samedi 30 novembre 2019

3X comme 3 fois plus jeune que son époux #challengeAZ

Pour ce ChallengeAZ consacré à l'enfance, je vais évoquer mon ancêtre Antoinette ROUX qui, lors de son mariage, était 3 fois plus jeune que son époux, Louis CELERI (Célérié), d'où le titre de mon article (3 X).

Antoinette et Léonard étaient, il y a encore peu de temps, une épine dans mon arbre généalogique.

J'ai écrit en 2016 à leur sujet (une épine généalogique résolue) et où j'ai mentionné les origines limousines de Léonard.

A ce jour, je n'ai toujours pas trouvé trace de leur mariage.

Cependant, j'ai les informations suivantes :
- Léonard serait né à Benayes en 1686
- Antoinette est née en 1722
- Leur premier enfant est né en 1741

J'en déduis qu'ils auraient peu se marier vers 1740.
Ce qui veut dire que Antoinette, qui n'avait alors que 18 ans, et donc encore mineure, était 3 fois plus jeune que Léonard, qui avait alors...54 ans.


W comme Wiard et le baptême de mon ancêtre

Pour la lettre W du ChallengeAZ de MesRacinesFamiliales qui a trait à l'enfance, je reprends un article de 2016 sur le baptême de mon aïeul Joseph WIARD.
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Aujourd'hui, je vais vous parler de mon aïeul Joseph WIARD.

Un ancêtre dont je vous parlerai en peu de mots, au regard du peu d'informations dont je dispose à son sujet.

J'ai malgré tout la chance que Joseph inaugure ce registre, le plus ancien disponible pour cette commune sur le site des archives des archives départementales.

Si l'orthographe de ce patronyme commence habituellement par un V dans ma famille, il l'est exceptionnellement avec un W pour le curé de la petite paroisse de Woinville, en contrebas des côtes de Meuse.

Voyez plutôt:

AD Meuse en ligne - E dépôt 449 (9) - Baptêmes, Mariages, Sépultures , 1703-1732 - vue 2

"Joseph Wiard fils de Pierre Viard et de nicolle moreaux
ses pere & mere maries ensemble a esté baptisé par M.e Jean
hubert Claudot Ptre curé de Woinville & channoine de Trougnon
le premier mars 1703 et a eu pour parein Joseph moreaux sa
mareine anne floquet tous deux de cette paroisse"

J'opte plutôt pour un W au lieu de VU, à l'instar de l'écriture par le curé de de Woinville à la 3ème ligne.

lundi 25 novembre 2019

V comme à Vélocipède #challengeAZ

Le vélo était le moyen de transport utilisé par mon grand-père pour aller travailler comme ouvrier boulanger.
Boulanger n’était pas le métier qu’il souhaitait faire, lui qui voulait être préparateur en pharmacie...

Vatan (Indre ), Reuilly ou Lury, sont les villages où il est allé en vélo pour rejoindre tôt la « boulange ».
Il s’avèrera qu’il était allergique à la farine et qu’il dû changer de métier!

Ci-dessous une photo de lui (lieu inconnu)

Lucien TROTEREAU ouvrier boulanger



dimanche 24 novembre 2019

U comme Unique enfant #challengeAZ

Dans ce thème consacré à l'enfance, je souhaite évoquer les quelques enfants "uniques" rencontrés dans mon arbre?
Si je fais une recherche avancée dans mon logiciel de généalogie, je trouve logiquement énormément d'enfants uniques, mais tout simplement parce que je n'ai jamais recherché leur fratrie.

Si je me limite au XIX et XXème siècle, il n'y a que très peu d'enfants dont je suis certain qu'ils n'ont pas eu de frères et soeurs.

Mon aïeul Paul TROTEREAU était enfant unique jusqu'à ce que sa mère se remarie et qu'il ait 2 demi-frères.

Mon arrière grand-mère, Emilienne JACOB, née en 1894 à Rigny-la-Salle, était bien fille unique. Un article lui était d'ailleurs consacré dans ce challenge : "B comme Baptême".
Emilienne et Ernest JACOB
Son père, Ernest, né en 1860 à Rigny-la-Salle également, était également fils unique.
Fils d'Antoine Hippolyte JACOB et Catherine VIBRAC, il est resté fils unique, fait rare encore pour l'époque.
Le voici très jeune, avec sa sa grand-mère...La photo date donc des années 1860/70!!
Ernest JACOB

Avez-vous aussi des enfants uniques dans votre arbre?

samedi 23 novembre 2019

T comme Trietterie #ChallengeAZ

La Trietterie est un lieu-dit de la commune de Vierzon où ma mère, Mireille, est née en 1947.

Le chemin de la Trietterie est à la lisière de la forêt de Vierzon et de la Sologne.

Mes grands-parents y ont habité quelques années lorsque mon grand-père Lucien travaillait dans l'usine de porcelaine, qui était située dans l'actuelle avenue du 8 mai 1945.

J'ai une photo de ma mère, à ses 11 mois, devant la maison de la Trietterie.

Collection personnelle 
Grâce à ce ChallengeAZ, je redécouvre des photos, des histoires et des souvenirs....

Qu'en est-il pour vous? Avez-vous encore en votre possession les photos de vos aïeux?



vendredi 22 novembre 2019

S comme Sur l'arbre...#challengeAZ

Aujourd'hui, je parle de l'enfance d'Anne-Marie, ma grand-mère, appelée aussi Mimi.

