mercredi 18 juin 2014

P comme Pyrénées, lieu de décès de Catherine Monnet #épine #challengeAZ

Durant ce challenge 2014 dont le thème est "Partis loin de chez eux...", je vais vous proposer de continuer à me suivre ou plutôt de suivre les pérégrinations de mes ancêtres.
Ces ancêtres qui sont partis un peu peu plus loin, voire très loin de chez eux.
Pourquoi? pour le travail? pour des "épousailles"?
Je n'aurai pas forcément la réponse mais je compte sur votre assiduité et vos remarques, suggestions pour m'apporter des pistes nouvelles et faire disparaître certaines épines généalogiques.
 
Aujourd'hui, je reviens avec un article de janvier 2014 relatif à une épine généalogique: mon aïeule, Catherine Monnet, décédée sous un faux nom...à plus de 1000 km.
Celle-ci a fait un long voyage depuis la Meuse en Lorraine jusque dans les Pyrénées, où elle s'est arrêtée et est décédée, a priori seule.

Pourquoi est-elle décédée si loin de son domicile? et surtout sous un faux nom?
Était-elle recherchée?

Je vous propose de relire cet article et de m'en remettre à vos idées de recherches.
Merci d'avance et bonne lecture...

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Encore une ancêtre qui laisse plein de questions en suspens...
J'aimerai vraiment en savoir plus sur son parcours.

Catherine, vosgienne de Raon l'Etape

Catherine est née à Raon l'Etape le vendredi 12 février 1773 et baptisée le lendemain, du mariage de Pierre MONET et Catherine MANGEARD.

Source: site Internet des AD 88
Son père, Pierre, était ouvrier dans une scierie à eau de Raon l'Etape, scieries qui se sont développées dans cette commune au confluent de la Plaine et de la Meurthe, en contrebas des Vosges.

Dans sa 6ème année, sa mère Catherine Mangeard décède, laissant également 2 fils orphelins de mère.
Pierre Monet se remarie alors en août 1778 à Anne Margueritte George à Raon L'Etape.

Dix ans plus tard, en 1788, c'est au tour de Pierre Monet de décéder et de laisser les enfants orphelins avec leur belle-mère.
Que devient Catherine?


Son mariage dans la Meuse

Elle réapparaît alors le 25 brumaire de l'an VI (15 novembre 1797) dans l'acte de mariage qui l'unit à Nicolas MORISOT, marchand boucher de Rigny la Salle, département de la Meuse.


Nicolas est alors déjà veuf d'Elisabeth Guillaume et divorcé de Jeanne Thiebaut (la raison du divorce restant à découvrir...) et est de 19 ans son ainé.
Catherine est elle âgé de 25 ans à l'époque, et était sa domestique, et a accouché d'ores et déjà d'un fils, François.
Pourquoi Rigny la Salle?
A son mariage, son témoin est François LECAPé, son oncle, aubergiste de la commune de Vaucouleurs et qui était le mari de Marie Anne Mangeard, tante maternelle de Catherine.
A sa majorité et aux lendemains de la Révolution, Catherine a sûrement rejoint sa tante maternelle pour y trouver refuge et travail.

La noyade de son époux

Cet épisode, déja traité dans un précédent post, fait ressurgir Catherine qui est témoin dans l'acte de décès de Nicolas Morisot du 13 fructidor an VII, qui s'est noyé au retour d'un jour de foire.
Catherine se retrouve ainsi veuve avec 1 fils en bas âge, et enceinte de mon ancêtre Auguste MORISOT, qui naîtra le 18 plûviose an VIII.
Est-elle restée seule, s'est-elle remariée...? Aucune piste.
C'est là que s'arrête la dernière trace de Catherine....jusqu'à...

Son décès dans les Pyrénées...sous un faux nom!

 Son fils et mon ancêtre Auguste Morisot, devenu tailleur d'habits à Rigny la Salle, se marie le 21 février 1828 à Barbe FILIER.

Dans l'acte de mariage, est évoqué son père, Nicolas, et bien évidemment sa mère Catherine, qui est dite décédée, à Nay, département des Basses Pyrénées.
L'officier d'état civil précise que Catherine est enregistrée dans les actes de décès de cette commune sous le nom de SENVILLE (ou Seuville) au lieu de son propre nom qui est Monet.



 +Isabelle Louradour , présidente de l'association "Gen&O" (Généalogie & Origines au Pays Basque) a eu la gentillesse de rechercher aux archives de ce département si une déclaration de mutation après décès avait été effectuée.

Ma plus grande crainte s'est réalisée : Catherine n'a pas de biens donc pas de mutation ! Malheureusement cette piste se ferme.
Si Catherine s'était remariée, son époux aurait été évoqué dans la déclaration ou dans son acte de décès.

Si quelqu'un a une piste de recherche, elle est la bienvenue! :)

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Outre la piste de la déclaration de mutation par décès, les généablogueurs m'ont suggéré les recherches suivantes:
1) examiner les tables décennales du canton,
2) regarder les recensements
3) voir le cadastre et trouver cette maison de Bonneville et ses habitants,
 

Une généalogiste (Kiki du Cap) a eu plusieurs idées au sujet de mon article:

"La première idée qui m'est venue à l'esprit quand j'ai vu qu'elle était décédée dans le 64, c'est qu'elle était partie faire un pélerinage à Lourdes.

En revanche, le faux nom : pour savoir si elle était recherchée, peut-être faudrait-il éplucher les archives judiciaires du dernier lieu où elle habitait à son vrai nom ? Avez-vous recherché sur les recensements de cette dernière commune, mais je ne suis pas sûre qu'à l'époque ils notaient déjà les raisons du départ des personnes.

Senville, oui est en effet, le nom est troublant. Mais comment savez-vous que c'est un faux nom et qu'il s'agit bien de la personne que vous recherchez ? Comment avez-vous fait pour la retrouver dans le 64 ? Autre question: comment a-t-elle pu se remarier sans fournir son acte de naissance ? 
"

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