samedi 1 mars 2014

Les photos de famille : un trésor à sauvegarder (Etape 1/4)

La photo de famille : un des sujets qui me tient à cœur.

En effet, ce n'est pas la première fois que j'en parle.
Courant octobre 2013, j'avais déjà évoqué l'importance de la photo de famille dans la recherche généalogique et pour donner de la vie à son arbre familial.
Anne-Marie PREHAU (3ème à partir de la gauche), ma grand-mère, avec sa main sur l'épaule d'André LUNEAU, son beau-frère. Le petit devant est Jean-Marie LUNEAU. La dame en chemisier blanc est Madeleine PREHAU, ma grande tante - collection privée Benoît PETIT

La photo de famille: un document cher à mes yeux.

Je ne suis pas matérialiste mais comme tout à chacun, j'avoue que c'est toujours émouvant de retomber sur une photo ancienne ou récente, car elle a le don de vous replonger dans votre mémoire et de vous faire ressentir en un instant des émotions

Depuis mon adolescence et mes débuts en généalogie, j'ai toujours adoré regarder les photos. 
La faute à qui? Aux grands parents...?
Avaient ils besoins d'accrocher des portraits d'inconnus et de me montrer des vieilles photos ?
Une chance, oui!
 Je pense aussi que le fait d'avoir connu même très jeune mes arrières grand-mère a dû éveiller par la suite ma curiosité.
Eugène PREHAU, mon arrière grand-père et Marguerite BONNIN alias "mémère Giguite" dans le jardin de leur maison, rue de la Râlerie à Lignières en Berry

Comment faire de la généalogie sans s'intéresser aux photos de famille?
Comment remonter dans son arbre sans mettre un visage sur un prénom et un nom alors que nous en avons la possibilité?
- La photo de famille permet de visualiser un ancêtre, se l'approprier en quelque sorte. 
- On peut y voir son environnement, sa famille et ainsi se demander : "quel est ce lieu?  Qui sont ces gens?"

Les photos sont ainsi une source d'enquêtes et de découvertes.
 
Lorsqu'on n'a pas accès aux archives physiques telles que les archives notariés ou judiciaires, obtenir des photos anciennes permet de les resituer et de remédier à la monotonie d'une collection d'ancêtres qui ne disposent que de dates de naissance ou de mariage sans plus d'éléments.
Toutes les archives ne sont pas forcément en ligne et les seules archives d'état civil ou les registres paroissiaux ne permettent pas d'"étoffer" ou plutôt d'imaginer nos ancêtres. 

Comment se procurer et accéder à ce trésor?

Il faut en effet pouvoir avoir accès aux photos de famille. 
Elles ont la fâcheuse manie d'être disséminées dans la famille et la plupart des propriétaires n'ont souvent même pas conscience de les posséder.
Celles ci étant cachées dans une boîte en métal, dans un vieux meuble...(je le dis pas expérience).
Elles peuvent également être contenues et rangées dans un album de famille sans que personne ne se soucie de qui est photographié, laissant ainsi les personnages dans l'oubli.
C'est ce qui se passe le plus souvent et on retrouve ainsi des photos sur des brocantes...

1ère étape: Trouver les photos de famille


Cette étape est le fruit de mes constatations. Ainsi, les remarques et expériences que vous pourriez m'apporter seront les bienvenues. Il ne s'agit que d'une vision personnelle. Je le dis ainsi car je resterai surpris des réactions suscitées par les photos anciennes, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.

Comment trouver les photos? :

- Tout d'abord, même si cela paraît évident, il faut exprimer son intérêt dans les photos anciennes.
Ne sommes-nous pas les plus à mêmes d'exprimer notre engouement vu notre passion généalogique, qui mêle histoire et famille?
En faisant part de votre passion à votre famille, un parent ayant le souvenir d'avoir vu quelques vieilles photos, reviendra sûrement vers vous.
- par hasard, lors du déménagement d'un "aïeul"

- la démarche volontaire:

Je sous-entend par là d'aller soi même vers les personnes susceptibles d'avoir les photos : Y aller au culot en quelque sorte!
La démarche n'est pas si aisée!
Ne pas hésiter à contacter:
> par écrit au début,
> doublé d'un contact téléphonique,
> de lointains cousins, qui au hasard de leurs albums pourraient avoir des photos de mariage avec nos aïeux directs en photos.
Vous l'avez compris, toutes les photos sont bonnes à prendre: il est également intéressant d'avoir une connaissance photographique des collatéraux dont on sait qu'ils apportent beaucoup en généalogie.