Elle passa son enfance dans le quartier de Pignoux, à Bourges.

Ses parents, Eugène et Marguerite PREHAU étaient locataires dans une maison, au bord des marais, plus exactement Chaussée de Chappe, au bord de la Voiselle et à côté du chemin du Caraqui.

Grâce à Google Maps, j'ai retrouvé la maison en question.
Source: google maps
De cette enfance, j'ai retrouvé une photo où elle est sur un arbre, avec une copine à elle.

Source: Benoît PETIT collection personnelle - Anne-Marie PREHAU
Avez-vous aussi des photos d'enfance de vos aïeux?

mardi 19 novembre 2019

Q comme Qui vous aime...d'amour #challengeAZ

De la tendresse et de l'amour pour ce challengeAZ de #genealogie!

Des sentiments exprimés par mon arrière grand-mère Fernande GAILLET au début de la guerre 14-18 à celui qui allait devenir son époux, 5 ans plus tard, Eugène PETIT.

Ci-dessous, Fernande, posant avec son ombrelle à Brauvilliers, son village d'origine, dans la Meuse.
Collection personnelle Benoit PETIT

Alors que mon grand-père est au front entre Saint Mihiel et Commercy, dans le fort de Gironville sous les côtes, Fernande lui envoie ce mot, ce réconfort:
" Souvenirs de celle qui vous aime
Fernande"

Collection personnelle Benoit PETIT

Avez-vous, vous aussi, des cartes postales ou des échanges entre vos aïeux?

lundi 18 novembre 2019

P comme Photo de Mimi

Mon challengeAZ voyage à travers l'histoire des aïeux et les différentes sources.

Aujourd'hui, un source photographique pour rendre hommage à "Mimi", ma grand-mère Anne-Marie.

Elle était appelée comme cela depuis son plus jeune âge.

J'avais eu l'occasion d'écrire quelques lignes à son sujet car je pense toujours à elle...

La photo ci-dessous, je la connais depuis un certain temps.


Il se trouve que j'en avais deux exemplaires.
Sur un des deux, était inscrit un message au verso:

Pour moi, cette photo avait été prise à ses 20 ans: eh bien non! à ce fut à ses 19 ans.

Cela me fait bien plaisir de découvrir un écrit de sa part.

Et vous? avez-vous une photo des 20 ans de vos aïeux?

O comme Ocre, son extraction...#challengeAZ

Le thème de mon challengeAZ 2019 étant l'enfance, je vais revenir sur un article écrit en 2016 sur la découverte d'ancêtres berrichons exerçant la profession d'ocriers.
L'extraction de l'ocre a eu des effets dévastateurs sur mes aïeux et leur famille comme vous le verrez dans l'article ci-dessous.
Bonne lecture
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C'est en flânant sur mon arbre que j'ai décelé une branche peu renseignée, à savoir les parents de Catherine BLAIN, du village de Saint-Georges-sur-la-Prée, dans le département du Cher, à la limite des départements de l'Indre et du Loir-et-Cher.

Source: géoportail
Lien d'accès
Lors de son mariage en 1765 avec Jean AUDOIRE, Catherine est dite fille de Sylvain BLAIN et Marie MASSAY (ou MACé), parents dont je n'ai pas encore trouvé le mariage.

J'ai tout de même trouvé, via le site de généalogie "Généra Cher Indre", une indication sur le décès de son père, Sylvain, mentionné comme étant décédé le 7 septembre 1748 à Saint-Georges, et "ocrier" de profession.

Je tombe facilement sur son acte sur le site des archives départementales du Cher:
Archives départementales du Cher, page 177 Saint-Georges-sur-la-Prée 1731 1760 3E 309 http://www.archives18.fr/ark:/41383/s005594eb962f614/55a110db5560d

Archives départementales du Cher, page 177 Saint-Georges-sur-la-Prée 1731 1760 3E 309 http://www.archives18.fr/ark:/41383/s005594eb962f614/55a110db5560d
L’an mil sept cent quarante huit le sept septembre les corps
de Silvain Blain agé de quarante neuf ans epoux de marie
massé, nicolas Blain agé de vingt ans, Et Jean Blain agé
de seize ans, ses enfants, morts du jour précédant et trouvés
Etouffés dans l’ouverture / l...trou à locre ont été inhumes par moy par par
moy Curé soussigné en presence de nicolas gardefroy, nicolas
massay, Jean Badan, Estienne Sallé, françois et antoine gendrant Sonneurs qui ont déclaré
ne scavoir signer
Pinault curé de St george

Une fin tragique pour mon aïeul, et pour ses 2 fils!
Je ne peux imaginer le bouleversement dans la famille et la communauté villageoise.

Cet acte me rappelle en effet l'histoire ocrière de ce petit village berrichon, qui possède un musée dédié à l'ocre.

Saint-Georges-sur-la-Prée est bien connue depuis le haut Moyen-Age pour ses carrières d'ocre (pigment naturel utilisé pour les fresques et la décoration), dont la diffusion s'effectuait par bateau.

