Carrier est un métier dont j'entends parler depuis mon enfance, et ce, pour plusieurs raisons:
- mes grands-parents paternels vivaient dans un village connu pour ses carrières de pierre blanche qui ont servies notamment à construire le socle de la statue de la liberté,
- Mon grand-père Marcel est né dans le village des carrières d'Euville dans la Meuse,
- Mon arrière grand père Eugène y travaillait et habitait avec sa famille dans la maison Civet Pommier, son employeur,
- Sa femme, Fernande Gaillet, vient elle-même d'un village de carriers, Brauvilliers, également dans la Meuse.
Bref beaucoup de discussions et d'événements se sont passés autour et dans ces carrières.
Et notamment l'exercice du métier de carrier, aussi bien dans les familles Petit, que Gaillet.
Parmi eux, plus de la moitié était français, essentiellement meusiens ; l’autre moitié était des ouvriers étrangers : Espagnols, Portugais, Yougoslaves, Allemands, Russes, Grecs mais surtout Italiens (plus d’un tiers) (Source: http://pierredeuville.org/histoire.html). .
A Euville, au début du XXème siècle, dDans les carrières Fèvre, plus de 1500 carriers y travaillaient chaque jour (Source: http://pierredeuville.org/histoire.html).
(Source: http://pierredeuville.org/histoire.html). |
Le père de Fernande, le bien nommé Aimé Gaillet , dit "Gaillet le riche" et qui a construit la maison familiale, était entre autres, carrier de son état.
Son père avant lui, François, était également carrier.
Son frère également.
La sœur de Fernande, Georgette, tenait l'auberge du Point de vue, point de rencontre des carriers de Brauvilliers où les chopines s'entrechoquaient en compagnie de l'oncle Camille.
Collection site "Amis de la pierre" http://amisdelapierre.hautetfort.com/album/carriere-de-la-fontaine/page1/ |
Collection site "Amis de la pierre" http://amisdelapierre.hautetfort.com/album/carriere-de-la-fontaine/page1/ |
Bref, un métier de famille, mais surtout qui se faisait de père en fils.
Il y a quelques temps j'écrivais un article similaire sur le métier de charron chez les pères et fils Petit....ai-je loupé ma vocation?;).
Ci-dessous, les liens vers les articles:
- Charron: le métier 1/2
Ci-dessous, les liens vers les articles:
- Charron: le métier 1/2
Et vous, retrouvez vous aussi des métiers qui se transmettent de génération en génération parmi les hommes de la famille?
Quelles photos !
RépondreSupprimerMon père, mon grand-père et mon arrière étaient "carrier" mais l'appellation s'est transformé (environ au début du XXè siècle) en "ardoisiers" puisque c'est d'une carrière d'ardoises qu'il s'agit. Là aussi, il y a avait beaucoup de travailleurs venus d'ailleurs, des Polonais surtout et des ... bretons"! d'ailleurs en Bretagne, il y avait aussi des générations de carriers. Et pour les ardoisiers, c'étaient les soirs de paie où les "chopines" s'entrechoquaient et les enfants que nous étions, s'inquiétaient beaucoup de ne pas le voir rentrer ce qui nous empêchaient même parfois de nous endormir!
RépondreSupprimerBon challenge
Marie