Juste un article pour rappeler l'importance de la lecture des registres dans leur intégralité, quand les archives départementales nous en donne la possibilité avec la numérisation.
Je prépare une visite aux archives départementales de la Meuse à Bar le Duc, et je dois retrouver l'acte de naissance du frère de mon ancêtre François GROSNARD qui aurait participé à la prise de Constantine en Algérie et à la guerre de Crimée (dixit mon grand-père d'après le livret militaire lu pendant son enfance et disparu lors d'enchères...). Bref une autre histoire à raconter... (retrouver son numéro matricule, son registre...).
Je m'en vais donc sur les archives en ligne de la Meuse, et consulte les registres d'Apremont la Forêt après la Révolution.
J'avais jusqu'alors lu les registres antérieurs (qui remonte malheureusement à 1765 seulement...), mais pas ceux postérieurs.
La lecture intégrale des registres permet de voir beaucoup de choses sur la famille : les collatéraux notamment, et avec les registres de publication des mariages, on peut trouver la trace de mariages dont on ne soupçonnait pas l'existence.
J'ai appris ainsi, grâce aux publications de mariage de la commune d'Apremont en 1809, que mon ancêtre Jean-Nicolas VIER s'était remarié...sauf qu'il était mentionné veuf d'une femme que je ne connaissais pas, et non de mon ancêtre et son épouse, Anne MARIN.
Il est vrai que je n'avais pas mis Heredis à jour...J'avais en effet découvert le décès d'Anne MARIN en 1793 (d'ailleurs sage-femme de profession à son décès...encore une...- clin d'oeil à Gloria Godard).
Comment vérifier qu'il s'agit bien de mon ancêtre et non d'un homonyme : l'année et le lieu de naissance correspondaient. Je suis allé sur Geneanet et un cousin "généalogique" avait bien trouvé les 2 remariages de Jean-Nicolas.
Cette première publication affirmait que Jean-Nicolas, alors âgé de 64 ans, allait se marier avec Clodesinte (ou Clossainde) RAINON originaire de Woinville, commune voisine.
J'ai, de ce pas, été vérifié les registres de Woinville et ai trouvé l'acte de mariage le 3 juillet 1809.
J'y apprends que Jean-Nicolas VIER était garde des bois impériaux à Apremont, au pied des côtes de Meuse, très boisées. Il devait donc beaucoup se déplacer dans les environs et y rencontré ses épouses...
Il était alors veuf de Marguerite LEHAUT dont j'ai trouvé le mariage le 9 pluviôse an IV, à Mécrin, commune sur l'autre versant des Côtes de Meuse, au bord de la rivière Meuse.
C'est toujours grâce aux registres de publication des mariage de la commune d'Apremont, que j'ai découvert, en 1811, que mes ancêtres Jean-Baptiste DUMANOIS et Anne LEQUEUX se sont mariés dans la commune d'origine du marié et non dans celle de l'épouse, comme c'est normalement le cas.
Anne LEQUEUX était en effet originaire de la paroisse d'Apremont.
J'y apprends que la mariée habite dans le lieu-dit de Jard à Koeur-la-Grande (55), commune du marié. Y était-elle partie travailler...? Elle avait alors 25 ans, cela semble plausible.
Je n'ai pour le moment pas trouvé de membres de la famille de l'épouse qui habitaient sur Koeur la Grande...
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