La démarche volontaire par email (courriel) est la plus confortable car beaucoup plus informelle mais pour le coup moins incitative et les mails s'accumulant...la demande risque de se perdre dans le flux.

Il faut également que le destinataire, si détenteur de photos, veuille et puisse bien les scanner.

- sur Internet? : grâce aux réseaux sociaux:
Lors du Challenge A à Z organisé par Sophie Boudarel, j'avais écrit un article sur "H comme Henriette Petit", soeur de mon arrière grand-père, Eugène.
Il y a quelques mois, un blogueur m'a contacté car en famille avec une autre soeur.
Il m'a ainsi confirmé ce que j'avais pu entendre plus jeune, et m'a envoyé des photos de famille que je n'avais pas et ainsi pu mettre un nom sur Alice, une autre soeur d'Eugène, et épouse de Paul CHENEVAT.
Je ne pensais pas pouvoir accéder à de telles photos, et grâce au blog et au challenge, j'ai pu mettre un visage sur des personnes dont m'a toujours parlé mon grand-père durant mon enfance : émouvant!
Merci encore à Jacques CHENEVAT alias  +jc roustar .

Alice PETIT et sa fille Andrée CHENEVAT - vers 1910 - Euville Carrières - Collection privée

Quelle attitude adopter pour les emprunter ?

J'ai entendu que tel membre de ma famille aurait des photos, que faire?

= Ne pas demander à se les procurer physiquement, d'emblée!
Il est peu commun qu'une famille donne des photos ou un album au premier coup.

Pourquoi? ...sachant que la photo n'a en principe aucune valeur pécuniaire.
Peut-être est ce vu comme un dernier lien avec nos parents disparus.
Comme je l'avais dit dans un précédent article, la photo fait partie de ces biens de famille auxquels certains tiennent comme à la prunelle de leurs yeux (en fais-je partie..? :-)

Après une telle annonce et sans préparation, et une fois que vous êtes chez les personnes, ne pas hésiter à se servir de son smartphone pour prendre un premier cliché (application smartphone CamScanner PDF Creator).

La prochaine étape est de demander s'il est possible de les emprunter peu de temps afin de juste les numériser.
Justifier sa démarche avec l'objectif de réaliser un livre de famille pour l'ensemble des parents peut permettre à la famille d'accepter plus facilement votre requête; votre démarche n'en est que plus justifiée.

Lors du partage des biens de famille?
Ne pas hésiter à prendre les photos, sans scrupules, étant tout aussi légitime qu'un autre à les obtenir, tout en indiquant bien:
- qu'elles pourront être rendues,
- qu'elles seront scannées,
- et en s'engageant à les partager, numériquement notamment.
Le principal est d'avoir le fichier numérique même si posséder le support physique apparaît toujours comme détenir un trésor.
C'est ce qu'il m'est arrivé récemment et j'ai pour objectif de réaliser un album de photos que je distribuerai à ma famille.

Il n'y a que des avantages:
- vous mettez une image sur votre généalogie,
- votre famille n'aura plus un album d'inconnus!

Dans un prochain article: que faire des photos obtenues? (2/4)

Merci pour vos retours :-)

jeudi 27 février 2014

Ma participation à la Grande Collecte #1gm #geneatheme

Lundi 24 février dernier, j'ai profité de mon weekend berrichon prolongé, pour faire une bonne action généalogique que je devais faire il y a déjà plus de deux mois.
A savoir: confier un document en lien avec la 1ere Guerre Mondiale.
J'avais contacté les Archives Départementales du Cher en décembre suite à la Grande Collecte organisée en novembre et destinée à recueillir le maximum de documents de famille en lien avec la guerre.
Pour rappel, en France, une Grande Collecte s’est déroulée du 9 au 16 novembre 2013.
Grâce à la coopération de la Bibliothèque Nationale de France, des Archives de France et de leur réseau, d'Europeana et de la Mission du Centenaire, plus de 100 lieux répartis sur tout le territoire ont ouvert leurs portes à cette occasion. Plusieurs milliers de contributeurs sont venus témoigner de leur histoire familiale en lien avec la Première Guerre mondiale. Des milliers de nouveaux témoignages personnels enrichissent ainsi le site Europeana. Ces histoires sont toutes illustrées par quelques documents qui retracent la vie quotidienne des soldats et de leurs familles.