Dès les XIe – XIIe siècles et sans doute avant, l’ocre était retirée de carrières, bien en contrebas du village. Un terrain très accidenté, situé dans la zone ocrière, en serait la preuve et, dans les cartes anciennes, ce lieu est appelé Les Anciennes Ocreriez " (mentionnées au-dessus du village sur la carte de Cassini ici bas)

Source: +Gallica BnF
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b530952065

Au fil du temps, on en vint à l’exploitation minière, c’est-à-dire en creusant puits et galeries.
Cette dernière forme d’exploitation était une pratique très difficile, présentant bien sûr des risques, et demandant un grand savoir-faire.

C'est en extrayant l'ocre avec ses deux fils comme employés, que mon ancêtre est peut-être tombé sur une poche de gaz au fond de la mine, ou fût étouffé par la fumée de leur lampe à huile.
Ces deux explications sont plausibles.

L'ocrier creusait des puits, larges de 1m50 environ, et pouvant descendre jusqu’à 30m de profondeur. Il fallait traverser d’épaisses couches de terres argileuses, incrustées de cailloux, puis très souvent des bancs de grès très dur, qu’il fallait détruire à l’aide pics et, parfois, par explosion, puis à nouveau une couche de terre argileuse, avant d’arriver, enfin, à la couche d’ocre… 
Les ocriers établissaient alors un réseau de galeries horizontales disposées en étoiles autour du puits.

Outre le métier d'ocrier que je ne connaissais pas, la lecture de cette tragédie familiale me ramène à la dure réalité des conditions de travail de nos aïeux, pendant que je lis tranquillement le registre paroissial.

L'ocre de Saint-Georges était connu dans toute la France pour sa qualité et était transporté par bateau sur le Cher, en contrebas du village jusqu'à Nantes notamment, pour y être exporté.

Si vous souhaitez avoir plus d'éléments sur l'extraction ocrière, je vous invite vivement à visiter le site internet du Musée de l'Ocre de Saint-Georges sur la Prée, mais également sa page Facebook.


Avez-vous aussi rencontré dans les registres paroissiaux des actes retraçant la fin tragique de vos aïeux lors de leur activité professionnelle?




Extrait "Nouveau manuel complet du peintre en bâtiments, du fabricant de couleurs, du doreur, du vernisseur, du vitrier et de l'argenteur."Source: +Gallica BnF
Lien d'accès

dimanche 17 novembre 2019

G comme Garde par les Grands-parents #challengeAZ

L'enfance de ma grande tante, Madeleine Préhau, fut ponctuée par la guerre.

Lorsqu'elle est née le 26 décembre 1914 à La Celle-Condé le 26 décembre 1914, mon arrière grand-père, Eugène PREHAU vient de partir à la guerre, deux mois plus tôt.
Collection personnelle Benoit PETIT - Marguerite BONNIN et sa fille Madeleine PREHAU
Pendant 5 ans, jusqu'au retour d'Eugène en 1919, mon arrière grand-mère, Marguerite, a élevé seule leur fille, chez ses parents Michel BONNIN et Marie-Louise DAOÜT.

C'est alors que je suis tombé un jour sur une carte postale d'Eugène et Marguerite en 1919 ou 1920, s'adressant à Michel et Marie-Louise, demandant des nouvelles de Madeleine.
Où étaient-ils? à Bourges? pourquoi ont-ils laissé leur fille au "pays"?
Pour se retrouver? ou plutôt trouver un travail?
Bref, beaucoup de questions...
Il me faudrait consulter le recensement de la ville de Bourges, mais cela me demanderait beaucoup de temps pour les retrouver.

Le recensement de la commune de La Celle-Condé de 1921 atteste que Madeleine est encore avec ses grands-parents, Michel et Marie-Louise.
Archives départementales du Cher - Celle-Condé (La) 1921 6M 0238
Quand est-ce que mes arrières grands-parents ont repris leur fille Madeleine?

Ce qui est sûr, c'est qu'en septembre 1923, dans le petit bourg de La Celle-Condé, venait au monde ma grand-mère, Anne-Marie...dont je reparlerai très bientôt...

Et vous? Avez-vous aussi trouvé dans les recensements la garde des petits-enfants par les grands-parents?



samedi 16 novembre 2019

N comme Né sous le calendrier Julien #challengeAZ

Aujourd'hui, pour cette lettre N, je reprends un article publié le 18 avril 2015.
Ci-dessous mon enquête et mes trouvailles, bonne lecture!

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Je profite d'un moment pour écrire un article sur un des généathèmes du mois d'avril, à savoir  :
"quel est votre ancêtre le plus ancien?"


Bonne question! 
Comment fais-je pour le trouver d'ailleurs?
Il n'existe pas de requête dans mon logiciel de généalogie pour le trouver!

Pour pouvoir faire un article, il me faut des données, c'est-à-dire un aïeul avec des sources vérifiées.
J'ai alors fait 2 requêtes sur tous mes ancêtres :
- nés,
- et décédés,
avant 1600, soit au XVIème siècle.
Un seul résultat commun m'est apparu: Pierre HERBINOT, mon ancêtre le plus éloigné?

Grâce à +Geneanet , j'avais trouvé qu'il était né et baptisé en 1558 à Eurville, paroisse de la Haute-Marne. Mais je n'avais pas de date précise, ni de sources. Heureusement, le département de la Haute-Marne possède des archives anciennes et notamment celles d'Eurville remontent jusqu'au XVIème siècle.

Carte de Cassini - d'après les originaux de l'IGN - CDIP
Je savais qu'il était le fils de Didier Herbinot et Claudine Montarlot.

