Parce que c'est le mois de novembre..., il est nécessaire de parler de la moustache!
Qui dit novembre...
qui dit moustache...
= dit Movember.
Le mouvement Movember pousse les hommes à adopter la
moustache durant le mois de novembre pour sensibiliser aux cancers
masculins (https://fr.movember.com/about/foundation) (http://mobro.co/benetit92 @movemberfra).
Puisque je n'ai toujours pas essayé de porter la moustache, c'est le moment où jamais.
Qu'en est-il de nos aïeux?
Puisque vous l'aurez remarqué : Que de moustaches sur nos photos anciennes du début du XXème siècle.
Ainsi, dans cet article, je vais lier photo, généalogie et moustache.
Tout cela va me donner un article illustré ou sévèrement poilu!
Sur les photos jaunies des soldats de 1914-1918, conservées
précieusement dans les familles, les visages portent souvent moustache.
La moustache est devenue, au XIXe siècle, un attribut indispensable dans
l’armée.
Le militaire moustachu est l’image même de la virilité, à la
fois de par son métier, son uniforme et son apparence physique.
Le terme "Poilu" est devenu un incontournable de la Grande Guerre. Il y a
quelques années, les rares anciens combattants encore vivants étaient
qualifiés de "derniers Poilus", et nombreux sont les livres sur le
conflit qui l’utilisent dans leur titre.
"Etre un poilu", "avoir du poil" signifie ne pas avoir froid aux yeux :
une fois de plus, la pilosité est synonyme de virilité.
Le mot fait son
chemin dans certaines casernes françaises au XIXe siècle et va obtenir
un grand succès pendant la Grande Guerre.
Mais ce succès est ambigu :
dans un premier temps, le combattant français ne s’appelle pas lui-même
"Poilu". Ce sont les civils, les journalistes, bref les non-combattants
qui utilisent d’abord le terme, en hommage à leurs défenseurs.
Ceux-ci
vont soit rejeter "Poilu", comme un mot artificiel, soit l’adopter pour
recueillir le respect qu’il suscite à l’arrière. Mais il garde longtemps
un côté livresque et peu naturel et les soldats français utilisent
fréquemment des termes plus neutres comme "les hommes" ou "les
bonshommes".
Qu'en est-il chez mes aïeux?
J'illustrerai cette réalité du début du XXème siècle avec quelques photos de mes arrières grand-père.
- Commençons dans l'ordre "SoSa" avec Eugène PETIT qui arbore fièrement sa moustache lors de sa prise photographique vers 1919 à Paris, alors qu'il travaillait dans les ateliers de cycles à Boulogne Billancourt (92).
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Collection personnelle Benoît PETIT |
Eugène a ce qu'on appelle, une moustache "en
guidon", longue avec les extrémités incurvées:
2. Maintenant c'est le tour de mon arrière grand-père, Marcel Arthur VIARD, dont je possède ces quelques photos:
La première photo date de la 1ère guerre mondiale.
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Collection personnelle Benoît PETIT |
La deuxième date de 1920, et est extraite de son certificat de capacité à conduire obtenu à Nancy:
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Collection personnelle Benoît PETIT |
On observe facilement une moustache, mais qui semble assez discrète!
Pour cet arrière grand'pa, j'hésite entre la moustache "stylo" (au-dessus) ou "pyramidale" (en-dessous)
Je penche pour un Marcel plutôt pyramidal dans sa moustache...
3. J'aborde maintenant mes arrières grand-pères maternel, dont le premier est Désiré TROTEREAU, surnommé Henri (on ne sait pourquoi)!
La première date de son mariage en 1913 à Saint-Laurent, dans le Cher.
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Collection personnelle Benoît PETIT |
La seconde date de la
première guerre mondiale, sûrement avant son emprisonnement en Allemagne:
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Collection personnelle Benoît PETIT |
Désiré a la moustache assez touffue, pourrait-on dire.
On peut la qualifier de moustache "à la morse" (comme l'animal) ou de moustache brosse.
4. Pour terminer la série des "Grand-papa Moustaches", vient le tour d'Eugène Jean-Baptiste PREHAU.
Cette photo date de 1912, lors de mariage avec Marguerite à La Celle-Condé (18).
Comme pour Marcel précédemment, je penche pour une moustache pyramidale.
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Collection personnelle Benoît PETIT |
Et vous? vos aïeux sont-ils de fiers moustachus?