A en croire les archives départementales du Cher, la Grande Collecte a tenu ses promesses. En effet, 115 personnes sont venues partager leurs souvenirs familiaux sur la Première Guerre.

Et moi dans tout ça? J'arrive un peu après la bataille...Mais les archivistes sont toujours friands de nouveaux documents qui doivent concerner des berrichons du Cher de préférence.


Le document en question est le carnet de guerre de mon arrière grand-oncle Jean-Baptiste BONNIN né le 18 juillet 1895 à La Celle-Condé dans le Cher.

Jean-Baptiste BONNIN - collection privée Benoît PETIT

Il est le plus jeune frère de mon arrière grand-mère Marguerite, tous les deux enfants de Michel Bonnin et Marie-Louise Daoût.


Ma grand-mère m'avait confié son carnet durant mon adolescence alors que j'étais au tout début de mes enquêtes généalogiques.

Collection privée Benoît PETIT

Collection privée Benoît PETIT - mention de l'adresse de son frère

Pourquoi confier son carnet de guerre?
Tout d'abord parce que j'ai la chance d'en posséder quelques uns.
Mais également parce que Jean-Baptiste est décédé pendant la Grande Guerre : tué à l'ennemi le 9 novembre 1917.
Il fût ensuite déclaré Mort pour la France (fiche sur le site Mémoire des Hommes)

Revenons à nos moutons ou à notre document du mois, respectant ainsi le challenge du mois de Sophie Boudarel ;-)
Lundi matin, je suis arrivé aux Archives et ai contacté le responsable de la collecte qui m'a recu très gentiment.
Il a tout d'abord examiné le document pour voir s'il concernait bien un "poilu" du département.
Il a ensuite recherché la fiche matricule de Jean-Baptiste que je n'avais pas (les registres n'étant pas encore en ligne).

Nous avons également cherché ensemble sur le site Mémoire des Hommes s'il avait bien été rapatrié dans le Cher. Il se trouve que sa sépulture se trouve dans la nécropole. Je n'avais pas vérifié sur le site et j'étais persuadé qu'il reposait à La Celle-Condé!
Il repose en effet à Aubérive, dans la Marne, lieu de son décès, dans la nécropole nationale "Bois-du-puits".


Ma visite aux archives fût donc source d'informations.
Cela ne s'arrête pas là puisque je compte bien confier aux Archives des cartes postales qu'il a écrit à sa famille ainsi que quelques photos de lui afin de réaliser son portrait.

Formulaire de contribution et de dépôt d'un document
J'ai également fait part à l'archiviste d'autres carnets en ma possession et lui ai montré l'article sur mon arrière grand-père Eugène Préhau, poilu survivant, ce qui a suscité son intérêt.

Et vous? Avez-vous des documents relatifs à la Grande Guerre et en avez-vous déposé?

lundi 27 janvier 2014

2ème épine généalogique : Catherine MONNET décédée sous un faux nom...à plus de 1000km #généathème

Encore une ancêtre qui laisse plein de questions en suspens...
J'aimerai vraiment en savoir plus sur son parcours.

Catherine, vosgienne de Raon l'Etape

Catherine est née à Raon l'Etape le vendredi 12 février 1773 et baptisée le lendemain, du mariage de Pierre MONET et Catherine MANGEARD.

Source: site Internet des AD 88
Son père, Pierre, était ouvrier dans une scierie à eau de Raon l'Etape, scieries qui se sont développées dans cette commune au confluent de la Plaine et de la Meurthe, en contrebas des Vosges.

Dans sa 6ème année, sa mère Catherine Mangeard décède, laissant également 2 fils orphelins de mère.
Pierre Monet se remarie alors en août 1778 à Anne Margueritte George à Raon L'Etape.

Dix ans plus tard, en 1788, c'est au tour de Pierre Monet de décéder et de laisser les enfants orphelins avec leur belle-mère.
Que devient Catherine?


Son mariage dans la Meuse

Elle réapparaît alors le 25 brumaire de l'an VI (15 novembre 1797) dans l'acte de mariage qui l'unit à Nicolas MORISOT, marchand boucher de Rigny la Salle, département de la Meuse.


Nicolas est alors déjà veuf d'Elisabeth Guillaume et divorcé de Jeanne Thiebaut (la raison du divorce restant à découvrir...) et est de 19 ans son ainé.
Catherine est elle âgé de 25 ans à l'époque, et était sa domestique, et a accouché d'ores et déjà d'un fils, François.

