Il était quasiment systématique, d'antan, que les fiancés se marient dans la paroisse du domicile de la future épouse.
C'est le cas notamment de mon arrière grand-mère Juliette CHEVALIER, née en 1894 à Vouzeron, dans le département du Cher, et dont j'avais consacré un article en 2013.
Juliette fut orpheline de père, très tôt, à l'âge de 9 ans.
Sa mère, Marie Madeleine VEILLAT se retrouvait alors avec 4 enfants à charge.
Très vite, Juliette est placée comme domestique dans une famille de Saint-Laurent, village limitrophe.
C'est alors qu'en 1912, elle fait la connaissance de Désiré TROTEREAU, son futur mari, qu'elle épousera à Saint-Laurent le lundi 2 juin 1913.
Il est usuel que le gendre s'installe souvent dans la commune de sa belle-famille.
Mais ce n'est pas le cas.
La famille de Juliette n'a aucun bien, excepté quelques meubles.
Juliette va alors suivre son époux jusqu'à Mennetou-sur-Cher, pays de Désiré, dans la Sologne du Loir-et-Cher, plus exactement au lieu-dit "Bois-Rabat", dans la maison construite par le défunt Paul TROTEREAU et où réside la belle-mère, Pauline BOUTRON ; maison entourée de terres sablonneuses et de quelques vignes dont vivent les TROTEREAU.
En 1915, Juliette met au monde son premier enfant, alors que Désiré est parti à la guerre, et est prisonnier dans un camp en Allemagne.
Marie-Madeleine VEILLAT, la mère de Juliette, décède l'année suivante à Mennetou-sur-Cher, où elle semblait résider avec sa fille.
A-t-elle suivi sa fille après son mariage, ou lors de la naissance de sa petite-fille Henriette, en 1915?Les recensements d'après 1905 ne sont malheureusement pas en ligne...
Et vous, vos aïeulEs, ont-elles suivi leur mari?
Voire c'est souvent le cas encore aujourd'hui ;-) ...
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