On entend souvent parler, ici et là, du matricule militaire de nos aïeux combattants lors de la Première guerre mondiale.
Il est bon de rappeler que ces registres et fiches matricules de nos soldats existaient bien avant cette guerre et notamment depuis la période napoléonienne.
J'avais beaucoup d'informations sur mes arrières grands-pères et leur parcours pendant la première guerre: âge, degré d'instruction, résidence et profession du moment, régiments et bataillons, taille, poids, informations physiques...
Pourquoi limiter la consultation des registres matricules aux seuls "Poilus" de nos familles?
C'est alors que j'ai consulté les registres plus anciens du XIXème siècle lors d'une visite aux archives départementales du Cher.
J'ai ainsi pu en savoir plus sur les pères de mes arrières-grands-pères.
A titre d'exemple, je vais vous parler de mon aïeul Michel BONNIN, né à La Celle-Condé dans le Cher.
Dans le registre de l'année 1871 ou 1872 (je ne retrouve pas mes notes....), outre son numéro matricule, j'y trouve les informations suivantes:
- les prénoms et noms de ses parents: Georges BONNIN et Solange PLISSON
- sa domiciliation: La Celle-Condé
- sa date de naissance: 29 janvier 1851
- sa taille: 1m63
- sa couleur de cheveux, de sourcils, des yeux: châtains
- sa forme de front, de nez, de bouche: même si ces informations sont très relatives et subjectives au déclarant
- sa profession: laboureur
Source: Archives départementales du Cher - salle de lecture |
- Parti pour le 23ème régiment d'artillerie le 29 décembre 1872. Comme appelé le 30, arrivé au corps le 31,
- Immatriculé sous le numéro 7821,
- 1er canonnier sergent le 16 juillet 1874,
- en congé en attendant son passage dans la réserve
- affecté au régiment d'artillerie divisionnaire stationné à Bourges
- passé dans la réserve de l'armée active le 30 juin 1877
- a accompli une période d'exercices au 1er régiment d'artillerie du 26 avril au 22 mai 1880,
- passé dans l'armée territoriale le 1er juillet 1881
62 Régiment Territorial d'Infanterie, soldat
- a accompli une période d'exercices dans le 8ème régiment généra d'artillerie du 13 au 25 avril 1882,
- passé dans la réserve de l'armée générale le 1er novembre 1888,
- libéré définitivement du service militaire le 1er novembre 1897.
Source: Archives départementales du Cher - salle de lecture |
Et vous? avez-vous déjà exploré les archives militaires du XIXème siècle?
Oui! et c'est ainsi que j'ai decouvert comment un Charentais (mon arriere-grand-pere) avait fait souche dans la Meuse. Il etait affecte au Fort de Liouville et a trouve chaussure a son pied a Saint-Agnant!
RépondreSupprimerBonsoir
RépondreSupprimerMon arrière grand-père Eugène était également au fort de Liouville avant d'être démobilisé en 1916 car un des rares survivants je crois. Peut-être étaient ils ensemble... Quelles sont vos coordonnées ?
Il est clair que les matricules militaires sont un moyen très pratique de retrouver les origines de ses ancêtres.
RépondreSupprimerDe plus les matricules sont précieusement conservés ce qui permet de les retrouver en faisant des recherches minutieuses.
Bravo pour l'article.