Pourquoi Rigny la Salle?

A son mariage, son témoin est François LECAPé, son oncle, aubergiste de la commune de Vaucouleurs et qui était le mari de Marie Anne Mangeard, tante maternelle de Catherine.

A sa majorité et aux lendemains de la Révolution, Catherine a sûrement rejoint sa tante maternelle pour y trouver refuge et travail.

La noyade de son époux

Cet épisode, déja traité dans un précédent post, fait ressurgir Catherine qui est témoin dans l'acte de décès de Nicolas Morisot du 13 fructidor an VII, qui s'est noyé au retour d'un jour de foire.
Catherine se retrouve ainsi veuve avec 1 fils en bas âge, et enceinte de mon ancêtre Auguste MORISOT, qui naîtra le 18 plûviose an VIII.

Est-elle restée seule, s'est-elle remariée...? Aucune piste.

C'est là que s'arrête la dernière trace de Catherine....jusqu'à...

Son décès dans les Pyrénées...sous un faux nom!

 Son fils et mon ancêtre Auguste Morisot, devenu tailleur d'habits à Rigny la Salle, se marie le 21 février 1828 à Barbe FILIER.

Dans l'acte de mariage, est évoqué son père, Nicolas, et bien évidemment sa mère Catherine, qui est dite décédée, à Nay, département des Basses Pyrénées.
L'officier d'état civil précise que Catherine est enregistrée dans les actes de décès de cette commune sous le nom de SENVILLE (ou Seuville) au lieu de son propre nom qui est Monet.


Pourquoi est-elle décédée si loin de son domicile? et surtout sous un faux nom?
Etait-elle recherchée?

Isabelle Louradour, présidente de l'association "Gen&O" (Généalogie & Origines au Pays Basque) a eu la gentillesse de rechercher aux archives de ce département si une déclaration de mutation après décès avait été effectuée.

Ma plus grande crainte s'est réalisée : Catherine n'a pas de biens donc pas de mutation ! Malheureusement cette piste se ferme.


Si Catherine s'était remariée, son époux aurait été évoqué dans la déclaration ou dans son acte de décès.



jeudi 16 janvier 2014

1ère épine généalogique : Léonard CELERY (SELLERET) #généathème

Au début de l'année 2013, je lançais un appel à l'aide via un article sur ce blog concernant un couple d'ancêtre, Léonard CELLERY (SELLERET) et Antoinette ROUX, décédés tous les deux le même mois en 1766 à Crozon sur Vauvre, dans l'Indre (limite de la Creuse).
L'intitulé de mon article était le suivant : "Des racines de..."Céleri"... introuvables! Help...."

Un jeu de mot sur ce nom de famille pour cacher mon désespoir sur l'absence d'informations sur ce couple d'ancêtres! Malgré beaucoup de recherches sur Généanet notamment, je n'ai pas trouvé d'autres indices ; les autres généalogistes semblant bloqués au même stade que moi.

Léonard ne semble pas originaire de l'Indre mais peut-être plutôt du Limousin tout proche.

Je ne trouve aucune trace de son mariage, ni de sa naissance...même si j'ai trouvé dernièrement des informations sur Antoinette ROUX qui est bien originaire d'Aigurande.
J'ai, en effet, trouvé son acte de baptême, dans la paroisse d'Aigurande, le 30 novembre 1722 ; fille de Louys ROUX et Silvaine THEILLON.

Ant(h)oinette ROUX et Léonard CELERY apparaissent ensuite en 1741 lors du baptême à Aigurande de ce qui semble être leur premier enfant: Anthoinette CELERY

Ci-dessous la ligne de vie de Léonard :

492 SELLERET LEONARD 
 
DATE EVENEMENT LIEU AGE DOMICILE PROFESSION COMMENTAIRES SOURCE
né vers 1686? Naissance ?
Mariage?








