Bingo!
Malgré des pages mélangées, je tombe sur un acte de baptême ou plutôt un acte collectif de baptême?
Je ne comprends pas vraiment si le prêtre parle d'un parrain et d'une marraine, ou si plusieurs enfants sont baptisés le même jour...
En effet, j'ai souvent remarqué, notamment au XVIIIème siècle, que les prêtres mentionnaient les parrains et marraines comme "fils et fille de". 
Vous l'avez donc compris: cet article fait office d'exercice de paléographie du week-end!

Archives Départementales de la Haute-Marne - Etat civil d'origine communale de la commune de EURVILLE, 1554-1674 page 38 - E dépôt 10192 • BMS 
"Pierre fils de Didier Herbinot et claudine montarlot sa Feme....(pln: paroissiens? ou parrain?)
Josquin fils feu Didier Baudelayre et Symon fils Colas montarlot 
et nicole fillie Josquin moginot ce jour penultime de septembre
1558"

Il s'agirait (j’emploie le conditionnel) du plus vieil acte de baptême que je possède.
Acte d'un autre temps, mais surtout rédigé à l'époque où le calendrier était différent.

Nous vivons actuellement avec le calendrier grégorien.

En 1558, la date du baptême a été fixée sur la base du calendrier Julien.
En effet, avant le 15 octobre 1582, l'Europe vivait avec un calendrier hérité de la Rome Antique.
L'année débutait alors en mars et comportait 355 jours et dix mois!

"Sous la Renaissance, les astronomes s'aperçoivent que l'année calendaire* dépasse l'année solaire de... 11 minutes 14 secondes. Le cumul de cette avance quinze siècles après la réforme julienne se monte à une dizaine de jours avec pour conséquence de plus en plus de difficultés à fixer la date de Pâques !"**
"Le pape Grégoire XIII décide donc d'attribuer désormais 365 jours, et non 366, à trois sur quatre des années de passage d'un siècle à l'autre. Les années en 00 ne sont pas bissextiles sauf les divisibles par 400 : 1600, 2000, 2400..."**

Ainsi, le lendemain du jeudi 4 octobre 1582, les Romains se réveillèrent le vendredi... 15 octobre 1582. 


Et vous? quel est votre plus vieil ancêtre?
Quelle était la particularité de son époque?
* (calendaire vient du mot calende qui désigne les premiers jours du mois où les citoyens payaient leurs dettes)
**Source: Herodote.net "15 octobre 1582, naissance du calendrier grégorien"

M comme une Mère Montignot bien Mystérieuse #challengeAZ #épinegénéalogique

La lettre M de ce ChallengeAZ est consacrée à mon ancêtre Jeanne MONTIGNOT, décédée à Rigny-la-Salle (Meuse)en 1777.

Elle était semble t-il âgée de 60 ans, quand son fils, Nicolas, mon ancêtre, a déclaré son décès et en fut le témoin.
page 114 1770-1789 (E dépôt 329 (1 E 6)) 

Cette mère était le seul parent de Nicolas.
En effet, Nicolas s'appelait comme sa mère, MONTIGNOT.

Quand Nicolas est né en 1734, Jeanne n'avait que 17 ans.
Elle était "fille-mère": pas de père déclaré! est-ce un des témoins? mystère!

AD55
Jeanne n'a pas eu que mon ancêtre Nicolas, comme enfant.

Elle en a eu d'autres, et, à chaque fois, en étant célibataire, sans père déclaré, et sans jamais un témoin commun, qui laisserait supposer une piste paternelle.


Au total, j'ai trouvé 5 enfants!

Ils sont tous nés enfants naturels de Jeanne et dans la même paroisse.

Je ne trouve pas trace non plus de la naissance de Jeanne.
Pourtant il y a bien des MONTIGNOT (AUX,NON) dans la commune.

Cet ancêtre est un mystère:
- naissance introuvable,
- pas de père pour ses enfants,
- pas de mariage,
- pas de famille déclarée...

Son patronyme est bien de cette région.
D'après Geneanet, il est assez rare et porté en Lorraine (54, 55). Ses variantes sont : Montignault, Montignaut, Montigneaut, Montignot. 

Les archives notariales m'aideraient sûrement à savoir s'il y a eu des déclarations de grossesse: reste encore à savoir si elles ont été faites et chez quel notaire...

Une énigme de plus à résoudre...

Avez-vous également des mères célibataires dans votre généalogie dont vous n'avez trouvé, ni naissance, ni famille?



mercredi 13 novembre 2019

L comme Légitimation par le père #challengeAZ

Aujourd'hui, pour ce #challengeAZ2019 autour de l'enfance, je reprends un article déjà publié pour le challengeAZ 2016, à savoir la légitimation par le père.

J'évoquerai ainsi dans cet article mes aïeux Brigitte Robin et son père Michel Aubailly.

Le 17 floréal an V, dans la paisible paroisse berrichonne de Maisonnais (actuel département du Cher), naît la petite Brigitte.
Sa mère Françoise déclare alors aux témoins que le père est inconnu.
Ainsi, Brigitte portera le patronyme ROBIN, comme sa mère.

Archives du Cher - page 50 Maisonnais 1794 1800 3E 619 - Lien d'accès
L'histoire aurait pu se finir là dans mes recherches généalogiques, et avoir un enfant de père inconnu, de plus!

