Au tout début de mes recherches généalogiques, mon grand-père m'avait donné quelques documents familiaux, dont celui évoqué ci-dessus.
Je ne m'étais jamais repenché dessus et ce fût l'occasion avec le challengeAZ.
En relisant avec attention ce document, je me suis aperçu qu'il s'agissait d'un contrat de vente.
Au tout début, en voyant le nom GAILLET évoqué plusieurs fois, je pensais qu'il s'agissait de la vente du bien d'un ancêtre.
Il apparaît, pour le moment, qu'il n'en est rien.
Les personnes évoquées dans le contrat n'apparaissent pas dans ma généalogie.
Pourquoi donc ce contrat de vente datant de 1836 est-il arrivé jusque dans mes mains...?
Je me dis que mes ancêtres directs ont forcément eu un lien avec ce contrat...
Grâce au site de dépouillement "Meuse Archives", j'ai pu retrouver les liens familiaux entre les différentes personnes mais pas encore le lien avec mes ancêtres directs.
Peut-être que cet acte de vente était tout simplement dans le grenier de la maison familiale...et qu'il n'a pas de rapport avec "mes" Gaillet.
Avant d'évoquer les personnes, je vous laisse l'honneur de lire un contrat de vente du XIXème siècle.
Plus précisément, suite à une succession, un des héritiers rachète les parts des autres afin de devenir propriétaire de la maison de Françoise Gaillet, la decujus (comme on disait dans le jargon jusqu'à peu).
"Les soussignés Claude-Gaillet-Petiot, scieur de long, Anne Gaillet-Pierrot la veuve, propriétaire, Nicolas Larcher, Claude larcher, Jean-Baptiste Gaillet-Larcher, tous trois scieurs de long et Charles Léchaudel tisserand, tuteur des mineurs François Léchaudel et Nicolas Léchaudel pour lesquels il se porte fort, tous héritiers de Françoise Gaillet leur soeur et tante, à savoir: Claude Gaillet pour un huitième, Anne Gaillet pour un autre huitième et Nicolas Larcher, Claude Larcher, Jean-Baptiste Gaillet et les mineurs Léchaudel, chacun pour un trente deuxième, dem(euran)ts à Juvigny (1),
Reconnaissent par le présent, vendre, céder et abandonner dès maintenant et à toujours, avec promesse de garantir, fournir et faire valoir contre tous troubles et empêchements généralement quelconques,
Au sieur Claude Guillemin, garde particulier, demeurant à Juvigny (....) pour lui ses héritiers ou ayant causes,
Recut portion respective dans une maison située à Juvigny, consistant en une cuisine, chambre derrière, cour devant, chambre à four dans la dite cour, grange et écurie et jardin potager attenant à la dite maison, laquelle a pour voisins d'une part au levant la rue et d'autre au couchant le jardin du coq, d'un bout au nord donnant sur la rue ; la dite maison provenant de la succession de Françoise Gaillet, dans laquelle l'acquéreur a déjà trois huitième.
Au surplus ainsi que les trois huitièmes ci-dessus vendus se consistent et se composent, sans un rien, réserver, excepter ni retenir.
Tout par le dit acquéreur en jouir, faire et disposer comme bon lui semblera et comme de choses lui appartenant en toute propriété à compter de ce jour.
La présente vente est faite à la charge par lui de payer les contributions à compter de ce jour et de se faire imposer sur les rôles dans le plus bref délai ; & en outre moyennant la somme principale de huit cent quarante francs que le dit sieur Guillemin s'oblige et promet de payer aux vendeurs dans le délai de quatre ans en quatre payements égaux avec intérêt à cinq pour cent par an le tout à partir de ce jour ; la dite somme payable dans les proportions suivantes :
deux cent quatre vingt francs à Claude Gaillet, pareille somme à Anne Gaillet-Pierrpt et pareille somme à Nicolas Larcher, Claude Larcher et Jean-Baptiste Gaillet et aux mineurs Léchaudel divisible par quart entre ces quatre derniers.
Anne Gaillet-Pierrot reconnaît avoir reçu dès avant les présentes la somme de cent francs à valoir sur celle de deux cent quatre vingt francs ci-dessus énoncé
Le présent devra être passé par devant notaire à la première réquisition des parties
fait en autant d'originaux que de parties et intéressés, à Juvigny le trente un janvier mil huit cent trente six."
Le présent devra être passé par devant notaire à la première réquisition des parties
fait en autant d'originaux que de parties et intéressés, à Juvigny le trente un janvier mil huit cent trente six."
Après recherches sur le site Meuse Archives, les registres d'état civil mais aussi sur les recensements (de 1836 notamment), j'ai pu retrouvé les liens suivants:
Françoise Gaillet décédée le 13/09/1832 à Juvigny, âgée de 43 ans (née à Juvigny), veuve de Claude Lejeune : décès déclaré par ses beaux-frères
- Claude Guillemin 45 ans, garde champêtre
- et Nicolas Larcher 33 ans
(page 108 du registre)
Nicolas Larcher, scieur de long, était en effet marié avec sa fille, Françoise Lejeune (mentionnés page 3 du recensement de 1836) (mariage à Juvigny le 28,01,1823) Nicolas Larcher est le fils de François Larcher et Magdeleine Gaillet.
Il a un fils, Claude, né le 10/10/1828 (page 21 du registre).
Catherine Larcher, soeur de Nicolas, s'est mariée le 6/07/1827 à Juvigny avec Claude Léchaudel.
Elle est décédée le 24/08/1832 à 32 ans, et lui, quelques jours avant le 17/08/1832 à 36 ans, laissant pour enfants:
- François Léchaudel né le 8/07/1828,
- et Nicolas Léchaudel né le 11/06/1830 à Juvigny.
Ils auraient été placés sous tutelle de leur oncle Charles Léchaudel, frère de Claude.
Claude Larcher, est le frère de Nicolas et Catherine.
Jean-Baptiste Gaillet, marié en 1834 avec Françoise Larcher.
Anne Gaillet, fille Nicolas et Marguerite Gaillet, marié en 1816 à Juvigny avec jacques Pierre Pierrot, dont elle est déjà veuve en 1836.
L'enquête n'est pas terminée mais la suite au prochain épisode, au plutôt dans un prochain billet.
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