autres enfants jusqu'en 1741.
D'ailleurs en 1741, Léonard est appelé Pierre (il ne s'agit pas d'un autre...vu que je ne croise jamais ce nom sur d'autres pages).


Il est dit laboureur, première mention de son métier, depuis que je dépouille les registres.
En remontant, je ne trouve plus rien...

- Nouveau désespoir...ou plutôt quel suspense...qui n'a malheureusement toujours pas trouvé son terme!
Je suis allé vérifier les registres des autres communes avoisinantes, à savoir celle de l'Indre mais aussi celles de la Creuse (et notamment Lourdoueix Saint Pierre), mais plus rien.

- J'ai relu les relevés de mariage jusqu'à la limite du Cher, même Issoudun, mais rien.

- Je me suis mis alors à étudier le nom.
Sur généalogie.com, le nom se retrouve dans le Rhône, en Auvergne...
Le nom se termine quelquefois également en -é, et se rapproche alors curieusement de Célerier, patronyme courant dans la Creuse, Haute Vienne et Dordogne.
Mais je n'ai rien trouvé sur les sites de dépouillement de ces différents départements.
Et pourtant j'essaye toutes les orthographes.
De même pour Antoinette dont le nom varie entre Roux, Auroux et Aroux ; le préfixe A- ou Au- étant caractéristique du Berry (Alaurant, Aladenise, Aléonard, Aumercier...)

- Lors des dépouillements, je n'ai rien trouvé sur les collatéraux, même sur les parrains, marraines....
Antoinette Roux semble être de la région mais Léonard, j'en doute.

Conclusion: Qui peux m'aider ou me fournir des conseils et / ou autres méthodes.
Et également, qui a déjà rencontré ce nom de famille?
Merci d'avance et très bon dimanche.

samedi 12 janvier 2013

Résolutions généalogiques 2013

Eh oui, chers amis généalogistes, il ne faut pas faillir aux bonnes traditions : il est nécessaire de formuler des résolutions.
Toute résolution comme tout bon projet est ce qu'il y a de mieux pour se fixer des objectifs et essayer d'avancer dans la vie.

Même si les projets personnels et / ou professionnels existent, la généalogie ne doit pas être en reste, et donc, je ne m'écarte pas de la tradition, tout comme mes chers amis bloggeurs.
Je pense à mes accolytes suivants notamment (parmi tant d'autres) : 

- J'ai été assez agréablement surpris par le souhait formulé par Tatiana Yvon (Mon souhait généalogique pour 2013? des rencontres...), à savoir développer les rencontres généalogistes, qu'elles soient sur le terrain ou virtuelles par le biais des réseaux sociaux. J'avoue que la communauté généalogique via les réseaux sociaux m'aide beaucoup à veiller l'actualité (et j'essaye d'y contribuer à ma manière - merci au passage au site Le Généafil) et à partager nos découvertes avec ce qu'elles comportent de frustrations ou joies!
J'espère moi aussi avoir le plaisir de rencontrer les contributeurs de la généablogosphère.

- Tout comme François Frémeau,  je vais essayer de repartir sur de bonnes bases et repartir à la souche de l'arbre pour vérifier si toutes les informations sont bien là. 

- Et surtout revérifier ses sources : un des fondamentaux du généalogiste....pas seulement le débutant. Un aspect rappelé d'ailleurs par le bloggeur Olivier S dans son article "De l'importance de bien vérifier ses sources".

- Organisation, également maître mot de la pratique généalogique, comme le rappelle le blog "Chroniques d'Antan". J'aimerais idéalement rédiger des lignes de vie ou fiches retraçant l'existence de chaque ancêtre mais je ne dispose pas du temps pour le moment. A ne pas oublier cependant...

Je n'évoque pas tout les bloggeurs mais ils sont tous présents dans mes contacts twitter ou facebook.

Quelles sont mes résolutions personnelles dans tout ça...?

Ne pouvant faire de bilan 2012 de mes activités de bloggeur, étant trop éparses et peu nombreuses, je m'efforce de vous présenter mes résolutions.

