En
2015, j'avais consacré mon challenge aux femmes de mon arbre, à mes
aïeules....à toutes celles qui ne sont pas mentionnées dans les
registres notamment.
Parce
que j'aime l'égalité, cette année, je consacrerai mon challenge
aux hommes et à "mes" pères.
Je
veux rendre hommage à tous ces ancêtres qui ont été pères.
Ainsi
ce challenge conciliera des hommages à la paternité par le biais de
photos, de mots, d'adjectifs pour saluer le papa, le papy, le pépère,
l'arrière grand-père que je n'ai pas connu mais dont on m'a souvent
parlé.
Il ne manquait plus que la lettre Z pour finir ce challenge AZ.
Et il n'est jamais trop tard!
Pour le finir, j'évoquerai une "épine"
généalogique, à savoir mon questionnement sur l'origine d'un de
mes aïeux, Gabriel
COUTURIER...
Gabriel
est un ancêtre berrichon, et fondeur à la Verrerie dite d'Aubigny sur la commune d'Oizon ; la
paroisse d'Aubigny-sur-Nère, cité écossaise, est toute proche.
Les
lieux dits « La Verrerie » évoquent une activité répandue dans
et autour de l’arrondissement de Sancerre : une des premières, la
verrerie d’Oizon (dite aussi d’Aubigny sur Nère, la paroisse),
celles de Boucard, Ivoy, Boisbelle, La Chapelotte, Patinges
(Torteron), Apremont sur Allier...
Le lieu-dit La Verrerie d'Aubigny se trouve tout en bas à droite Carte générale de la France. 009, [Gien/levés 1758]. N°9Lien vers Gallica |
Coûteux,
le verre était un produit réservé.
Surpassant
nettement les autres verreries de la commune, présentes à Ivoy
depuis le XVe siècle la nouvelle « Verrerie d’Ivoy » fut créée
par le marquis de Putanges en 1725. En 1788, on relève le nom d’un
directeur : François de Borniol de Fourchambault, écuyer.
Ce que je sais sur Gabriel:
Gabriel
est l'époux de Madeleine BAUJARD (écrit aussi Bojard, Beaujard...).
Ils
ont eu ensemble au moins 4 enfants (à ma connaissance) :
1)
Anthoine,
également fondeur à la verrerie, s'est marié le 2 juillet 1743 à
Oizon avec Anne CHARASSON.
D'après
mes recherches, il a eu lui-même au 4 enfants où étaient témoins
quelques fois Gabriel et Madeleine :
-
Louis, né le 22 juin 1744 à Oizon
-
Antoine, né le 3 juillet 1745 à Oizon (Gabriel et Madeleine, ses
grands-parents, sont les parrain et marraine) et
-
Pierre, né le 13 novembre 1746 à Oizon.
-
Marie, née le 10 janvier 1748, inhumée le 14
2)
Mon aïeule, Anne,
s'est mariée en 1748 avec Thomas Chevalier à Ivoy-le-Pré (paroisse
voisine)
3)
Marie,
mineure, mariée le 21 novembre 1752 à Brinon avec Pierre Raboin (parents
présents)
4)
Louis,
domestique, marié le 2 juillet 1759 à Brinon (aujourd'hui
Brinon-Sur-Sauldre) avec Jeanne THOMAS (parents présents, ainsi que
son frère Antoine et son beau-frère, Pierre).
Gabriel est décédé après 1759 et je n'ai pas trouvé son acte de décès.
Quant à Madeleine, elle est décédée à Oizon le 17 octobre 1767.
Voilà l'état de mes recherches, grandement facilitées par le site de dépouillement des archives du Cher, "Registres18.fr".
Ce que je ne trouve pas:
Après avoir regarder minutieusement les archives d'Ivoy et d'Oizon avant 1745, je ne trouve plus de traces de la famille.
Je ne trouve non plus de traces dans les paroisses avoisinantes malgré la "technique de l'escargot".
1) Où sont nés Gabriel et Madeleine?
Les patronymes Couturier et Beaujard se retrouvent à Oizon et dans toutes les communes alentours.
Il y a bien une Madeleine qui est née à Ivoy-le-Pré le 7 janvier 1685, mais est-ce elle?
Quant à Gabriel, je ne trouve rien dans les communes avoisinantes.
2) Je ne trouve ni leur mariage ni les actes de baptêmes de leurs enfants
3) J'en déduis qu'ils se sont peut-être mariés à La Chapelle d'Angilon ou à Concressault où le dépouillement des registres n'a pas été fait avant 1750 ou 1734.
4) Gabriel s'est-il déplacé avec sa famille pour devenir fondeur et a t-il entraîné toute la famille avec lui?
Cela reste encore un mystère et une épine généalogique pour le moment....
Sources:
http://registres18nord.free.fr/actes/index.php
"Après avoir regarder minutieusement les archives d'Ivoy et d'Oizon avant 1745, je ne trouve plus de traces de la famille. Je ne trouve non plus de traces dans les paroisses avoisinantes malgré la "technique de l'escargot"."
RépondreSupprimerÀ cette époque, juste avant la révolution il y a déjà l'exode rural vers le plus grand bourg voisin puis de là vers une encore plus grande ville. Mon conseil cherchez plus loin, dans une zone plus industrielle. Et pour cela cherchez sur le développement des fonderies dans votre région au sens large. On n'est pas d'un village, on n vient…