Deux ans plus tard, en l'an VII, Françoise Robin, se marie dans le chef-lieu de canton, comme tous les couples de l'époque.
Françoise épouse le 20 germinal an VII, Michel Aubailly, couvreur de son état, à la mairie du Châtelet.

A la fin de leur acte de mariage, un paragraphe supplémentaire est ajouté:
Archives du Cher - page 113 - Châtelet (Le) 1796 1799 3E 484  - Lien
"Et ledit jour vingt germinal an sept Pardevant le président
susdit et soussigné et en présence des témoins dénommés
et l'acte cidessus et de l'autre part, les dits michel aubailly
et francoise robin ont reconnu et reconnaissent pour leur
enfant Brigite Robin née à Maisonnaiis le dix sept floréal
L'an cinq suivant l'acte de naissance dressé par le dit Chéraux
agent de la dite commune ledit jour ; laquelle Brigitte est
annoncée dans ledit acte fille de françoise Robin et d'un 
père inconnu ; de laquelle reconnaissance ils ont requis acte ;
et avons signé avec les cit. Pasquet et Berthoulat les
dits michel aubailly francoise robin gabriel aubailly,
claude robin et etienne roger ayant déclaré ne savoir
signer de ce interpellés."

Cet évènement mérite d'être signalé car il me semble rare.
Il intervient pendant la période révolutionnaire, ce qui n'est pas à négliger puisqu'un tel acte de légitimation ne serait pas intervenu 10 ans plus tôt.

Mon aïeule a donc eu un père et c'est bien l'essentiel.
Savoir s'il s'agissait de son père biologique, est-ce important?

Il semblerait que Michel soit bien son père, comme j'avais essayé de le montrer dans un article de 2013 relatif également à Brigitte, et à l'état d'enfant naturel (lien vers l'article).

En tout cas, la lignée des Aubailly fait partie de mes racines ; une famille de couvreurs, sûrement d'origine creusoise.
Et vous, avez-vous eu des aïeux reconnus et légitimés par leur père?

mardi 12 novembre 2019

K comme Kyrielle d'enfants #challengeAZ

Pour rappel, l'enfance est le thème du challengeAZ 2019 de ce blog.

L'enfance signifie la présence de fratries et quelquefois de nombreux frères et soeurs.

Mon ancêtre Barbe LAPORTE ou DELAPORTE semble être originaire de Souesmes dans le Loir-et-Cher, fille de Maria Laporte et Françoise Dellery, et doit être née vers 1662...
Et pour ceux qui en douterait, son père se prénommait bien Maria, prénom masculin en vogue dans la Sologne du XVIIème siècle.

Le 12 février 1692, à Selles-Saint-Denis, Barbe épouse Jean BLOT (ou BELOT) avec qui elle aura...10 enfants!
Ces 10 enfants sont tous nés à Salbris (41).



Son conjoint décède vers 1711.

Elle se remarie en janvier 1712 à Salbris avec Jean SAUGE avec qui elle aura au moins un enfant: Pierre SAUGE.

Après mes recherches, Barbe a eu au moins 11 enfants!

Au moins 6 sont morts à la naissance ou en bas âge.

Et vous? Quel est le plus grand nombre d'enfants par couple identifié dans votre généalogie?

J comme Jeune à son mariage #challengeAZ

Aujourd'hui, toujours dans le thème de l'enfance, je vais évoquer l'âge des époux lors de leur mariage.

J'ai des exemples dans mon arbre généalogique d'ancêtres s'étant mariés à l'âge de 12 ans.
Cependant, une vérification doit être entamée pour être bien sûr de l'âge réel des époux.

On a souvent l'habitude de parler de l'âge de la mariée, mais l'homme est tout aussi jeune la plupart du temps.

Je vais prendre un exemple de mariage parmi mes aïeux, à savoir celui de Pierre (Antoine) MATRAT et Jeanne AUPERT.
Il se sont mariés au Châtelet (Cher) le 5 mars 1764.
Genlucie
Pierre est originaire de Saint-Maur (Cher) où il a été baptisé le 2 mai 1746. Il avait donc 17 ans lors de son mariage.
Quant à Jeanne, elle a également été baptisée le 31 juillet 1751: ce qui signifie qu'elle n'avait que 12 lors de son mariage avec Pierre, alias Antoine dans l'acte de mariage.
Un bien jeune âge pour être marié.

Il se trouve que le père de Pierre, Marien MATRAT et la mère de Jeanne, Catherine MONTANIERE, s'étaient remariés ensemble 4 ans plus tôt.
Le mariage de Pierre et Jeanne s'en est trouvé facilité, étant dans la même famille recomposée.

Et vous? quel est le plus jeune âge constaté chez vos ancêtres pour leur mariage?




lundi 11 novembre 2019

I comme Inhumation conjointe #challengeAZ

Le #challengeAZ du blog MesRacinesFamiliales a pour thème : l'enfance.

Aujourd'hui, c'est l'inhumation au plus jeune âge qui est traitée.

Mon ancêtre solognot à la 9ème génération, François DAUBRAY ou Daubré, a eu comme première épouse Marie Anne Thoinnard, qu'il a épousé à Marcilly-en-Gault (41) en 1762.

Celle-ci accouche pour la première fois d'un fils le 29 avril 1763.