10 octobre 1741 Baptême Antoinette CELERY Aigurande laboureur  laboureur (au lieu à la faucille = à lieu-dit "la Sarsille = Charsille)parrain : Louis ROUX marraine: Antoinette ROUX AD 36 page 105/223 registre aigurande 1731-1751
15 novembre 1743 Baptême Antoine SCELERY Aigurande fils de Léonard SCELERY et Antoinette (..) ROUXparrain: Antoine Guillan ou Guillaumet marraine: Silvaine TILLON Aigurande     AC     AC     BMS     1731-1751 
14 janvier 1747  Baptême Michel CELERI  Aigurande parrain: Michel CABOCHE marraine: Marie ROUX Aigurande     AC     AC     BMS     1731-1751 
30 avril 1749 Baptême Louys CELERIS Aigurande fils de Léonard CELERIS et de Toinette LE ROUX parrain: Louys NICOLAS marraine: Jeanne DODON AD36Aigurande     AC     AC     BMS     1731-1751
15 novembre 1751 Baptême François CELLERY Crozon sur Vauvre parti s'établir à Crozon à compter 1749 ou 1750? journalier né d'aujourd'huiparrain: François BRUNET marraine: Jeanne AUBARD AD 363 E 61/1-2     BMS     1731-1777 page 120 
5 septembre 1754  Baptême Marie CELERY Crozon sur Vauvre journalier née d'hierparrain: Henry ROUX (son oncle d'après acte de mariage de Marie - à Aigurande en 1779?) marraine: Marie YVERNAUD AD 363 E 61/1-2     BMS     1731-1777 page 146 
21 janvier 1757 Baptême André CELERY Crozon sur Vauvre parrain: André ROUX marraine: Marguerite LACUNE (LAUNE)absent lors du baptême AD 363 E 61/1-2     BMS     1731-1777
27 juillet 1760 Baptême Simon SELLERY Crozon sur Vauvre né de cette nuitparrain: Simon CLEMENT marraine: Marguerite MEBROT absent lors du baptême AD 363 E 61/1-2     BMS     1731-1777
16 janvier 1764  Baptême Silvain CELLERET Crozon sur Vauvre ? né de cette nuit (nuit dernière) de Léonard CELLERET et Toinette ROUXabsent lors du baptêmeParrain: Silvain RENAUDMarraine: Toinette CELLERET AD36
17.10.1766 Inhumation Antoinette ROUX Crozon sur Vauvre ca 45 ans témoins Denis Brunet et Michel Celeri AD 363 E 61/1-2     BMS     1731-1777 
22.10.1766 Inhumation de Léonard Crozon sur Vauvre ca 80 Crozon sur Vauvre époux en secondes noces d'Antoinette ROUXtémoins Denis Brunet et Michel Celeri AD     3 E 61/001-2     BMS     1731-1777 
31.10.1766 Inhumation de Silvain CELLERET Crozon sur Vauvre environ 3 ans Crozon sur Vauvre témoins: Denis et Philippe BRUNETfils de feu Léonard et de feu Antoinette AD 363 E 61/1-2     BMS     1731-1777

Je suis allé sur les relevés des mariages en ligne de la société généalogique du Bas Berry mis à disposition sur le site Internet des Archives de l'Indre .

J'ai regardé dans les communes d'Aigurande, de Crozon sur Vauvre, et j'ai appliqué la méthode dite de l'escargot : rien.
Rien dans la Creuse non plus.

Léonard, lors de son décès, est dit époux en secondes noces, mais n'est pas évoqué sa première épouse, ni son lieu d'origine.

Son nom de famille est très changeant, et s'écrit différemment suivant l'oreille du curé en place:
- CELLERY
- SELLERET
- voire CELERIé
Cette dernière version, phonétiquement, se retrouve dans le Limousin, c'est-à-dire Corrèze, Creuse, voire même en Auvergne avec le Cantal, mais aussi la Dordogne.
Je trouve même des CELERY dans l'Ariège, l'Aveyron, ou les Hautes-Pyrénées.
Je doute qu'il fût âgé de 80 ans environ à sa mort, et qu'il ait été père à ...78 ans, mais ça, c'est une autre histoire...

Si quelqu'un a une piste, elle est bien évidemment la bienvenue :-)
Merci d'avance...

dimanche 5 janvier 2014

Résolutions 2014 d'un généablogueur :-)

Après un bilan de l'année 2013 que je trouve personnellement très positif...
Après les fêtes de fin d'année qui ont reposé plus ou moins mes neurones...
Mais avant le 6 janvier, venue de la Befana qui pourrait me voler mes quelques idées généalogiques (car je ne suis pas sûr d'avoir été sage),
J'en viens, comme tous les généablogueurs, à la phase des résolutions.
C'est du blabla tout cela, me direz-vous?