- toujours continuer à lire la Revue Française de Généalogie et GénéInfos bien sûr pour être au fait de l'actualité qui reste riche...et qu'il ne faut pas quitter des yeux, surtout quand on voit le retour en arrière effectué par les AD des Charentes ; mais heureusement la riposte s'organise (article à ce sujet). Il faut d'ailleurs en profiter pour dire que d'autres AD comme le Calvados sont toujours concernées : ne les oublions pas, dixit La gazette des ancêtres :
- comme le rappelle le Blog "Auprès de Nos Racines" dans ses 12 articles préférés de l'année, une résolution me tient tout particulièrement à coeur: faire la synthèse des photos de mon grand-père sur la région de Toulon et de Marseille pendant la 2nde Guerre Mondiale, et notamment sur le sabordage de Toulon, épisode encore assez méconnu.

- dans les fondamentaux, profiter de l'ouverture du très beau site des Archives Départementales du Cher pour retrouver les sources et actes, pour les lier ainsi à chaque ancêtre. D'ailleurs, je conseille de lire les registres dans leur intégralité car on  y fait souvent des découvertes, entre des collatéraux, des enfants hors mariage, et des actes plus inattendus...

- comme l'avait suggérer Sophie Boudarel, essayer enfin de renommer mes fichiers et je pense opter pour un classement par nom (le numéro sosa étant relié à la source ou la souche plus exactement).

- aller aux Archives départementales de la Meuse à Bar le Duc pour consulter les registres matricules de mes arrières grand-pères, notamment Eugène Petit, survivant de la guerre du Bois le Prêtre (54).

- continuer une tâche déjà commencée qui est de lire l'album de cartes postales anciennes de la famille collecté par mon père et qui retrace la vie quotidienne, et à partir de laquelle j'ai pu retrouver les liens de cousinage notamment (work in progress!).

- enfin toujours essayer, via le présent blog, de faire partager mes découvertes, l'histoire de mes ancêtres...et bien sûr continuer les recherches (THE basic)

Bon, je trouve, tout en écrivant cet article, que c'est une mission assez conséquente finalement :-)

J'en profite pour vous présenter ou vous renouveler mes meilleurs voeux et surtout que tous vos projets se réalisent.




mercredi 9 janvier 2013

Proposition de loi pour encadrer la rémunération du généalogiste et favoriser son accès à l'état civil

Une proposition de loi relative à la recherche d’héritiers a été enregistrée à la Présidence de l’Assemblée nationale le 13 novembre 2012 (lien vers la proposition de loi). 
http://www.assemblee-nationale.fr/commun/img2010/fd-header-niveau3.jpg
Cette proposition de loi reprend celle n° 318 de 2007 qui ne semble pas avoir été suivie d'effet.

1) Tout d'abord, la mesure principale de cette proposition de loi vise à encadrer la rémunération des généalogistes professionnels.
Je suppose qu'elle ne concerne que les généalogistes successoraux?
La proposition rappelle:
- le caractère excessif de certaines clauses par la Commission des clauses abusives dans les contrats de révélation de succession, 
- mais aussi les excès pratiqués par certains généalogistes professionnels en matière de rémunération (les motifs sont plus détaillés dans la proposition de loi);
Ainsi, un barème notarial de règlement de ces généalogistes serait mis en place.

2) Ensuite, elle a pour objet de faciliter l'accès pour le généalogiste professionnel à l'état civil 
Le généalogiste, si mandaté par le notaire, et agréé par le ministère de la justice, pourra accéder directement aux documents officiels, et donc l'état civil de moins de 75 ans. 

3) Enfin, le généalogiste pourra être mandaté par un héritier pour le représenter dans les opérations de succession.

Cette proposition de loi viendrait donc modifier l'article 730-1 du Code Civil comme suit. Un décret viendra préciser les modalités de calcul du barème des honoraires du généalogiste professionnel.
 
Après l’article 730-1 du code civil, il est inséré un article 730-1-1 ainsi rédigé :
« Art. 730-1-1. – Le notaire est chargé de rechercher les héritiers.
« S’il ne parvient pas à identifier et localiser ces derniers, il peut mandater un généalogiste professionnel agréé par le Garde des Sceaux, ministre de la justice.
« Tout généalogiste professionnel agréé mandaté par un notaire est habilité à consulter directement les registres de l’état civil datant de moins de cent ans.
« Ce généalogiste peut être également mandaté par un héritier pour le représenter dans les opérations de règlement de la succession.
« Le généalogiste reçoit du notaire des honoraires déductibles de l’actif successoral.
« Les conditions d’agrément des généalogistes professionnels et le barème de leurs honoraires sont fixées par décret. »