Le 25 prairial an III (13 juin 1795), est prononcé par l'officier d'état civil le divorce entre Nicolas et Jeanne.
Le cas d'espèce montre que c'est Jeanne Thiébaut et non Nicolas qui a demandé le divorce.

La procédure est simple, sans juge, qui n'oblige pas les époux à motiver leur demande. 
Le divorce est, comme on l'a vu, simplement prononcé par l'officier d'état civil. 
Il s'agit d'une demande de divorce par consentement mutuel qui n'était recevable qu'au bout d'un minimum de deux ans de vie commune

Mais la loi est critiquée pour son trop grand libéralisme, les abus et l'anarchie sont dénoncés.

Le divorce fut conservé par les rédacteurs du Code civil mais le code civil de 1804 revient sur les excès de cette législation. Il restreint la possibilité de divorcer à la faute, les conditions sont limitées et pénalisantes pour les époux.
Le divorce est finalement abrogé sous la Restauration par la loi du 8 mai 1816.