Archives départementales Loir-et-Cher - Lien Culture41

" Lan 1763 le 29 avril a eté apporté a léglise un enfant quasy mort né
et ondoyé necessairement a la maison et que nous avons baptisé sous condition
sous le nom de pierre né du légitime mariage de francois daubré et marie anne
Thoinnard et du meme jour a ete parrain pierre lecoeur et francoise reinedieu

matrone femme silvain guaistrat marechal en ce bourg la marraine tous de "


"cette paroisse et déclaré ne savoir signer dont acte Poupardin"

Le baptême et la survie de l'enfant s'annonçaient déjà fort mal...

Lisons l'acte suivant:

" Lan 1763 le 30 avril a eté inhumée ma susd. marie anne Thoinard
femme come dessus de francois daubré morte en couche dud susd. pierre
baptisé dhier et qui a suivi sad. mere avec laquelle il a été inhu
mé conjointement et tous deux décédé dhier…Poupardin. "

La première épouse de François est donc morte en couche de son premier enfant...et le même enfant (qui portait le prénom de son grand-père) est décédé le même jour!
Je n'imagine pas la douleur de mon ancêtre: perdre sa femme et son enfant le même jour.

dimanche 10 novembre 2019

H comme Hospice de Nançay #challengeAZ

Dans mon article relatif au Conseil de famille, j 'évoquais mon ancêtre Julienne DEVOT qui s'était retrouvée sans parents à l'âge de 6 ans.

Lors de mes recherches, j'ai découvert qu'elle avait un frère, Pierre DEVOT, née le 13 décembre 1838 et qui avait donc 11 ans au décès de ses parents.

Je ne sais pas non plus ce qu'il est advenu de Pierre par la suite...jusqu'en 1856 où je le découvre dans les recensements de la commune de Nançay en 1856.

Il est alors recensé comme étant à l'Hospice de Nançay, et malade, à l'âge de 17 ans: il n'y a bien évidemment pas la nature de sa maladie.

Archives départementales du Cher - Lien d'accès
Je ne retrouve pas Pierre dans les recensements suivants, ni dans l'état-civil.

C'est en recherchant dans le site de dépouillement en ligne "Registres18" que je retrouve son décès en 1856 sous un autre nom, celui de Jimeaux ?!. Le prénom de son père est le bon, et celui de sa mère également mais il n'a pas été enregistré sous son nom de naissance.
Archives départementales du Cher - Lien d'accès
Pierre est décédé à l'hospice mais pourquoi sous un autre nom?
- Est-ce le nom de son tuteur?
- sa grand-mère s'appelait Jumeau: y a t-il un lien?
- ou est-ce simplement une erreur? mystère...

La première hypothèse pourrait être la bonne: sa soeur Julienne résidait chez un certain Thomas Gimaut...

Avez-vous également des ancêtres décédés à l'hospice ou décédés sous un faux-nom?



mercredi 6 novembre 2019

E comme Enfance à Euville #challengeAZ

Aujourd’hui, le E rime comme l’Enfance de ma grand-mère Huguette à Euville, dans la Meuse en Lorraine.
Il s’agit là aussi de penser à elle et de lui rendre hommage.
Rien de tel que quelques photos pour le faire.

La première photo montre la maison dans laquelle elle a grandi.
Elle est située rue des Prés à Euville.
C’est son grand-père maternel, Ernest JACOB, qui l’a construite vers 1905.
Elle existe toujours et les propriétaires actuels m’ont d’ailleurs contacté il y a quelques années pour donner des photos récentes de la maison suite à un article sur mon blog.
Sur la photo, ma grand-mère pose avec sa mère, Émilienne JACOB et sa grand-mère Juliette MORISOT.
Photographie personnelle - Benoît PETIT
La deuxième photo montre ma grand-mère posant dans le jardin de la même maison.
Cette fois-ci elle est adolescente.

Et vous? Avez-vous aussi des photos de vos aïeux durant leur enfance?

lundi 4 novembre 2019

D comme Danseuse #ChallengeAZ autour de l'enfance

Pour cette quatrième lettre, le #challengeAZ est toujours dans le thème de l'enfance.
La particularité aujourd'hui est que cet article sera également un hommage ou une pensée pour ma maman, Mireille, décédée il y a déjà 4 ans.

Je suis un amoureux des photos anciennes, et, tout comme les cartes postales, elles complètent à merveille l'arbre généalogique pour comprendre et connaitre nos aïeux.

Quand j'ai réfléchi au sujet de la lettre D, j'ai de suite pensé à ma mère et à cette photo récemment découverte.

Elle est au milieu des 3 jeunes filles.
Ma mère étant née en avril 1947, cette photo a du être prise dans les années 1950 à l'école primaire.
A cette époque elle devait résider à Foëcy, entre Bourges et Vierzon, dans le Cher.

Mes grands-parents y tenaient le restaurant de la gare, qui existe toujours.

PS "Dis maman: tu m'avais caché tes talents: toi qui me disait toujours que tu n'aimais pas danser ;-) "

Source: photographie personnelle de Benoît PETIT

Source: photographie personnelle de Benoît PETIT



dimanche 3 novembre 2019

C comme Conseil de Famille pour un bon mari... #challengeAZ

Julienne DEVOT (DEVAUX) est mon ancêtre à la 6ème génération.