Non, même pas, le fait d'écrire les objectifs 2014 me permet, comme dans le cadre de mon travail, d'organiser mes idées et d'avancer. L'écrit reste, et c'est ce qui permet de faire un bilan.
Alors, bien entendu, les résolutions ne doivent pas être trop nombreuses si on veut un minimum les prendre en compte et surtout les réaliser.
Sauf que j'ai plein de projets, et d'idées finalement, mais qui viennent toujours au fil de l'eau, en discutant sur les réseaux sociaux, ou au fil de mes découvertes.

Je vais essayer de les regrouper par thème:

Résolutions relatives à mon blog:
- créer une page "conviviales des généablogueurs": je ne suis pas sûr de son utilité sur mon blog mais cela pourrait permettre de centraliser toute l'actualité,
- créer une page "cartophilie généalogique" (cartes postales)(idée suite à article de la +La Revue française de Généalogie (page 29 du numéro 209),
- créer une page "cartographie" sur la généalogie familiale comme le propose Maïwenn sur son blog,
- finir mes articles concernant les découvertes meusiennes et l'hommage rendu à mon cousin Michel Viard.

Quelques idées d'articles:
- Un procès familial,
- Constantinople,
- Continuer le parcours de mes arrières grand-pères "poilus" sous la 1ère Guerre Mondiale, mais également des "collatéraux" y ayant participé,
- Continuer de participer au projet #1J1P de Jean-Michel GILOT sous Twitter.

Travaux en cours à continuer:
- Examiner les bases de l'Hôtel des Invalides et Léonore,
- Gallica et la presse meusienne
- Commencer à indexer mes trouvailles sur le site http://archives18.fr
- sans oublier le désormais célèbre Challenge A à Z sur lequel j'ai commencé à travailler: si si!! 

Nouveaux projets...ambitieux?

- Pourquoi ne pas dépouiller les registres paroissiaux d'une commune, comme celle de Saint Symphorien dans le Cher? à mon rythme, mais ce serait un beau projet.
- Contribuer aux travaux en cours du Cercle Généalogique du Loir-et-Cher? et bien sûr, essayer de retourner de temps en temps aux permanences qui ont lieu tous les 15 jours.
- Finir de numéroter et surtout scanner mes photos de famille!

Projets plus facilement réalisables:

- Retourner aux archives départementales de Meurthe-et-Moselle à Nancy (coworking et covoiturage avec une autre généablogueuse) et essayer de retrouver le contrat d'apprentissage de mon ancêtre Jean Petit, maître charron à Toul.
- Aller à la mairie d'Euville (Meuse) pour enfin visualiser les actes de mariage de mes arrières grand-parents et actes de naissance de mes grand-parents...Eh oui, la mairie ne veut pas faire de copie, je n'ai jamais eu l'intégralité...J'espère pouvoir faire des photos sans flash.
- Retourner aux archives du Cher, une fois que j'aurai mis de l'ordre dans mes dernières trouvailles.
- Retourner éventuellement à Bar-le-Duc, aux archives départementales de la Meuse.

Que de projets me direz-vous?

Pour être sûr d'avancer, et être satisfait, il faudrait peut-être, comme l'annonce Sophie Boudarel, dans son article "2014: l'année des résolutions généalogiques", se cantonner à une résolution par mois, ou par période je dirais...en fonction de son étendue.

Alors, je me suis dit que faire un tableau, sur l'année, ne serait peut-être pas si mal.
Le plus urgent se trouvant dans les 1ers mois, tout en étant réaliste : il faut bien prendre en compte la vie professionnelle, personnelle, les vacances de temps en temps...
Même si je ne respecte pas le tableau, au mois, ça aurait eu le mérite de me motiver et de ne rien oublier. Il est bon de poser des jalons!

Objectifs sur les 6 premiers mois, en plus des idées d'articles et travaux en cours :

Janvier: numérotation, enregistrement et scan photos / archives Cher / page "conviviales"
Février : scan photos (suite si besoin) / archives Cher si pas possible en janvier
Mars: création blog "Sabordage"
Avril : préparation challenge A à Z qui a lieu en juin
Mai: préparation challenge A à Z qui a lieu en juin / archives Meuse, Meurthe et Moselle, Mairie Euville
Juin: participation au Challenge A à Z / archives Meuse, Meurthe et Moselle, Mairie Euville

2ème semestre: pages cartophilie généalogique et cartographie de ma généalogie