Elle est née le lundi 17 avril 1843 à Nançay, commune solognote du Cher, à la limite du Loir-et-Cher et de la commune de Salbris.

A ses 18 mois, en novembre 1844, sa mère, Silvine RIVIERE décède à l'âge de seulement 35 ans.

Alors qu'elle a 6 ans, son père, Pierre DEVOT décède.

Julienne se retrouve alors sans parents, ni grands-parents.

Quid de sa prise en charge? et de son frère Pierre?

Grâce à la mise en ligne des recensements de Nançay, j'ai retrouvé sa trace en 1856. Elle se trouve être domestique chez Thomas JUMIAUX, dans la locature de Loinse.
La personne recensée se nomme Marie, mais il est très vraisemblable que ce soit Julienne: elle a 13 ans (ce qui coïncide avec sa date de naissance) et Thomas Jumeaux est celui qui a déclaré le décès de sa grand-mère Silvine DAVID: il y a donc un lien.
Source: AD18 Recensement Nançay 1856 Lien d'accès

Toujours dans le hameau de Loinse, je trouve une Julienne Deveaux, âgée de 15 ans...(bref, à creuser).

Pas de traces à ce jour jusqu'à son mariage en 1863 avec Antoine CHEVALIER.
L'acte de mariage faisait mention d'un contrat de mariage établi à Vierzon; contrat de mariage que j'ai recherché en 2011 aux archives départementales du Cher.
Ce même contrat de mariage contenait un document intitulé "Conseil de famille" qui m'en a appris beaucoup sur mon aïeule Julienne.

Ce document est un "bijou" pour un généalogiste car il donne beaucoup d'informations:
- sur la famille
- et la raison pour laquelle le conseil de famille se réunit: l'intérêt pour Julienne d'épouser Antoine...


Ci-dessous un extrait du document:


Conseil de famille du 16 mai 1863 concernant la mineure Julienne Devaux

Subrogé tutelle et autorisation à mariage à la mineure Sylvine devaux
Extrait des minutes du greffe de la justice de paix du canton de Vierzon (Cher)
L'an mil huit cent soixante trois, le seize mai, devant nous Etienne Poirier premier suppléant de la justice de paix du canton de Vierzon était assisté d'Emile (…) Chicaud notre greffier et faisant pour M. le juge de paix empêché
a comparu
Thomas Gimault journalier demeurant à Nançay
agissant au nom et comme tuteur datif de Juliette Sylvine Devaux âgée de vingt ans née du légitime mariage d'entre Pierre Devaux et de Sylvine Rivière tous les deux décédés à Nançay fonction à laquelle il a été nommé suivant délibération du conseil de famille de la dite mineure tenue et présidée par monsieur le juge de paix du canton de Vierzon en date du courant de mars mil huit cent quarante huit.
Lequel nous a exposé que Joseph Valot subrogé tuteur de la dite mineure Devaux est décédé dans le courant de l'année mil huit cent soixante un, que cette dernière se trouve aujourd'hui sans subrogé tuteur et qu'il y a lieu de lui en nommer un nouveau ; qu'il se présente pour sa pupille un établissement avantageux en la personne d'Antoine Chevallier journalier et propriétaire demeurant à Neuvy sur Barangeon, que la dot de sa pupille s'élève à mille francs montant des successions de ses père et mère que la dot du futur époux consiste:
1° dans les droits indivis de la moitié d'une maison sise à Neuvy sur Barangeon et d'environ seize ares de jardin aussi situé à Neuvy sur Barangeon
2° et dans la somme de six cents francs lui provenant de ses économies,
que le mariage est proposé sous le régime de la communauté de biens régie par le Code Napoléon réduite aux acquêts.
Que le survivant des époux prendra avant tout partage de la communauté les habits linge et hardes1 à son usage personnel et un lit complet et garni;
que la future ou ses héritiers pourront en renonçant à la communauté reprendre tout ce qu'elle aura apporté au mariage ensemble tout ce qui lui sera échu à titre gratuit pendant la communauté même le préciput ci dessus stipulé si c'est elle qui survit, le tout franc et quitte des dettes de la communauté.
Pourquoi le comparant a réuni le conseil de famille de sa pupille lequel conseil il requiert de nommer un nouveau subrogé tuteur à la dite mineure et de donner son consentement au mariage proposé.
Et a le comparant déclaré ne savoir écrire ni signer de ce requis après lecture et s'est retiré,
sont ensuite comparus:
1èrement pour composer la ligne paternelle:
1° Jean Martin Pavois cultivateur demeurant à la petite grêlerie commune de Vouzeron cousin issu de germain à la mineure à cause de Anne Gimault sa femme,
2° François Coladan cultivateur demeurant à la grande grêlerie commune de Vouzeron
3° Pierre Beaudon journalier demeurant à Sange commune de Nançay tous les deux amis dans cette ligne à défaut de parents dans la distance voulue par la loi
2èmement pour composer la ligne maternelle:
1° jean baptiste Valot journalier demeurant à nançay, cousin issu de germain de la mineure
2° Jean Labbé propriétaire demeurant au petit Sange commune de Nançay cousin de la mineure
3° Joseph Vaslin journalier demeurant à la Bretonnière commune de Theillay (Loir et Cher) ami de la mineure à défaut de parents dans cette ligne
Le conseil de famille ainsi réuni sous notre présidence après en avoir délibéré conjointement avec nous a déclaré à l'unanimité qu'il nomme pour subrogé-tuteur à la mineure Juliette Sylvine Devaux la personne de jean Labé son cousin dans la ligne maternelle lequel a déclaré accepter cette fonction et a déclaré la remplir avec exactitude.
Le conseil de famille délibérant de nouveau en ce qui touche le mariage proposé considère que Antoine Chevallier est un parti avantageux pour la mineure Devaux après avoir mûrement réfléchi conjointement avec nous sur les conditions de ce mariage futur,
le dit conseil a arrêté que les propositions annoncées par Thomas Gimault tuteur de la mineure Devaux et son cousin issu de germain du côté paternel sont et demeurent approuvées et qu'en conséquence il consent au mariage de cette dernière avec le dit sieur Chevallier Antoine,
le dit tuteur à passer le contrat de mariage et a y consentir pour le conseil de famille, lui donnant tous pouvoirs à cet égard de même qu'à représenter la mineure devant l'autorité civile et religieuse, à l'effet de quoi il sera délivré expédition des présentes,
Fait en conseil de famille en notre domicile sis à Vierzon les jour, mois et an que dessus
Et après lecture faite les délibérants ont déclaré ne savoir écrire ni signer de ce requis à l'exception du sieur Labé qui a signé avec nous et notre greffier.
Enregistré à Vierzon le dix neuf mai mil huit cent soixante trois.
1Hardes : vêtements usagés et misérables (Larousse).

2 Tuteur datif: choisit par le conseil de famille

Et vous, avez-vous retrouver la trace d'un conseil de famille dans les archives notariales?

samedi 2 novembre 2019

B comme Baptême

Un autre épisode de l’enfance peut être pour certains enfants le baptême.

En généalogie, l’acte de baptême est essentiel pour retrouver ses ancêtres avant la Révolution Française.
Après la Révolution, il est bien plus rare que l’on interroge les registres de baptêmes puisque l’état civil est bien présent pour nous donner des informations sur la naissance.

Cependant, connaître la date du baptême, les parrain et marraine, le lieu du baptême peuvent être des informations importantes pour retracer le parcours de nos ancêtres.

Il se trouve que dans les documents de famille que j’ai en ma possession, j’ai un certificat de baptême.

Il s’agit de celui de mon arrière grand-mère Émilienne Louise JACOB.
Il a été établi par le curé de Rigny la Salle lors de son mariage en 1919 avec Marcel Arthur VIARD mon arrière grand-père .

Il me permet de savoir qu’elle a été baptisée à ses 20 jours et de connaître ses parrains et marraines.




Et vous? Possédez vous des documents attestant du baptême de vos aïeux?

vendredi 1 novembre 2019

A comme Abandonné par ses parents - L'enfance à travers la généalogie #challengeAZ

Cela fait bien longtemps que je n'avais pas rédigé d'articles sur mon blog : l'arrivée du #challengeAZ est un très bon moyen de retrouver la généalogie.
Un bon moyen pour plusieurs raisons : cela me permet de me "reconnecter" à ma passion, mais aussi de partager mes découvertes.

Alors, pour ce retour à l'écriture et au plaisir généalogique, j'ai choisi le thème de l'enfance pour ce #challengeAZ2019; un thème qui m'a été suggéré par @daieuxdailleurs (merci à toi 😗).

Ce premier article porte sur l'abandon d'une aïeule : A comme Abandon.

Le 14 novembre 1838, mon ancêtre est déposée à l'Hospice des orphelins de Nançy avec le message suivant (extrait) :
"Des circonstances tout à fait malheureuses mettent aujourd'hui ses parents dans la cruelle nécessité d'abandonner cette  petite fille, après avoir épuisé tous les moyens de ressources pour la retenir.
Cet abandon forcé ne détruit pas en eux tout espoir de reprendre leur enfant qui est baptisé et porte le nom de Marie.

C'est pourquoi on prie avec instances les charitables soeurs de traiter avec leur bienveillance ordinaire cette orpheline momentanée et d'examiner...les marques et objets qu'elle a pour mettre les auteurs de ses jours sur la voie, lorsqu'ils viendront la réclamer"

Cet ancêtre, c'est Marie Anne SORELAS (ou SORELLASS), mon Sosa 46.

Pour un généalogiste, il s'agit tout d'abord d'une déception car on sait que l'on ne pourra pas remonter son arbre. Mais c'est surtout de la tristesse, de l'émotion qui nous envahit face à type d'évènement.

Cependant, rien ne s'arrête pour autant.
Cette découverte m'a amené dans un travail d'enquête, notamment aux archives départementales de Meurthe et Moselle à Nancy pour retrouver son dossier d'orphelin.

Son dossier avait malheureusement disparu (ou égaré dans un autre carton...!?).
Malgré tout, j'ai retrouvé un registre de suivi des enfants abandonnés; j'ai ainsi pu "tracer" ses différentes familles d'accueil. 

Je ne désespère pas de retrouver ses origines...

En attendant, vous pourrez retrouver toutes mes recherches à Nancy sur mon article qui lui était dédié le 23 mars 2013, il y a déjà plus de 6 ans (un blog qui vieillit ;-):

A...bandonnée le 14 mars 1838 devant l'hospice de Nancy



Merci d'avance pour vos lectures et vos commentaires

Très bon #challengeAZ à tous.